Chapitre V

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Nous sommes mardi dans la soirée. Cela fait 4 jours que Cha vit avec moi. Je m'y habitue. Ça me fait de la compagnie. Et puis, j'ai enfin trouver de quoi le nourrir, il raffole de mes restes de plats. Je pourrais même dire que c'est son petit péché mignon. Surtout les Spaghettis à la bolognaise, comme ce soir en l'occurrence. C'est un grand mangeur, un estomac sur patte comme je dis. Il n'a pas l'air de faire attention à son ventre, lui ...

Autre chose. Ce chat aime l'eau. Oui, aussi bizarre que ça puisse paraitre, c'est aussi un grand nageur. Enfin, à ce que j'en sais, dans ma baignoire en tous cas. Il a pu me montrer son talent alors que je sortais tout juste de mon bain. A peine le temps de prendre ma serviette ... merci. Oui, je suis très pudique, même avec un chat. D'habitude, je ferme toujours la porte de la salle de bain à clef derrière moi. - Réflexe que j'ai pris lorsque je vivais encore chez papa et maman, du à mon petit frère qui rentrait dans toutes les pièces de la maison sans frapper. - Mais là, j'avais vraiment là tête ailleurs et j'ai oublié.

Effectivement en ce moment, je suis un peu perturbée. Depuis la nuit de l'étrange squat chez moi, j'ai l'impression d'entendre chaque nuit du bruit dans ma pièce de vie. Je ne me lève pas pour aller en vérifié l'origine. Je suis trop peureuse. Et puis, je me répète sans cesse que c'est peut être moi qui délire. Après tout, j'habite dans un immeuble d'un certains nombres d'étages et je me trouve en plein centre ville. Tous ces bruits autour de moi pourraient très bien me confondre. Cha aussi me donne de quoi délier. Il n'en fait toujours qu'à sa tête et je n'ai pas arrêter de tousser depuis son arrivé. Il est d'ailleurs peut être temps que je fasse quelque chose.

Ce soir, je dors avec Cha. Il est collé à moi sous ma couette. Il me porte chaud avec tous ces longs poils. C'est plutôt agréable quand on sait que dehors, il pourrait presque neiger. Je m'endors avec le sourire. Ça faisait bien longtemps ...

Je ne suis pas somnambule, mais je crois tout de même, ne pas avoir rêver. Il me semble que durant la nuit, je me suis levé, Cha n'était plus avec moi. Je serrais allée aux toilettes et n'aurais pas réussi à les ouvrir. Elles étaient fermés. De l'intérieur. Je ne me souviens pas avoir paniquée. J'avais juste une tête pas réveillée et une grosse envie de pisser. Je me suis donc simplement recoucher. Détendue. C'est le matin que je commença à me poser des questions. J'eus le courage de vérifier si elles étaient encore fermées. De toute façon, j'aurais bien finis par devoir y aller. Elles ne l'étaient plus. Je restais rassurée qu'à moitié. Quelqu'un utilisait bel et bien mon appartement comme squat. Ou alors mon chat était autant un chat qu'un rat est un porc.

Poka et son chat qui était autant un chat qu'un rat est un porcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant