Fat // h.s. vf

3.

Mon réveil sonne. Mon réveil sonne à cinq heures trente du matin, mon réveil sonne un jour ou je n'ai pas cours. Mon réveil sonne et je vais finir pas péter un câble.

J'ouvre mes yeux, lentement, et je regarde sur le côté pour voir qu'il fait encore un peu nuit. Bordel. Je n'aurais peut-être pas dû accepter, je le connais à peine en plus de ça.

Je prends mon téléphone sur ma table à chevet et appuis sur le bouton 'arrêt', et je me lève difficilement de mon lit, en gémissant. Je déteste me lever tôt, comme la quart du monde j'imagine.

Je me dirige en trainant du pied, vers mon armoire, pour prendre le seul vêtement que j'ai de sport, un jogging, et un haut rose qui me colle presque à la peau. Je prends mes vielles paires d'Asics, qui datent de quelques années, usés aussi. Faut dire, que mes parents ne peuvent pas se permettent de m'acheter de la grande marque, je comprends aussi, et puis honnêtement, à quoi cela me servirait ? J'allais les mettre très rarement, quelques fois dans l'année, parce que les autres jours de sport, j'aurais été dans les vestiaires, dans un coin, à attendre que le professeur ferme la porte, parce qu'il lui arrive parfois de m'oublier. Sinon, je vais sur le terrain quand il se souvient de moi, et je fais juste un tour. Même mon professeur pense que je ne dois pas courir, parce que je ralentis tout le monde derrière, alors qu'ils ont déjà fait deux tours pendant que je suis toujours à ma première, que je ralentis le cours, et qu'il n'a pas que ça à faire. Donc il me dit de rester dans un coin, et je ne refuse pas.

Même si ça me contrarie, j'accepte, avec le plus grand plaisir du monde.

Je me dirige vers ma salle de bain, une fois mes foutues paires trouvés. J'ouvre la porte lentement, afin de ne pas réveiller mes parents, et traverse le couloir silencieusement. Une fois devant la porte de la salle de bain, je l'ouvre, et me réfugie à l'intérieur.

J'allume la lumière, et regarde mes vêtements en main. Je n'aurais plus à me faire vomir, si je fais du sport régulièrement. Je vais être mince. Peut-être pas beaucoup, mais assez quand même.

J'enlève mes vêtements, et une fois en sous-vêtements, je marche vers le long miroir, qui longe le mur, et me met de profil. Je regarde mon ventre, et le pince entre mes doigts, puis je les enlève pour faire mincir mon ventre. Je souris.

Bientôt, je serai comme ça.

Je regarde mes cuisses, grosses, avec des traces de vergetures. Ils sont justes horribles à regarder. Je tape dessus, faisant des sondes sur ma peau, ou graisse, peu importe. Ils seront bientôt musclés, assez en tout cas, et beaucoup plus mince.

Je dois me mettre à fond. Je dois me mettre à fond. Je me répète dans la tête, les mêmes phrases pour me motiver.

J'enlève rapidement mes sous-vêtements, en sortant de devant le miroir, je dois me dépêcher, le temps file.

Je rentre dans la salle de bain, et je fais couler l'eau chaude, je m'assoupis, et clos mes yeux. Je dois me détendre, parce qui vas suivre ne me laissera aucun répit j'imagine.

Harry semblait déterminer, du moins, je ne le connais pas pour me permettre de faire des hypothèses, mais c'est probables, vu qu'il a comme un peu insister.

Je prends le gel-douche et le verse au creux de ma paume pour le passer sur mon corps aussi vite que je peux.

Après m'être douchée, changée, et coiffée je sors de la salle de bain. Je me dirige vers mon tiroir, et sort mes chaussettes, que j'enfile directement, puis viens mes baskets.

Je prends mon téléphone et descends les escaliers tout doucement, il n'est que six-heure pile, je peux prendre mon petit déjeuner.

Je prends mes écouteurs que j'ai laissé sur le buffet qui est posé sur un meuble du salon, et le branche à mon téléphone, je mets le casque dans mes oreilles et met en marche la musique, ça me motiveras.