Chapitre 36

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Point de vue de Jade:

Un frisson provoqué par un courant d'air froid me sort de mon sommeil, je me souviens meme pas m'etre endormi et encore moins m'être déplacée jusque dans cette chambre. Les rayons du soleils traversent les grandes baies vitrées et baignent toute la pièce d'une lumière tellement intense qu'elle m'aveugle à la seconde ou j'ai ouvert les yeux. J'enfouis mon visage dans mon oreiller et referme les yeux en essayant de retomber dans les bras de Morphée. Qu'est ce que ça m'avait manqué de juste..dormir. Je fronçe les sourcils dès que la musique "Criminal" de Britney Spears commence à jouer dans l'autre coté du mur. Ugh..ironique.. Je roule sur le dos et fixe le plafond en remarquant que je n'avais pas pensé à tous mes problèmes depuis que je suis réveillée. Tous les matins auraient pu etre comme ça si j'avais fait des choix différents. Je porte la main à mon cou et relache un soupir de soulagement dès que mes doigts entre en contact avec le collier d'Alejandro caché sous mon pull. Je savais que je ne le reverrai jamais si je l'avais donné à mon arrivée dans la prison, et puis de toute façon, il est hors de question que je me sépare de l'unique chose qui me relie à lui. Le refrain de la musique qui joue en fond me fit sortir de mes pensées, en me concentrant sur les paroles je me rendis compte à quel point c'est ridiculement vrai. Cette chanson est faite pour moi on dirait.. Je secouai la tete en baissant les yeux vers mes mains. Je continuai d'écouter le reste de la musique en pensant à Alejandro, qu'est ce qu'il peut bien faire maintenant? Est ce que..est ce qu'il est reparti au Mexique? Une part en moi veut qu'il y soit mais je ne peux pas faire taire celle qui aurait préféré l'inverse. J'ai pas eu de nouvelles de Giulia, c'est pas comme si j'en attendais de toute façon.

-Jade, je peux entrer? dit Adaline qui venait d'entrouvrir la porte.

Je n'avais meme pas entendu que ça avait toqué, je relevai la tete vers elle et haussa les épaules, c'est chez elle après tout, pourquoi demander. Elle referma la porte et s'avança vers moi. Elle hésita à s'asseoir sur le lit ou sur le fauteuil à coté. Voyant que je la dévisageai, elle choisi de prendre le fauteuil. Sage décision. Pensais je en détournant le regard vers l'exterieur. On resta plongé dans le silence, un silence très genant d'ailleurs. J'avais les yeux fixés sur l'immeuble d'en face comme si c'était la chose la plus interessante du monde.

-Jade, je suis désolée. Ton père et moi sommes désolé. Saches juste qu'on a fait ça pour ton bien..

Mon regard se reposa sur elle, j'hésitai à exploser maintenant ou plus tard. Mon bien vraiment? Elle jouait nerveusement avec son alliance.

-Dis moi quelque chose Jade, n'importe quoi.. Pose moi toutes les questions qui te traversent l'esprit. dit elle en relevant la tete vers moi. Elle paraissait tellement vulnérable à cet instant précis.

-Pourquoi? dis je en fronçant les sourcils, voilà, c'est l'unique question que je peux poser.

Elle se mordit la lèvres inférieure et détourna les yeux vers la lampe posée sur la table de chevet.

-A l'époque, ton père et moi venions de monde très différents, on suivait tous les deux des chemins, des parcours abyssaux. Lui étaient un élement très promtteurs au sein de l'armée de l'air et moi, je n'étais encore qu'une étudiante, j'étais à Harward et comme chaque année les plus jeunes des différents corps de l'armée venait assister à la fete nationale sur le campus.

Elle fit une pause dans son récit puis reprit la ou elle en était.

-C'est à cette soirée que ton père et moi nous sommes rencontré. Le lendemain il a du repartir pour la base où il avait été affecté et moi les examens venait de commencer. Nous sommes restés en contact tout le long de l'année et de l'année qui suivit, jusqu'à ce que j'obtienne mon diplôme. Entre temps, ton père avait été promu à la CIA. Il était excellent dans ce qu'il faisait, très intelligent. Son dossier ne pouvait qu'etre accepté.. On s'est installé ensemble et tout allait bien au début, jusqu'à ce qu'un jour le département qui travail avec le FBI veuille me recruter. Je n'étais qu'une avocate diplomée d'Harward, je savais ce que je valais, mais pas au point de rejoindre l'élite américaine. Ton père ne m'a pas empeché d'accepter mais il m'avais prévenu que je ne pouvais faire marche arrière une fois que j'étais dedans.

FAVELAS T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant