Chapitre VIII

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Je chercha mon nouveau petit compagnon toute la soirée. J'alla même vérifier dans la rue de mon immeuble. Et derrière le petite portail, où je l'avais vu pour la première fois. Mon premier acte de délinquance. Je suis rentrée dans le jardin privé du portail à barreaux. Je l'appela partout. Chez moi, dans la rue, dans le jardin. Mes voisins du haut me fire comprendre qu'ils se fichaient complètement de mon chat et qu'ils voulaient dormir. M'en fou. Je voulais le retrouver. Absolument. Mais rien. Pas de Cha. Le reste de la soirée fut alors extrêmement calme et horriblement triste.

Je finis par aller me coucher.
- Bonne nuit Cha, soufflais-je dans le vide.
Comme si il allait entendre ... Au font de moi, c'était une dernière tentative pour le retrouver. Mais toujours rien. J'alla dans mon lit pour de bon et m'endormis triste et fatiguée. La nuit me paru horriblement calme.

Nous sommes samedi matin. Que vais-je faire, moi, un samedi sans mon chat ? Je me sortis une tenue de sport noir et l'enfila. Il est tant de prendre soin de toi Pokanna. Une fois dans la rue, je me dirigea dans la direction opposée aux bureaux d'assurance. Mon travail. Je ne sais même pas pourquoi j'ai voulu faire ça. Sûrement parce que j'aime les comptes. Mais ça n'a rien a voir ... N'importe quoi moi. Je fis bien attention, cette fois, à ne pas me prendre les pieds dans ces foutus pierres qui dépassent du trottoir. Je déteste les personnes qui en on eu l'idée. Arrivée à un parc, non loin de chez moi, je commença mon petit footing. Le manque de Cha me trottait dans la tête.

2h après, il est tant de rentrer. J'ai toujours aimer courir. Ça vide la tête. Mais là, je dois vous avouez que ça ne m'a rien fait. Ma tristesse est encore bien présente et mon espoir de le retrouver, toujours aussi fort. Arriver dans ma rue, je le rappelle quelques fois. C'est désert. J'entre par la porte de l'immeuble, puis les cages d'escalier - je n'ai qu'un étage à monter - et arrive à mon pallier.

Quel soulagement ! La petite boule de poils toute noire m'attendait devant ma porte d'entrée. Sale. Il est tout sale. Mais ou est-il allé se trainer lui ? Je ne saurais jamais ce qu'il lui est arrivé. C'est un chat. Il ne pourra pas me raconter. Mais je m'en contre fiche totalement. Mon chat est là, avec moi. C'est le principal. Je rentre chez moi pleine de sueur, mais heureuse. Je voulu lui faire un câlin, mais apparemment, mon odeur le gêna.
- C'est bon, j'ai compris tête de mule, rigolais-je. Je vais me laver.

Au fond de moi, la peur qu'il parte juste le temps de me laver, me hantait. Je ne vous explique même pas, à quel point ma douche fut rapide. Même pas le temps de bien me rincer et m'essuyer. Sortie de la salle de bain, il était toujours là.

J'en profita pour appeller Maëlys et lui proposer d'aller à un bar, ce soir. Elle accepta. Je passa le reste de la journée à chouchouter mon petit protégé.

Poka et son chat qui était autant un chat qu'un rat est un porcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant