31.

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[ j'ai vraiment galéré à écrire ce chapitre par manque d'inspiration, mais j'ai réussi à écrire quelque chose de bien, j'espère qu'il vous plaira quand même. ]

Le ciel de Londres est sombre, je ne sais pas exactement quel heure il est, les lumières des lampadaires sont déjà allumées, éclairant l'un des quartiers de Londres. La nuit est magnifique.

« Dit, Harry ? »

« Hmm ? »

« Tu peux me chanter une chanson ? » Je demande.

Il tourne sa tête vers moi l'air songeur. Je rougis automatiquement, mais ne détourne pas mon regard du sien. En fait, le fait que la lumière se reflète sur son beau visage et fasse un effet sur ses yeux émeraudes me trouble. Il est là, comme l'un de ces garçons que l'on ne voit qu'ailleurs, sauf qu'il est devant moi.

« Laquelle ? » Il demande.

« Je ne sais pas, ce que tu veux. »

Cela sonne plus comme une question, je ne suis pas sur qu'il veuille chanter pour moi à une heure aussi tardive, mais j'ai comme ce besoin d'entendre sa voix là maintenant.

Il passe une main dans ses cheveux bruns dépeigné et détourne son regard du mien. Il observe un moment le ciel et un petit sourire s'affiche sur son visage.

There was a time when I was alone

Nowhere to go and no place to call home

My only friend was the man in the moon

And even sometimes he would go away, too

Je me concentre sur son timbre de voix qui résonne dans la nuit, ça sonne comme un comte, ses yeux sont rivés en face de lui, il ne détourne pas un moment son attention sur autre chose, il est si concentré sur les paroles de la chanson, à transmettre les émotions dans chaque mots qu'il prononce qu'il semble avoir crée son petit monde pendant un moment, alors je décide me laisser emporter dans la jolie mélodie. Je me concentre davantage sur ses lèvres qui se crispe lorsqu'il veut atteindre les aigus ou encore sur sa main qui forme un poing pour ne pas avoir besoin de la lever vers le ciel.

Harry n'a pas besoin de dire des mots pour t'apaiser. Ses mots sont comme un bonus en plus d'être là. Il a cette faculté de t'apaiser seulement en sa présence, dans ses gestes. Derrière ses yeux verts, il cache un monde remplis de couleur, où aucune couleur sombre démontrant quelque chose de négatifs vient s'incruster. Il a cette vision de voir des choses derrière son apparence, quelque chose que je n'ai pu trouvé ailleurs, pas parce que je suis asociale, parce que physiquement parlant, personne ne m'en inspirait jusqu'à l'heure.

Sa voix sonne comme le son du vent mélodieux en plein milieu d'une prairie, c'est agréable et plaisant. Comme lorsque l'on regarde le ciel étoilé une nuit de printemps.

« Alors ? » Il demande.

Mes yeux ne sont pas tournés vers lui, mais vers le ciel, les mains derrière le dos. Je marche lentement en poussant un soupir. J'aurais aimé que ce son reste un peu plus longtemps, j'aurais aimé qu'il chante encore un peu.

« C'était nul n'est-ce pas ? »

Au timbre de sa voix, je peux sentir de la panique enfouis dans ses cordes vocales. Je souris légèrement.

Fat // h.s. vfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant