💙Nagi x oc ( blue lock)💙

💙Chapitre 8💙

**Chapitre 8 : Compétition et Rivalités**

La tension au sein de *Blue Lock* avait atteint un nouveau sommet. Les matchs s’intensifiaient chaque jour, et avec chaque victoire et chaque défaite, les rivaux se faisaient plus nombreux et plus déterminés. Nagi, habituellement calme et décontracté, se retrouvait de plus en plus pris dans l’engrenage de la compétition. Ses performances devenaient un enjeu crucial, non seulement pour son propre avenir, mais aussi pour sa place dans ce programme impitoyable.

Les coéquipiers se regardaient désormais différemment. Ce qui avait commencé comme une équipe de joueurs talentueux et déterminés s’était rapidement transformé en un terrain de jeu où chacun ne pensait plus qu’à sa propre gloire. Les sourires étaient rares, les regards de défi étaient de plus en plus fréquents, et la pression pesait lourdement sur les épaules de chacun. Mais pour Nagi, la situation était devenue encore plus complexe. Ce n’était plus seulement une question de marquer des buts ou de briller, mais de surpasser ceux qu’il considérait autrefois comme des alliés.

Amélie observait tout cela de loin, son cœur serré à chaque fois qu’elle voyait Nagi s’éloigner un peu plus. Elle le connaissait bien, et elle percevait le poids qui s’alourdissait sur lui. Il était devenu plus tendu, plus distant, et ses rires, qu’elle avait pourtant appris à connaître, se faisaient de plus en plus rares. Chaque matin, lorsqu’il entrait sur le terrain, il semblait porter une armure invisible, prête à se battre contre tous ceux qui oseraient se mettre sur sa route.

Les rivalités entre les joueurs étaient plus vives que jamais, mais il y avait une rivalité particulière qui prenait une place grandissante dans la vie de Nagi. Ce rival, c’était Kiyoshi, un autre attaquant talentueux, mais tout aussi implacable. Leurs confrontations étaient devenues légendaires au sein de l’équipe. À chaque match, à chaque entraînement, ils se défiaient avec une telle intensité que tout semblait les pousser vers une inévitable explosion.

Amélie, qui suivait l’évolution de Nagi avec inquiétude, se rendit vite compte que ces rivalités ne se limitaient pas seulement au terrain. Elles déteignaient sur ses interactions quotidiennes, sur son humeur, et même sur ses relations avec ceux qui étaient censés être ses coéquipiers. Elle avait beau être là pour lui, elle n’était plus certaine de pouvoir l’aider. C’était comme si Nagi s’était isolé dans une bulle, déterminé à ne compter que sur lui-même.

Un soir, après un match particulièrement difficile où Nagi avait été au cœur de l’action — et où la tension entre lui et Kiyoshi avait atteint un point de non-retour — Amélie le retrouva seul, assis sur une rambarde, le regard perdu dans la nuit. Il ne s’était même pas changé, et la sueur sur son front témoignait de l’intensité de l’effort. Son visage était fermé, son expression dure.

"Tu es bien loin d’être le Nagi que je connais", dit Amélie, sa voix douce, mais empreinte d’une tristesse sincère.

Il tourna lentement la tête vers elle, un regard froid qu’elle n’avait pas vu chez lui depuis longtemps. "Tu ne comprends pas. Si je veux m’en sortir ici, il n’y a pas de place pour les faiblesses. Pas de place pour les amis. Juste des rivaux. Si tu n’es pas prêt à écraser ceux qui sont à côté de toi, tu vas tomber."

Elle s’approcha, sans un mot de plus. Puis, d’un geste, elle posa sa main sur son épaule, une petite touche d’humanité dans un monde devenu de plus en plus mécanique. Un geste simple, mais qui, en cet instant, signifiait tout pour lui.

"Tu as déjà tout donné. Ce que tu fais ici, ce n’est pas juste de la compétition, c’est un sacrifice. Mais n'oublie pas que, même dans cette guerre, tu n'es pas seul", murmura-t-elle, ses yeux sincères, pleins de compréhension.

Il ferma les yeux un instant, comme pour refuser cette gentillesse, mais il savait au fond de lui qu’elle avait raison. Il ne pouvait pas continuer à se battre sans se rappeler qu'il y avait plus que la victoire à atteindre. Ses sacrifices ne pouvaient pas le conduire à une victoire vide, sans un sens. Amélie était ce sens. Son soutien, silencieux mais fort, était un ancrage qu’il avait négligé jusque-là.

Quand il ouvrit les yeux, il la regarda avec une gratitude qu’il n’avait pas encore su exprimer. "Je… Je suis désolé. C’est juste que je ne sais plus comment jongler avec tout ça. Ça me dépasse."

Elle lui sourit doucement. "Tu n'as pas besoin de tout gérer tout seul. Pas ici. Pas avec moi."

Leurs regards se croisèrent, et dans ce moment suspendu, la pression, les rivalités et les tensions semblaient s’éloigner pour un instant. Nagi comprit que, peut-être, il n’avait pas besoin de tout sacrifier pour se prouver quelque chose. Un geste simple, comme celui d’Amélie, suffisait parfois pour lui rappeler qu'il n'était pas seul.

La nuit semblait moins noire alors qu’ils se tenaient là, côte à côte, dans le silence apaisant de la fin de journée. Nagi savait que la compétition, les rivalités et les sacrifices feraient toujours partie de sa vie. Mais peut-être qu'il avait trouvé, dans cette relation naissante avec Amélie, quelque chose qu’il ne voulait plus perdre : un lien sincère, qui le ramenait à l’essentiel.

Ce soir-là, ils n’étaient plus simplement des compétiteurs. Ils étaient deux personnes qui, malgré leurs différences et leurs luttes, avaient trouvé un équilibre fragile, mais précieux.

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