Recueil OS F1

❥ GP Las vegas 2024

Coucou tout le monde, <3

j'avais très envie de faire des OS en réaction au GP, donc je me lance avec celui-ci ! A rappeler que c'est mon imagination qui parle sur certains aspects, comme le pourquoi de la réaction de Charles. C'est un pilote que j'aime beaucoup, et j'espère que la frustration finira par partir pour lui. Quant à la victoire de Max, c'est une super nouvelle et je suis trooop contente pour lui aussi !

N'hésitez pas à venir me parler sur tumblr, ou en commentaires !

Donc voila, n'oubliez ça et enjoy votre lecture !

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Le Grand Prix de Las vegas 2024 avait été tout sauf ordinaire. Sous le ciel étoilé, les rues illuminées transformées en circuit brillaient autant que les espoirs et les rivalités des pilotes. La tension était palpable dès les premiers tours, et Charles Leclerc, malchanceux mais résolu, fut rapidement au centre de l'attention.

Tout semblait avoir bien commencé pour le Monégasque, il partait à côté de Pierre et avait gardé une bonne allure. Mais une tentative très risque de dépassement l'avait envoyé hors de la bonne trajectoire, et usé beaucoup trop ses pneus, détruisant son avance. Sa Ferrari, déjà capricieuse cette saison, devenait presque indomptable, glissant dans les virages serrés et offrant des frayeurs aux spectateurs comme aux autres pilotes.

Mais Charles, fidèle à son talent brut et à sa détermination farouche, ne se laissait pas abattre. Tour après tour, il grappille de nouveau les places pour se retrouver dans le top 5. Sa conduite, bien que chaotique par moments, rappelait pourquoi il était considéré comme l'un des meilleurs pilotes du plateau. Cependant, derrière ce talent éclatant se cachait une frustration grandissante, un poids invisible mais écrasant qu'il traînait depuis des années.

À l'approche des derniers tours, cette frustration avait atteint son paroxysme. Coincé derrière Max, qui roulait avec l'assurance d'un homme sur le point de devenir champion du monde pour la quatrième fois, Charles vit rouge. Il s'élança dans une manœuvre audacieuse, frôlant les limites du règlement et mettant les deux voitures en danger.

Max, d'un calme presque irritant, réagit avec la maîtrise qui lui était propre. Mais il n'était pas dupe. Ce dépassement n'était pas le fruit d'une stratégie réfléchie ; c'était un cri de rage, un acte impulsif nourri par des mois, voire des années, de frustrations accumulées.

Et ce soir, le cri de frustration enfoui au fond de Charles éclata en un hurlement sourd. Il franchit la ligne d'arrivée à une quatrième place terriblement amère, sa vision brouillée par une rage qu'il ne parvenait plus à contenir. Devant lui, Carlos Sainz, son coéquipier, s'est approprié la troisième marche du podium. Malgré les consignes stratégiques de l'équipe, l'Espagnol avait refusé de céder la place, choisissant de protéger sa propre course.

La colère de Charles, longtemps contenue, avait trouvé son exutoire à la radio, où la tension était montée crescendo :

Bozzi : Ramasse de la gomme, s'il te plaît.
Charles : Ouais, bien sûr, tout ce que vous voulez, comme toujours.
Bozzi : Charles, tu as fait ton boulot. Merci.
Charles : Mon boulot ? Ouais, j'ai fait mon boulot, mais à chaque fois que je joue le jeu, je me fais avoir. Ce n'est même pas de la gentillesse, c'est juste du respect. Et c'est comme ça que ça se termine, encore et encore.
Bozzi : Charles...
Charles : Non, mais je sais, je dois me taire. Mais c'est toujours pareil, bordel. Toujours. Mon dieu...
Bozzi : Quoi qu'il en soit, tu as fait ce qu'il fallait pour l'équipe. Maintenant, ramasse de la gomme, s'il te plaît.
Charles : Ouais, ouais, je vais tout ramasser, tout ce que vous voulez. Merde... Et la radio est allumée, évidemment. Désolé, c'est ma faute. Désolé aussi pour le premier relais, j'ai piloté comme une merde.