Kactueuse

73, 74, 75, Des ventouses car Lukhuître n'a plus ses pieds de Prince.

@AliceOllor

Si tu avais du mal avec Luke, qui était ton préféré avant ?

Kactus :

Ashtonio :)

@BeforeTooLate

Comment t'est venu l'idée de Two Paths for One Tramway ?

Kactus :

Alors ce projet est le plus fou que j'ai eu. Au début je voulais juste faire interagir des gens différents, Ashton qui aime la compagnie des gens et Kala qui la fuie totalement. Je voulais montrer que même si on n'aime pas les même choses et qu'on voit tout différemment, on peut trouver des compromis et se lier d'amitié. Mais au final, étant une férue d'histoire sur la Seconde Guerre Mondiale, j'ai décidé d'y ajouter cet élément pour donner une dimension plus profonde et surtout du suspens. On a tous entendu parler de cette guerre, que ce soit à l'école ou même avec des recherches personnelles sur Internet et c'est vrai qu'au début de l'histoire on ne s'attend pas du tout à ce que ça parte là-dessus. Cependant ça m'a également permis de faire un point sur l'actualité politique. Actuellement il y a des groupes Néo-nazis qui se font plus 'bruyants'. Ils sont là depuis longtemps, un peu comme une menace dans l'ombre, alors j'ai trouvé un moyen de mêler l'Histoire avec l'actualité, les 5SOS et mon imagination torturée :D Si les personnages se rencontrent dans un tramway ce n'est pas non plus un hasard. C'est parce qu'on peut plus interagir en tram qu'en bus. On peut bouger, on est face à face avec les gens, collés à eux quand il y a du monde. Ca a pu mettre en avant les personnalités de mes personnages, notamment Kala :) Et concernant la fin, même si j'ai bien fait comme si de rien n'était, elle était prévue ainsi depuis le début :D Bref je reste évasive car je ne veux pas spoiler ;)

LydiaBenny

Comment fais-tu pour faire si bien comprendre tes livres/histoires ? Dès que je lis une de tes fanfictions, je me mets directement dans la peau du personnage.

Kactus : 

Je pense que la narration à la première personne du singulier permet au lecteur de s'identifier au personnage et de voir avec ses yeux. Avant j'écrivais à l'imparfait et au passé simple comme la majorité des auteurs, mais c'est après avoir dévoré Hunger Games que j'ai compris l'importance du point de vue interne. Je pense qu'en étant le personne on vit son histoire et si on vit son histoire alors la lecture est plus fluide et nos sentiments sont connectés à ceux du héro, provoquant un espèce de lien, on ne veut plus le quitter. Je ne dis pas que c'est un choix très judicieux, ce style d'écriture est très casse-gueule et je ne le maîtrise pas encore totalement, mais disons que c'est le genre de ressenti que les lecteurs m'écrivent après avoir lu une de mes histoires, cette impression d'avoir été Alouette, Heidi ou Kala.