"𝕃𝕒 𝕘𝕦é𝕣𝕚𝕤𝕠𝕟 𝕤𝕚𝕘𝕟𝕚𝕗𝕚𝕖 𝕢𝕦𝕖 𝕟𝕠𝕥𝕣𝕖 𝕕𝕚𝕘𝕟𝕚𝕥é 𝕤𝕠𝕚𝕥 𝕣é𝕥𝕒𝕓𝕝𝕚𝕖 𝕖𝕥 𝕢𝕦𝕖 𝕟𝕠𝕦𝕤 𝕤𝕠𝕞𝕞𝕖𝕤 𝕖𝕟 𝕞𝕖𝕤𝕦𝕣𝕖 𝕕𝕖 𝕗𝕒𝕚𝕣𝕖 𝕒𝕧𝕒𝕟𝕔𝕖𝕣 𝕟𝕠𝕤 𝕧𝕚𝕖𝕤"
Je ne sais pas comment ça a commencé, ou pourquoi ça a été toi.
C'est drôle, on ne se rend pas toujours compte de la profondeur des liens qu'on tisse avec les autres, jusqu'à ce qu'ils soient là, tout simplement. Pas de grandes déclarations, pas de moments théâtraux. Juste une présence qui, au fil du temps, devient indispensable.
Tu n'étais pas celui que j'imaginais comme "l'autre moitié". Pas celui à qui j'aurais demandé de combler mes vides, parce que je ne voulais plus de ça.
C'est drôle comme la vie nous donne parfois ce dont on a réellement besoin, même si ce n'est pas ce qu'on veut. Et toi, tu étais ça : une réponse que je n'avais pas cherchée, un pansement invisible qui est venu s'appliquer sur mes plaies avant même que je m'en aperçoive.
Je crois que c'est cette absence de mots qui m'a frappé. On aurait pu passer des heures à parler, à échanger des "je t'aime", mais il y a quelque chose d'encore plus puissant dans ce silence que tu as su instaurer entre nous. Ce n'était pas un vide. C'était un espace où j'ai trouvé une forme de paix, sans avoir à poser de questions. Tu étais là. Et ça suffisait. Il y avait dans cette simplicité une sorte de guérison silencieuse.
Je n'ai jamais su comment t'expliquer que ta simple présence a guéri des blessures que je pensais irréparables. Pas de grands gestes. Pas de promesses. Pas de "je serai là pour toi, quoi qu'il arrive". Non. Juste toi, avec ton regard calme, ton écoute sans jugement, ta façon d'être là sans rien exiger en retour. Comme une couverture douce que l'on retrouve en hiver, quand on pensait avoir tout perdu.
Au fond, c'est presque comme si j'avais redécouvert ce qu'était vraiment la confiance.
Une confiance qui ne se mesure pas en paroles, ni même en actions spectaculaires, mais qui se construit dans l'ordinaire. Dans les moments où tu n'as même pas à demander : l'autre est là, tout simplement. Pas pour réparer, pas pour donner des solutions, mais pour exister. Et dans cette existence-là, il n'y a pas de besoin d'explications, de "je t'aime" formulé, de promesses. Il y a juste ce sentiment de "je suis là avec toi", un "nous" qui n'a pas besoin de mots pour être pleinement réel.
C'est fou comme on peut redécouvrir la capacité à croire en quelqu'un sans avoir à se poser de questions. Comme si, à travers ton regard, j'avais retrouvé la foi en l'humanité, en cette simplicité de l'être.
Loin des attentes, des illusions.
Juste un acte quotidien, une attention sans attente.
Et c'était suffisant.
Pour guérir.
Pour me redécouvrir.
Il y a des liens qui se forment dans l'invisible, des guérisons qui ne passent pas par la parole, mais qui se logent là, au fond de soi, dans un recoin du cœur que l'on croyait fermé. Et pourtant, chaque geste de ta part, chaque moment passé à ne rien dire mais à tout comprendre, m'a montré qu'il y a des formes de soin qui ne nécessitent rien d'autre que d'être là.
C'est étrange, cette sensation que je ressens.
C'est quelque chose de profond, plus ancré, qui dépasse les définitions, les attentes et les conventions. Un lien silencieux, qui parle sans bruit, qui panse sans que l'on s'en aperçoive. Et je me surprends à réaliser, sans même avoir eu à chercher, que c'est ce que je voulais, après tout.
Quelque chose de simple. Quelque chose de vrai.
Je n'ai jamais cru qu'on pouvait guérir en fonction de quelqu'un d'autre. Et pourtant, avec toi, j'ai redécouvert qu'il existe des personnes qui ne guérissent pas avec des mots, mais avec leur silence, leur présence. Des personnes qui, sans le dire, sans le montrer, parviennent à effacer des années de blessures invisibles.
Et c'est ça, peut-être. Ce qui m'a fait croire à l'invisible.
Avoir cru en toi sans avoir à le dire, ni même à le formuler.
Et dans ce chemin-là, j'ai trouvé une forme de paix.
Une paix que je ne savais pas encore nommer, mais que je ressentais tout au fond. Cette guérison n'a pas eu de grande annonce, ni de grands discours.
Juste toi, et ce lien que tu as tissé en silence.
ℳ𝑒
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𝙼𝙾𝙸
SpiritualJe veux matérialiser mes pensées, non pas dans un livre littéral, mais plutôt sur un fragment de la réalité, une toile blanche où mes pensées peuvent se déployer librement, comme des tourbillons dans l'immensité de l'esprit. Ce sera l'œuvre dans la...