Fat // h.s. vf

38.

[ j'écris beaucoup en ce moment, j'en profite parce qu'après je risque d'être occupée, alors autant faire avancer l'histoire tout en ayant de l'imagination. alors ne croyez pas sa louche si je déballe tout comme ça depuis trois jours. l'histoire touche bientôt à sa fin aussi, (fin heureuse! promis!). aussi cette histoire est plus quelque chose de morale, du genre tranche de vie, sur le quotidien de beaucoup de personne alors, j'espère avoir été jusqu'à ce chapitre, dans le thème!

P.S: LA FRANCE PASSE EN QUART DE FINALE! HÉHÉ!]

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« Stephan est de retour ! »

Voilà ce que j'entends depuis le début de la journée de la bouche de toute les élèves. Je ne me suis toujours pas mise à sa recherche d'ailleurs. Déjà parce que je suis en quelque sorte effrayée à l'idée de le rencontrer, mais aussi parce que la menace de sa mère me taraude dans la tête depuis déjà quelque temps. C'est seulement après une semaine d'absence que le blondinet décide de remontrer sa tête à tout le monde. Le fait est que, cela me soulage qu'il soit enfin de retour, je n'ai plus à me soucier de si il est encore vivant ou non, mais je peux à tout moment le croiser dans les couloirs. Par chance, je n'ai aucun cours en commun avec lui, je peux en conclure que je peux encore l'échapper.

Pourquoi j'essaie de l'éviter ? Alors que je voulais moi-même lui parler. Il y a de forte chance que sa réaction face à moi ne soit pas du genre : « Merci de m'avoir sauver, mon père est en taule et je vis tranquillement avec ma mère. » Est-ce que son père est partie en prison déjà ?

Je pousse un long soupire et me décide enfin d'arrêter de me torturer l'esprit. Je dois être davantage concentrée sur mes devoirs et moins sur mes problèmes scolaires et sociaux.

« C'est donc là que tu te caches ? » Une voix furieuse se fait entendre.

Je dépose mon stylo contre le marbre de la table et tourne lentement ma tête à ma gauche en poussant un long soupire. D'habitude, je fuis les problèmes en venant souvent à la bibliothèque maintenant que la documentaliste me connais très bien depuis cet incident. Mais j'ignorais que mon soucis comme un cher dénommer Stephan Parker viendrait de lui même dans un tel lieu.

Mon coeur se met à battre soudainement la chamade. J'avale difficilement ma salive, mes yeux toujours viré vers lui. Je ne suis vraiment pas prête à l'affronter. Ses airs graves et furieux me font déglutir. Il se mord la lèvre inférieur, semblant réfléchir à ce qu'il va bien pouvoir dire. Une chose est sûre, il n'est pas du tout reconnaissant envers mon aide.

« Explique-moi. » Il commence.

« Stephan – »

« Pourquoi t'as fait ça ? Mon père à faillit être envoyé en taule. » Il fronce des sourcils. « C'était ça ton aide ? T'as complètement déchirer ma famille. »

« Je suis désolée Stephan, la bonne nouvelle c'est qu'au moins ton père est encore avec vous. »

« Bien-sûr. » Il rigole amèrement. « J'ai été obliger de mytho aux flics, tu le sais ça ? Je voulais même pas mettre ma famille en danger, par ta faute, tout est gâché. »

« Stephan, tu – ne parlons pas de ça ici. »

« Je m'en fous maintenant ! » Il crie presque. « J'en ai rien à foutre ! »

Les élèves qui étudient par habitude dans ce lieu calme, détournent leurs regardes des feuilles de révisions pour s'attarder sur nous. Dans peu de temps, nous allons nous faire virer, je le sens.