Révèle-toi

Chapitre 12

On discuta comme ça pendant au moins une heure .C'était comme si je buvais ses paroles sans vraiment m'en rendre compte. Il était tellement mignon avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus océans qu'on pourrait presque s'y noyer...
■Tu m'écoutes?
■ Hum?
■Je dois y aller mais je reviendrai c'est promis. Mange un peu de la nourriture que je t'ai apporté aussi s'il te plaît.
Je lui répondis avec un sourire discret et il répondit de même ,puis parti.

◆ ◆ ◆

On frappa à la porte .Je restai immobile un moment et ne dis rien. S'ils croient vraiment que je vais leur répondre... ils se mettent le doigt dans l'oeil ! Un homme ouvrit la porte et avança d'un pas. Il était imposant, habillé de noir des pieds à la tête avec un front intelligent. Trop intelligent à mon goût c'est tout dire. C'est sûrement le commandant .Un gros froid s'installe , c'est celui dont je dois clairement me méfier. Il s'assit sur la chaise en face de moi et me lança:

■ Alors? Vous êtes bien installée?
Je le regardais alors avec mépris en me retenant de lui cracher dessus.
■Vous voulez me faire croire que vous vous souciez de mon bien être peut être?
Il me regarda pas désarmé le moins du monde par mon reproche.
■Bien entendu, vous êtes logée, nourrie et on vous laisse même voir Tristan.
Il sait .Comment ça se fait?! -Haha tu as crus qu'il était venu en cachette uniquement pour toi ou quoi?-Oh la ferme me dis je à moi même. Je suis trop naïve...

Il me regardait d'un air satisfait en me voyant m'y perdre dans mes idéaux. J'avais envie de lui en mettre une de ses claques! Mais je lançai plutôt d'une voix empreinte de toute ma haine présente:

■Eh alors ?! Ma maison était clairement mieux!
■Tu devrais nous en être reconnaissante.
Ma colère monta d'un cran, mais pour qui il se prend? !
■Je ne vous avait jamais vu avant et je ne vous ai sûrement jamais demandé de me kidnapper! Alors non désolé , mais je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais vous être reconnaissante! lançais- je avec morve.

■ Nous t'avons recueillie chez nous parce que tes parents ne t'aimait pas et avait peur de toi , nuance.

Mes yeux lançaient des éclairs. Je m'étais levée .

■Vous n'avez pas le droit de parler de ce qui concerne ma famille ! Cela ne vous concerne pas et ne vous concernera jamais est-ce que c'est clair? !

■Oh que si ça me concerne , car à présent je suis ton tuteur.

■QUOI??? Hurlais-je.