Milly's head.
"-Hum hum."
Je souris.
"-Bon, j'espère que la chanson vous a plu, mais la raison de cette diffusion n'était pas désintéressée."
Je me fige, il va sortir quoi comme connerie encore.
"-Donc, si vous le savez pas déjà, c'est Cameron Dallas qui parle. Et là j'aimerais bien atteindre une personne en particulier."
Je reste stoïque. J'aime pas ça.
"-Milly ? Je sais que tu nous écoutes. Et si c'est pas le cas, bah tant pis. J'aurais parlé pour rien dire, comme d'habitude."
Un frisson parcoura ma colonne vertébrale à l'entente de mon nom.
"-Ouai, Milly. Enfin je veux dire la Milly. Celle qui distribue les insultes, qui enfonce la tête des gens dans la purée à la cafet."
Je me met à rire.
Quel con.
"-Milly, t'es la seule personne qui se conduit comme tu le fais avec moi. En général, les autres sont gentils avec moi. Mais toi, non. Direct, en arrivant au lycée, tu m'as fais un doigt d'honneur. Mais merde, mon clin d'oeil méritait pas ça."
Il reprit son souffle et je restait devant mon poste, scotchée à ses mots.
"-Mais la vérité, c'est que directement, tu m'as plu. Puis, on a lancé ce jeu crétin, sans but. Mais tu m'en a fais voir de toutes les couleurs. Et moi aussi, même si c'était pas voulu."
Les derniers mots qu'il prononça étaient étouffés, comme si sa gorge se serrait.
"-Et, je suis vraiment désolé pour tout. Je t'ai laissé quand t'avais le plus besoin de moi. Mais j'ai commencé à ressentir des trucs pas normaux envers toi. Et tu sais, on devrait se détester non ? Mais moi, j'arrive pas à le faire."
Des larmes menaçaient de couler mais je les stoppais avec ma manche de sweat.
"-Et puis, j'ai fais le con, à vouloir m'éloigner de toi. Pff, comme si ça pouvait régler les choses. De toute façon, je t'ai déjà dans la peau, et va falloir que je m'y fasse. Et finalement, c'est toi qui gagne la partie. T'avais raison mine de rien, tu perds jamais."
Puis, le silence se fit, et une autre musique, qui n'avait rien à voir se diffusa dans la pièce silencieuse où je me trouvais.
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Vegetables ➡c.d.
Fanfiction-Dude, t'es comme les légumes de mon hamburger : présent mais personne t'aime. -T'es sûre que tu veux jouer à ce petit jeu avec moi Babe ? -Si tu veux jouer avec moi bien sûr. Mais je préfère te prévenir, je ne perds jamais. Milly Parkers & Camero...