Chapitre 5

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Je suis devant la porte vitrée depuis dix minutes. Un gorille me tient toujours, sans dire un mot. Un peu avant, on m'as enlevé tous mes bandages et ça me brûle depuis tout à l'heure. J'ai vraiment du mal à me tenir debout, tellement que c'est l'autre derrière moi qui me retient de tomber au sol.

Il reste autour de cinq minutes avant que l'on doive sortir d'ici.

À l'extérieur il y a beaucoup de monde, des véhicules pour les policier, les ambulanciers, le pompiers et quelques voitures de certaines chaînes d'information. Un peu plus loin, des citoyens de la ville qui attendent de revoir tous ceux qui sont pris au piège à l'intérieur.

Personne ne se doute que dans quelques minutes, tout va changer.

J'entends la porte de leur bureau improvisé, au fond du couloir, ouvrir. J me retourne et vois que les hommes qui sortent partent dans tous les sens, sachant quel est leur tâche. Numéro quatre sort de la masse et avance vers moi. Il sort son arme et je déglutis. Il la charge avant de faire signe à celui qui me tenais de déguerpir et de prendre sa place. Il me retourne de force afin que je sois face à la porte.

#4: J'espère pour toi que tout va bien se passer parce que plusieurs armes vont être braquées sur la gueule si tu fais un faux pas. C'est clair? Me demanda t'il colérique.

Moi: Tu ne te soucie pas de ma gueule, je me trompe? Tu sais que si on me tire une balle, il y a de grandes chances qu'elle te bute toi aussi. Répondis-je en essayant de voir sa réaction.

#4: Ta gueule!

Moi: C'est bien ce que je pensais! Affirmai-je en me retournant.

#4: Ferme ta bouche et avance sale peste! M'ordonna t'il froidement en me poussant dans la porte afin qu'elle ouvre.

Je pris une grande bouffée d'air et avança à l'extérieur alors que Quatre posait son revolver sur ma tempe. J'y crois pas! Ma vie est présentement entre les mains de ce con! Mon cœur commence à s'affoler et il me fait vite comprendre, en appuyant encore plus son arme dans ma tête, que si je ne me calme pas, ça  va mal se passer.

Je sens un léger courant d'air me fouetter le visage. J'entends des cris de surprise qui, selon moi, viennent de la foule face à nous. Je m'efforce de détourner le regard de tous ces gens qui m'observent attentivement.

#4: Je ne suis pas celui qui prend les décisions alors vous aurez beau me proposer n'importe quel marché, je n'accepterai rien! Baissez vos armes! Hurla t'il à l'intention de tous ceux devant nous.

Les policiers ont alors baissée leurs armes et un homme est sortit de la foule avec un haut-parleur dans la main.

Le policier: Mon nom est Marcus, je suis le négociateur, comment vous vous appelez?

Il essaie de faire copain copain avec lui pour qu'il me lâche? C'est un blague non?

#4: Croyez-moi, tout ce qui résultera des questions inutiles sont; des réponses inutiles et une perte de temps pour vous!

Marcus: Je comprends, mais je dois, avant tout, savoir si il y a d'autres blessés!

C'est pas vrai! Même à cette distance, on peu voir que je suis mal en point.

#4: Tout le monde se porte à merveille! C'est la seule qui est amochée! Déclara t'il en me désignant.

Marcus: Combien êtes vous?

#4: Assez pour tuer un à un chaque otage ici présent en moins de deux minutes! C'est bon? On veut pouvoir accéder à nos voitures et partir avec la fille que je tiens en ce moment. On ne touchera pas à u seul cheveux des autres otages, on veux juste partir! Je la laisserai sur le bord de la route quand je serai sûr que vous ne nous suivez pas! Vous avez dix secondes pour me faire part de votre choix avant que je ne lui explose la tête!

Marcus: C'est bon! Je.. J'inviterais tout le monde à dégager les sorties! Continua t'il en se tournant vers la foule derrière lui.

Alors que tout autour de nous bouge, Quatre souffle de soulagement avant de s'abaisser à mon oreille et de me chuchoter:

#4: Tu vois petite, j'ai demandé et j'ai ce que je veux! On va partir! En plus, personne n'as pu voir nos têtes! La vie est merveilleuse parfois non?

Moi: Je te promet qu'un jour, tu va payer pour tout ce que tu as fait et crois-moi, même sans avoir pu voir ta gueule, je vais te retrouver pour me venger. Finalement, je te le redis un dernière fois, Je. Ne. Suis. Pas. PETITE! M'exclamai-je en colère.

Je me prit un élan et lui écrasa la pied gauche. Il laissa tomber son pistolet sur le coup. Pendant qu'il parlait, j'avais réussi à lui subtiliser un des couteaux qu'il avait à la ceinture et j'avais coupé mes liens avec celui-ci.

Derrière moi, j'entends plusieurs armes se charger. Alors que Quatre se penche pour reprendre son revolver au sol, je m'éloigne le plus possible de lui. Les policiers commencent à tirer sur les hommes qui sortent de l'école et qui essayent de les atteindre eux. Plusieurs fenêtres de l'école explosent sous les coups de feu.

Je me rends alors compte que sans ceux qui nous ont aidés, la bande de terroriste est beaucoup moins nombreuse que celle des policiers.

Un coup de feu retentit, beaucoup plus près de moi. La balle effleure mon avant-bras droit. Je pose ma main là où la balle m'as frôlée. Le sang commence à couler et je hurle de douleur. Mon bras me brûle tellement!

Un coup de feu un peu plus lointain retentit et la douleur se dirige vers ma cuisse gauche. J'ai l'impression que mon os vient d'éclater en morceaux. Une autre balle s'incruste dans mon tibia gauche et une dernière dans mon genou droit.

Je vois flou, la douleur commence doucement à s'estomper. J'ignore qui a pu tirer et mes pensées ne sont plus assez clair pour que je puisse vraiment y penser de toute façon. Je ne peux plus tenir debout. Alors que je lâche prise et me laisse tomber au sol, une ultime balle s'enfonce dans mon ventre. Je me sens tomber sur mon bras gauche qui émet un drôle de craquement.

Je ne vois que du sang et je ne saurai dire d'où il vient. Tout ce que je sais c'est que cette douleur insupportable bouffe le reste d'énergie qui me reste. Mes yeux se ferment lentement alors que les coups de feux s'espacent. J'essaie tant que je le peux de concentrer le reste d'énergie qu'il reste dans mon  corps pour garder mes yeux ouverts.

Mais c'est peine perdue, il n'y a plus rien à faire. 

Tout est noir. Ça y est, je crois que je suis morte.

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Alors bonjour! :D (Bonjour l'hypocrite oui!)

Chapitre un peu court, je sais! Au début je croyais faire un fake de la mort qui tue avec cette fin et je me suis rendue compte que ça rentre toujours dans e moule de mon histoire alors non, c'est loin d'être la fin de mon livre, au contraire. 

Je crois que je vais prendre un peu plus de temps à poster mon prochain chapitre mais J'ADORE la fin alors voilà! #Jesuisunesaleracejesais!

I Hate Everything About You- Three Days Grace

Kit Makena: http://www.polyvore.com/cgi/set?.locale=fr&id=156390590

Merci pour tout et rendez-vous au prochain chapitre! :P

©alexbuexx


More Than Ever...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant