(Urss x Reich) Tome 2/3 : Une Vie un Amour

Chapitre 13 : Mauvais jour (violent)

Ce matin, Reich se réveille pour la millième épuisé. Même quand il essayait de dormir sa tête, ses pensées lui en empêchaient. Sa famille est là sans être là... A part son frère qui lui dit bonjour lorsqu'il est passé dans le couloir, il n'existait pas... Comme un pauvre fantôme qui ne faisait en réalité pas du tout peur... Encore, le vieil homme avait raison... Reich pense à prendre quelques petites pièces pour lui donner comme un remerciement, même si ce n'est pas beaucoup, c'est tous ce qu'il avait. Des petites pièces mais très brillantes.

Il se prépare et part à l'école à pied. Il retrouve une nouvelle fois Urss qui le fait un peu oublier ce qui se passe chez lui mais surtout, il lui redonne de l'énergie. Chaque moment qu'ils passent ensemble est génial et rempli de bonne humeur. De quoi soulager et détendre le petit allemand.
Ils étaient à la deuxième récréation, celle après la cantine. Les deux amis sont sous l'arbre, le seul endroit calme de leur journée.

Urss : J'ai l'impression que Cloum Chaine est encore absent aujourd'hui !

D Reich : Tant mieux pour nous, tu ne crois pas ?

Urss : Bien sûr ! On peut profiter tranquillement sans s'inquiéter de les croiser ! Enfin... J'ai vu Eprye mais il ne semble pas vouloir venir m'affronter tout seul...

D Reich : Il n'a probablement aucune raison de prétendre lorsque sa bande n'est pas là.

Urss : Il reste un orchidoclaste...

D Reich : Si tu veux... Il reste plus juste que les autres.

Urss : Hm... Passons ! Je ne veux plus parler de lui.

D Reich : Es-tu jaloux ?

Urss : Je ne connais pas ce sentiment !"devient rouge"

D Reich : Vraiment Idiot ! Tu exagérer.

Urss : Non mais je ne suis pas jaloux ! N'importe quoi...

Reich rit voyant le visage de son ami rouge ce qu'il admet, le fait un peu rougir aussi.
Après la récréation, ils retournent sagement en classe. Urss suivait bien les cours grâce à Reich qui l'aidait la plupart du temps. Lorsque c'est Reich qui lui explique, il arrive mieux à comprendre et à faire l'exercice étonnamment.
Après leur longue journée, la dernière sonnerie sonne pour annoncer la fin des cours. Urss et Reich se séparent pour rentrer chez eux.
Sur le chemin, Reich revois l'homme qui lui sourit.

Homme : Alors ? Tu as dû nouveau côté famille ?

Reich : Oui... Mon frère m'a dit qu'ils étaient partis pour préparer leur voyage... Je vais finalement bien me retrouver seul...

Homme : Je te l'avais dit ! La famille, les amis, ce n'est que éphémère ! Tu ne peux même pas te faire confiance...

Reich : Vraiment ?...

Homme : Regarde, ton esprit veut faire confiance à ta famille alors qu'eux, ils n'en ont rien à faire d'un pauvre petit bonhomme comme toi... Tu n'es pas assez prestigieux et leurs yeux... Alors que moi, homme de misère, je te comprends. J'ai été à ta place et regarde ou je finis.

Reich doute et se sent mal pour le vieil homme, il ne méritait probablement pas ça... N'est-ce pas ?

Homme : Je ne peux même plus m'acheter de quoi manger ou boire... Vois-tu ? Si tu le laisses prendre sur toi, tu deviendras comme moi.

Reich : Je... Hm...

L'allemand était assez éloigné de l'homme qui est à l'entrée d'une petite ruelle. L'ombre qui se trouvait derrière faisait un peu peur au jeune allemand mais peut-être ne devrait-il pas ? Ou peut-être devrait-il ?