Cela fait très exactement une semaine que l’incident avec Seung-Woo c’était produit. Tous semble jouer la carte de l’ignorance, comme ci cette nuit n’avais jamais eu lieu. Après quelques jours j’ai tenté une approche furtive sur le sujet auprès de Seung-Woo. Au fond, il n’est loin d’avoir oublier, il tente juste de repousser toute pensées parasite. Ce qui peut se comprendre. Jamais dans une vie on ne pourrait s’imaginer avoir une arme pointer a quelques centimètre de notre visage. Moi même je n’arrive pas à réaliser que mes souvenirs sont bien réels et ne sorte pas tout droit d’un film d’action.
Quand à Min-Jae, bien entendu je n’arriverais rien à en tirer. Il reste toujours aussi muet qu’une carpe. Il ne semble communiqué que par regard ou soufflement de nez. Honnêtement, je me demande bien si il à déjà vécue auprès d’autre être humain avant cela. Comment font-il pour ne pas y penser ?
Cela aurait pu se terminer mal, au point ou Seung-Woo ne serait même plus…
C’est sûrement de ce type de pensées, qu’ils se protègent. Les divers scénarios hypothétique ne mènent à rien d’autre qu’a l’angoisse et la peur.
Mais qui suis-je pour juger de leurs manière d’accepter les choses ? C’est comme un deuils, tout le monde à sa propre façon a lui pour passer psychologiquement au dessus d’événement traumatique.
Tout se qui se reflète à nos yeux n’est pas toujours la vérité t-elle quel en à l’air.
Le cerveau humain peu être une arme terrifiante. Avec, nous pouvons renfermer tellement de choses au fond de notre être.
Changer l’apparence dont les autres nous perçois, à t-elle point que l’on peut se piéger nous même, en nous créant notre propre réalité.
Un souvenir se transforme, devenant plus joyeux ou plus sombre qu’il ne l’était.
On se fait soudainement berné, sans en avoir pris conscience.
Pourquoi notre esprit change t-il les mots et les évènements t-elle qu’ils l’ont été ?
Est-ce pour nous libérer d’un poids trop douloureux ?
Au contraire, pourquoi nos pensées les plus sombre reviennent-elle le plus souvent ?
Le bonheur est-il éphémère et le malheur perpétuel ?
Toutes les situations vécues et personnes rencontrer construisent notre esprit et agrandissent nos craintes. Chaque raisonnement et réflexion faite, dépasse notre entendement.
Comment peut-on différencier la véracité de nos propos et certifié de leur authenticité si chacun à une vérité propre à lui même ?
Ma façon à moi est bien plus terre à terre. J’ai ce besoin de savoir les choses, de les revoir pour les accepter pleinement. Encrer avec plus de lucidité, un souvenir qui ne pourra être altérer avec le temps.
C’est pour cette raison, après la fin des cours, repoussant mon entraînement de danse avec Jun-Ho. Que je me retrouve au beau milieu de l’allée des commerçants, ou tout avait eu lieu.
Je ne me sentais pas d’y aller seul de nuit.
Mais l’ambiance qui y régnait de jour m’empêchais de réalisé l’authenticité de l’endroit. Un voile semblais troubler ma vue, un peu comme un filtre que l’on utilise sur les photos pour les embellir.
Le silence pesant et angoissant était à présent remplacer par les clameur des marchants, promouvant la qualités de leurs produits et des nombreux passants affriander. Je ralentit le pas devant un petit stand de fruit et légumes tenue par une vieille dame au dos voûter. Sans doute des récoltes de son propre jardin, permettant d’arrondir des fins de mois difficiles. Rien ne pouvais laisser présager qu’une tel évènement avait pu se produire dans un emplacement aussi fréquenter. Ma perception semblait duper, réalisant qu’il n’y avait pas réellement de quartier type pour ce genre de controverse.
La vieille dame semblait avoir remarquer mon absence soudaine, me faisant signe de me rapprocher. Une fois face à elle, elle me tend une pêche de sa main rugueuse. Je m’empresse de cherche quelques pièces dans mes poches, mais elle refuse catégoriquement, me la glissant dans la main et serrant mon poing avec un sourire bienveillant. Je la remercie à plusieurs reprise, avant de m’écarter pour laisser place à un client intéresser. Je fit un dernier signe de tête avant de m’éloigner du quartier, croquant à pleine dents ce fruit remplit de générosité.
La saison estivale était des plus aride cette année. Même après ma petite dégustation, ma bouche restait toujours aussi sèche. Un soleil de plomb s’abattait sans interruption. Il n’y avait pas un seul arbre depuis plusieurs ruelles, aucune ombre pour s’abriter. Mais je n’avais aucune envie de rentré, cette escapade allégeais mon esprit de toute cette pression. Je ne saurais quand une telle opportunité se reproduirait, alors autant la vivre pleinement sur le moment.
Je retrousse les manches de ma chemises au maximum, juste au dessus des coudes. Dans mon angle de vue, une petite devanture indiquant un lieu de restauration me semblait apparaître comme un mirage.
Juste avant de me décider à faire coulisser la porte d’entrée, le nom de l’enseigne m’interpella ; « Gwishin ». Il me semblait étrangement familier. Je n’eus pas le temps de trouver ma réponse, que la porte s’ouvrit, un grand homme corpulent, de large carrure, apparu face à moi. Étant le propriétaire des lieux, il pris ma commande et me conseilla de m’asseoir dehors par manque de climatisation, à mon plus grand désarrois.
Une fois mon verre poser devant moi, je me précipite pour l’attraper. Au même instant, un homme se permet de tirer la chaise juste devant moi, se laissant tomber dessus de tout son poids.
- Cette chaleur est insupportable ! S’époumone l’inconnue, vêtue d’un ensemble noire légèrement hors de prix.
Je reste la hébéter par son comportement sans gêne.
- Excuser moi, mais…
Ma phrase à peine prononcer, il se redresse face à moi, dans un faux air surpris.
- Oh ! Finalement tu as décider de passer ici !
Je pose à contre cœur mon verre, face à cette nouvelle situation qui me dépassait.
- Comment, ça ?
Je n’attendais pas réellement de réponse de sa part, réalisant au même moment où j’avais pu avoir connaissance de ce lieu. Je sors de ma poche la petite carte de visite écornés qui y était rester. Le passage à la machine ne semble pas l’avoir bien conserver. Mais le nom y restait toujours lisible.
- C’était vous se soir là !
- Doucement avec les mots ! Cela pourrais porter à confusion. Je viens juste très souvent ici et j’aime partager de bonne adresse si ça permet d’aider.
- Tout chez toi porte à confusion ! Interviens le gérant, posant au même instant un verre de lait chocolaté devant l’homme qui n’avait pris aucune commande, prouvant sa régularité en c’est lieu.
- Et évite de me ramener des types pas claire ici ! Tu es déjà bien assez suffisant pour ternir ma réputation.
L’homme retourna à l’intérieur après son commentaire plus que sarcastique. Leur relation semblait singulière.
L’individue n’a prêter aucune attention à sa remarque et sirota sa boisson à l’aide d’une paille.
- Drôle de choix ! Ai-je mentionner.
- Quoi, tu n’aime pas ça ?
Je restait là, observant la scène, confus. La dualité de sa tenue chic et de ses goûts enfantin me troublait.
- Vous n’êtes pas un peu âgé, pour boire ça ?
- Et qui donc peu décider de l’âge de se que l’on boit ?
- L’état ? Et l’alcool ?
Il arrêta de jouer avec ça paille, s’adossant à la chaise.
- Vous les gamins de maintenant, avez toujours réponse à tout, quel soit cohérente ou non. De vrai petites têtes brûlé. Tu dois tenir ça de ton père.
Ses mots me raidir, le regard baissé. Je n’avais pas eu une seule fois se genre d’insinuation depuis des années, réalisant que cela me touchais toujours autant.
- Toute mes condoléance mon garçon. Sa voix se brisa et devinrent plus faible.
Aurait-il simplement supposer la situation au vue de ma réaction ? Mais son regard brillait d’une certaine nostalgie.
Après un court silence tangible, il se passa une main sur le visage et inspira un grand coup.
- Dans cette uniforme tu es sont portrait cracher ! Je pourrais même croire au fantôme. Ce lieu porte bien sont nom n’est-ce pas ? A-t-il repris d’un rire blagueur sans se rendre compte de ce qu’il avait provoquer.
Ai-je bien entendues ? Ne sachant comment répondre à cette avalanche de révélations, je cligne des yeux plusieurs fois pour m’affirmer qu’il est bien là, face à moi. Ne réalisant même pas que je m’étais levé entre temps.
- Vous connaissez mon père ? Vous-saviez déjà qui j’étais ce soir la ! Vous vouliez me revoir, je me trompe ?
Il me laissa débiter mes questions tout en sirotant calmement son verre jusqu’à la dernière goûte, jouant avec ma patience. Une fois terminer, le son de l’air s’infiltrant dans la paille le stoppa.
Il se lève également, me surplombant d’une bonne quinzaine de centimètre.
- C’était un homme bien ! Il ne méritait pas de subir ça. Alors ne joue pas au héros également. Tu ne lui rendrais pas hommage de cette manière.
Sur cette tirade, il se contente de poser de la monnaie sur la table, assez pour payer son unique consommation et commença à s’éloigner.
- Attendez !
Je pivote sur place, fouillant maladroitement les poches de ma veste poser sur la chaise. Une fois mon porte feuille en main, je me retourne sur une ruelle vide. Il avait disparu !
J’ai eu beau insister auprès du gérant pour connaître sont nom. Il n’a jamais voulu lâcher la moindre infos, voulant éviter de se mêlé aux problèmes de sa clientèle.
Moi qui espérait passer une journée pour me vider la tête. Me voilà bien plus tourmenté.De nombreuses questions tourmente notre protagonistes, quel sont vos hypothèse ? Je les attends avec impatience 😄
A la prochaine pour la suite 😁
![](https://img.wattpad.com/cover/366289629-288-k371388.jpg)
VOUS LISEZ
Dans l'ombre de l'académie
Fiksi RemajaSi, par malheur, toute ambition d'une vie meilleure n'était qu'une idée utopique et qu'un beau jour, vous receviez une lettre adressée à votre attention, vous promettant une chance d'avenir sans le moindre frais, seriez-vous capable de vous lancer d...