Je ne ressemblais à rien, j'étais presque trempé, j'avais froid, mes chaussures à talons dans ma main, je n'avais qu'une envie fuir. Mais pourquoi cette envie ? Aleck n'était rien, enfin je ne ressentais rien pour lui. Peut-être était-ce par fierté, car devant lui il fallait en avoir une. Il me tendit une main et m'aida à me relever. Il ne disait aucun mot, il me fit entrer, je restai là debout dans l'entrée ne voulant rien salir.
"Vas-y entre, je nettoierai ne t'inquiète pas."
Il me regardai avec un regard plutôt sympathique, je laissai mes chaussures dans l'entrée, et allai m'installer dans la cuisine, sur l'un des tabourets, je croisai mes bras sur la table haute et posai mon menton sur mes bras. Aleck arriva avec deux serviettes, une pour lui et une pour moi. J'étais exténué par la soirée, même si je n'avais rien fait d'important.
"Dure soirée ? Tu veux un truc à boire ?" me dit-il
"Oui je veux bien un verre d'eau s'il te plaît. Comment dire ? j'ai passé ma soirée à écouter un gars, qui ne parlait que de lui. Je pense avoir trouvé plus égocentrique que toi. Dure soirée pour toi aussi ?"
"Plus égocentrique que moi ? Oh que ce n'est point flatteur pour moi et mon ego." Un rire s'échappa de notre gorge. "Oui plutôt mauvaise soirée que dur enfaite. Mais bon je vais m'en remettre."
"Qu'est ce qui s'est passé ? "
"Hummm.... Comment dire ?
"Si tu ne veux rien me dire, je comprends, c'était une question plutôt indiscrète de ma part. En plus on ne se connaît pas plus que ça. D'ailleurs tu sais où Xavier est ?"
"Oui il est parti avec mes parents jusqu'à demain, pour un truc caritatif. Et toi que fais-tu ici ?"
"Arthur c'était proposer de me ramener, mais comme je n'avais pas envie d'en entendre plus sur lui, j'ai décidé de venir ici pour voir Xavier et dormir avec lui si possible, mais comme il n'ait pas là je ne vais pas m'attarder plus longtemps. Excuse-moi du dérangement."
"Tu veux que je te ramène en voiture ?"
" Nan t'inquiète pas, j'ai un peu de monnaie, je vais rentrer en taxis. Merci pour la serviette et pour le verre d'eau."
Je me levai assez brusquement et fis tomber mon verre à terre. Celui-ci, bien sûr, se brisa en mille morceaux, sinon ce ne serait pas marrent. Je me mis à genoux pour ramasser et bafouillai plein d'excuse. Devant ce mec j'avais comme l'impression de perdre mes moyens. Pourtant j'arrivais encore à lui tenir tête, mais dans mon cerveau c'était une catastrophe, tous se mélanger. En attrapant un morceau de verre, trop brusquement je me coupai, le sang commença à couler. Mais je m'obstinai quand même à ramasser les morceaux. Aleck m'attrapa les mains.
"C'est bon arrête ce n'est rien, je vais passer un coup de balais, et tous sera comme neuf. Viens par la plutôt, je vais te soigner avant que tu partes."
Je le suivis dans la salle de bain, il était assis sur le rebord de la baignoire, j'étais en face de lui, avec mon doigt tendu vers lui. Il le soigna, délicatement. Au contact de sa peau, je frissonnai un peu, mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je ne me comprends pas, Aleck je ne le connais pas, et a part son égocentrisme, et la dernière fois pendant la balade où il a été gentil, je ne connais rien sur lui.
"Voilà, tu es, toi aussi presque comme neuf."
Il releva sa tête, nos regards se croisèrent, et on resta à se fixer. Son visage était juste magnifique, ses traits de son visage étaient parfaits, ses yeux noisette noirs étaient magnifiques. Mon coeur s'emballa, j'avais qu'une envie c'était de passer ma main dans ses cheveux bouclés. Nos visages se rapprochèrent dangereusement, je me stoppai à quelque centimètre de son visage, il caressa ma joue. Et d'un seul coup ses lèvres vénèrent se poser sur les miennes. Instantanément, mon corps se rapprocha du sien et je laissai nos langues s'emmêler l'une avec l'autre. Il se leva d'un seul coup, posa ses mains sur mes hanches. Je passai mes bras au tour de son cou. C'était tellement bon, il embrasse tellement bien. Je pense que je n'arriverais pas à détacher ma langue de la sienne. Il commença à détacher mon chemisier, et je fis pareille, je détachai sa chemise et lui enleva. Mes mains caressèrent son dos, bien musclé. Il me souleva, et me porta jusqu'à sa chambre. Il me déposa sur son lit, nos lèvres étaient toujours collées, je défis sa ceinture, et déboutonnai son jean. Qu'il enleva lui-même, ses mains descendirent jusqu'à ma jupe, qui fit glisser. Nos deux corps étaient chauds comme de la braise. Nous étions en sous-vêtements. Quand on entendit la porte claquer et la voix de Xavier qui m'appelait. On se releva, pris de panique je remis ma jupe et courue jusque-là salle de bain, remit ma chemise, Aleck fit de même. Je me sentais bête, qu'est-ce qu'il m'avait pris de faire ça. Aleck était avec moi dans la salle de bain, il rangeait le matériel.
"Ysée tu es ou ?" Xavier cria
Il arriva dans le couloir, je sortis de la salle de bain suivie d'Aleck, Xavier nous regarda bizarrement. Ça devait être bizarre de voir sa meilleure amie tremper, ou du moins presque tremper, sortir de la salle de bain accompagné de son grand frère.
"Ça va . Qu'est-ce que vous fessiez dans la salle de bain ensemble ?
"J'ai cassé un verre, je voulais ramasser et je me suis coupé. Aleck ma gentiment soigner."
"Mais qu'est-ce qui ta prit de ramasser les morceaux de verre à mains nu."
"Je ne sais pas je suis bête, je n'ai pas réfléchi."
Xavier rigola. Mais s'il savait. Il me fit un câlin, il me demanda d'aller dans sa chambre, et qu'il allait arriver, il devait juste aider ses parents à récupérer ce qu'il y avait dans le coffre de la voiture il n'en avait que pour quelques secondes. Quand on fut de nouveau seul avec Aleck, je ne savais pas où regarder. J'avais trop honte de moi, pour le regarder dans les yeux. Je commençai à me diriger dans la chambre de Xavier quand celui-ci, m'attrapa le bras. Je me sentais tellement mal que j'eus du mal à le fixer, mais je fis sortir le peu de fierté qu'il me restait et le regarda. Il commença à parler.
"Ecoute, je voulais te dire..."
Je lui coupai la parole.
"T'inquiète, je sais c'était une erreur, ce n'est pas ce que tu voulais et moi non plus d'ailleurs, je ne sais pas ce qui ma prit. On oublie tous, il ne s'est rien passé."
Il n'eut pas le temps de répliquer, que Xavier arriva, je me dirigeai vers Xavier, prirent mes chaussures. Et supplia Xavier de me ramener chez moi ce soir, car je ne me sentais pas très bien, et que j'avais surement dû attraper froid. Je m'excusais auprès de ses parents du dérangement. Xavier passa son bras autour de mes épaules et on sortit de chez lui. J'avais une envie de regarder en arrière pour voir Aleck, mais je me retins. Le chemin du retour se fit dans le silence, Xavier ne me força pas à parler. Quand nous fûmes arrivé devant chez moi, je lui fis un petit sourire et lui promis de tous lui raconter demain. Il n'insista sur rien, me fit juste un câlin, et je descendis de sa voiture, et me dirigeai pas chez moi, mais chez Méline, j'avais besoin d'elle ce soir, plus que jamais. Je frappai et elle m'accueillit à bras ouverts.
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Messages Anonymes (Pause)
RomantizmLundi, neuf heures du matin, un nouveau mail vient d'arriver. Le destinataire, inconnu. Objet y est écrie "ouvre-moi". Intriguer, je clique. ""Le désir est notre seule motivation pour avancer au milieu de toutes ces horreurs. Nous avons tous besoin...