Déni de grossesse

Question n°1

Voici tout d'abord le commentaire que j'ai reçu d'une lectrice : barbeapapa20
Oh non ;( J'aime pas les histoires qui se terminent. Les personnages vivent toujours en moi, j'espère que pour toi ce sera la même chose. Il n'y aura pas de chapitres bonus ? Par exemple, la jeune maman quelques années plus tard, ou encore le point de vue de sa famille, ou de Ninon plus grande ? Mais surtout, je voudrai savoir qui est le père de Ninon? 

J'ai décidé de lui répondre dans un premier temps sur la question concernant le père de Ninon.

Chère lectrice,

Je tiens à te faire part de la suite de mon histoire, en particulier sur l'enquête qui a été menée au sujet de mon viol pour but de retrouver l'auteur. L'enquête a été longue, l'attente était un moment de questionnement pour moi, j'étais perdue entre connaître l'identité de cet homme pour ne plus craindre les autres et ignorer à vie son identité pour ne jamais avoir son image en tête qui me hanterait chaque fois que je regarderai ma fille, autant te dire, quasiment tout le temps donc.

Cette longue attente était en partie de ma faute car je ne voulais en aucun cas faire subir toutes sortes de test à ma fille pour récupérer l'ADN de son père en risquant de la faire souffrir. Il a fallu donc aux médecins de longs entretiens pour me convaincre que des test n'étaient absolument pas douloureux. J'ai donc accepté seulement ceux qui ne l'aurait pas fait souffrir après cette longue négociation. Par la suite, je suis restée sans nouvelle pendant plus de trois semaines. Un jour, j'ai été convoquée par des policiers, l'auteur avait été retrouvé de l'autre côté de la frontière, seulement il a certifié à cent pour cent le fait que j'étais consentante et bien consciente durant ce rapport. Du coup, le travail des policiers s'achevait là, ils ont laissés leurs places au juge qui devrait trancher, trouver le vrai derrière le faux.

J'ai du me procurer un avocat, entre les couches et les tétés, je devais trouver le temps d'aller le consulter pour qu'il puisse plaider ma cause lors du procès. Seulement, bien que le viol présumé est prioritaire et de plus qu'il ait été fait sur une personne mineure, la date de celui-ci été fixée un mois plus tard. La difficulté de cette affaire à été le fait que ce viol remontait à plus de dix mois, donc difficile de prouvait la présence de drogues dans mon sang. La seule preuve que je détiens c'est l'ADN dont ma fille a forcement hérité, sans mon bébé, il n'aurait jamais eu aucune preuve existante. 

A la date du procès, c'était ma vérité contre son mensonge. J'étais stressés, non pas par peur de perdre ce procès, mais le simple fait de me retrouver dans un tribunal et d'être face au juge était stressant. Et puis, lorsque tu te trouves nez à nez avec ton violeur, tu n'es pas joyeuse du tout. Pendant plus de deux heures de débats, il a tenté le tout pour le tout, seulement à force de mentir, on fini par se perdre soi-même dans ses propres mensonges ! Sa plus grande erreur lors du procès à été de dire deux endroits différents pour ce simple rapport sexuel comme il l'a fait paraître des centaines de fois au moins. Le juge  a vu clair dans son jeu et à fini par condamner Monsieur Antoine Dubois, gérant d'une boîte de nuit pour viol sur une personne mineur. De plus il est condamné à me reverser une pension chaque mois de 400 € en plus des dédommagements dû. 

Voilà, je pense avoir répondu à ta question principale, si tu as besoin d'une autre information, je suis toute ouïe.

Bonne journée à toi et à tous les autres lecteurs !