HARRY
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Je laisse la musique m'emporter en regardant le paysage. C'est mon heure de pause, et j'en ai bien besoin pour être franc, depuis les rumeurs qui cours à mon sujet et au sujet de Diana, les regards ne cessent d'augmenter au fil des jours et c'est vraiment désagréable. Ca fait environs dix minutes que je suis ici à rêvasser.
« Harry, pourquoi tu n'es pas à l'intérieur ? » Je tourne ma tête vers une fille mais je me remets tout de suite à ma position initiale et pousse un soupir. Ce n'est rien d'autre que Courtney.
« Tu fais quoi ici ? »
« Je me balade. »
« Je me repose. » Je réponds simplement en continuant de fixer le ciel tout en enlevant mes écouteurs.
Elle glousse et s'assit près de moi, je roule des yeux et me concentre cette fois-ci sur mon téléphone.
« Tu n'es pas à l'aise ? » Elle demande.
« J'ai besoin d'être seul. » Je dis en espérant que ce soit suffisant pour qu'elle s'en aille.
« A la veille des vacances ? Harry, tu es vraiment un mec bizarre, tout le monde fait tout pour profiter du dernier jour pour être avec leurs potes et toi, tu restes seul. »
« Je ne suis pas tout le monde Courtney. J'aime être seul et puis c'est tout. »
« Arrête de dire mon prénom. » Elle rigole légèrement. « C'est gênant. »
Je hausse les sourcils. « On n'a jamais prononcé ton prénom ? »
Elle semble hésiter un moment de sa réponse et détourne son regard du miens. « Venant de toi c'est vraiment bizarre, je ne sais pas. »
Je sais qu'elle voit très bien où est-ce qu'elle veut en venir, son petit sourire en coin le montre très-bien.
« Harry. » Elle plonge de nouveau ses yeux bleus dans les miens. « Je vais t'avouer quelque chose – tu m'as toujours intrigué, il y a quelque chose en toi qui m'intéresse, ta façon d'être – je ne sais pas. » Elle fait une pause et mes yeux dérivent sur ses lèvres peintes en bordeaux. « Tu as un charme de fou que je ne trouve pas chez les autres garçons, et – c'est difficile de le dire pour moi – mais – je crois que je t'aime. » Un sourire apparaît sur son visage.
Je ne réagis pas le temps de me remémorer ses mots. Elle m'aime ? Courtney m'aime ? C'est la chose auquel je m'y attendais le moins, je la trouvais certes vraiment bizarre avec moi avec sa façon de s'approcher de moi si soudainement mais jamais, ô grand jamais je n'aurais pensé qu'elle a des sentiments pour moi. Je lâche un rire de stupéfaction la faisant froncer ses sourcils bien épiler.
« Pourquoi ris-tu ? » Je ne réponds toujours pas.
Seul le vent décide de remplir le vide qu'il y a entre nous ainsi que quelques sons de voitures qui deviennent plus présentes maintenant que je m'y attarde dessus. Je la regarde jouer dans ses cheveux d'une façon nerveuse, je ne l'ai jamais vu ainsi, elle qui a toujours été hautaine et sur d'elle.
« Tu ne réponds pas. » Elle dit en soupirant.
Je continue de la regarder attendant qu'elle dise que ce soit une blague pour que je puisse me soulager intérieurement. Mais elle agit physiquement, elle s'approche de moi sans que je ne m'en rende vraiment compte, son regard est fixé sur les miens et je n'aurais pas dût la regarder autant parce que je n'ai pas vu ses lèvres se poser sur les miennes.
Elle ne fait rien et je n'ai fait rien, mes yeux s'agrandissent de surprise mais je ne bouge pas, mon corps ne m'obéis plus. Elle bouge alors ses lèvres sur les miennes et je suis la cadence automatiquement, et nos lèvres finissent en harmonie. Je ne comprends plus ce qui se passe parce que mon cœur ne veut pas l'embrasser mais mon cerveau fait tout le contraire. Ses mains se posent sur mon visage alors qu'elle effleure mes lèvres avec sa langue pour de nouveau m'embrasser. Harry remet toi en question ! Je me dis à moi-même. Mais c'est comme un plaisir qui naît en moi, comme-ci que j'ai le plaisir de l'embrasser alors je place mes mains sur son visage alors que les siennes descendent sur mon t-shirt l'attirant plus vers moi.
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Fat // h.s. vf
FanfictionPour Diana Lewis, âgée de seulement seize ans, le lycée n'est pas vraiment une partie de plaisir. Des mots. Des rires. Des applaudissements. De la honte. Du dégoût. Des larmes. Ses journées se résumaient souvent à ça. Tout était devenu une simple ro...