Ron était parti il y a environ deux jours, Drago aussi d'ailleurs, l'ennui avait envahit la demeure d'Hermione comme une invasion de cafards. Elle avait tenté de s'occuper de son mieux mais rien à faire , ni les livres, ni le ménage, encore moins le jardinage arrivaient à chasser le vide qu'il y avait chez elle.
C'est qu'une semaine plus tard, qu'un Malfoy haletant, couvert de sang, avait surgit dans le salon laissant la jeune femme sursauter de dégoût et de surprise.
Il chancela jusqu'à son fauteuil et se laissa tomber à ses pieds tel une poupée de chiffon.
Prise de panique, Hermione tenta de reprendre son esprit en mains et retourna le jeune homme sur le dos avant d'ouvrir rapidement sa chemise blanche virant au rouge à une vitesse incroyable.
Elle découvrit avec horreur de nombreuses plaies saignant comme si on lui avait planté des milliers de poignards. De nouvelles s'ouvraient à d'autres parties de sa peau qui n'avaient pas encore été charcutées.
La jeune femme connaissait se sort et en entendant gémir le jeune homme, elle se souvient qu'il avait déjà subit se sort là. Mais elle n'avait aucune idée de la manière de la quelle le soigner. Elle en tenta plusieurs mais rien à faire le jeune homme perdait du sang si rapidement qu'il devenait encore plus pâle qu'à son habitude. La jeune femme ne savait que faire, elle devait agir vite ou sinon Drago allait se vider de son sang.
Elle attrapa sur son étagère un livre que Harry avait oublié chez elle, un vieux livre de potions appartenant à Rogue , elle savait que ce sortilège avait été inventé par ce dernier.
Elle se mit à tourner les pages aussi vite qu'elle le pouvait avant de tomber sur la formule : sectumsempra , contre les ennemis.
Drago poussa un gémissement ce qui l'obligea à balader ses yeux d'avantage plus vite sur la page.
L'incantation qui servait à annuler ce sort ressemblait à une chanson ce qui arracha une grimace à Hermione. Mais bon, c'était pour la bonne cause.~
Dans son inconscience, Drago entendait un chant, une voix douce et mélodieuse qui semblait réchauffer son corps tout entier. Il ne savait localiser sa douleur car il avait l'impression qu'elle se trouvait partout au même moment. Au fur et à mesure que la voix continuait de chanter, il sentait son corps s'apaiser, se détendre doucement et tout se réchauffer à l'intérieur de lui même. Était-ce la mort qui l'enveloppait doucement avant de l'emporter à jamais ? Comment s'était-il retrouvé comme ça déjà ?
Ah oui.
En espionnant Weasley.
" Eh bien mon vieux , tu as le don de t'enfoncer dans le pétrin jusqu'au cou."
Pensa-t-il.~
Hermione veillait à côté du blond, dont les plaies venaient à peine de se refermer. Sa peau était rouge et les plaies profondes semblaient brûler. Elle avait tout désinfecté et avait vérifié le cœur du jeune homme. Il ne gémissait plus et semblait profondément endormi. La personne qui lui avait affligé de telles blessures méritait à en subir elle même. Drago était un être humain après tout.
Pour le soigner, elle avait dû le déshabiller, ce qui s'était avéré être une opération plus tôt délicate. Les doigts de la jeune femme avaient tremblé lorsqu'elle avait déboutonné sa chemise tachée et retiré son pantalon. A sa plus grande surprise le jeune homme n'avait même pas réagit. Deux baguettes magiques avaient glissé de la poche arrière de son pantalon. Elle en avait profité pour utiliser la sienne et le soigner, puis l'avait remise près de l'autre.
Avec son pouce, elle frotta doucement une goutte de sang sur la joue du jeune homme.
Les yeux de Drago s'ouvrirent doucement. Hermione eût pitié de lui, il avait l'air si faible, si fragile.
Il avait attrapé sa main et avait murmuré doucement , si doucement qu'elle pouvait à peine l'entendre.
- Hermione.
Son nom avait franchit la limite des lèvres du blond ce qui arracha un regard surpris à la jeune femme. Et pour toute réponse elle murmura sur le même ton:
- Drago.

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Forget Me.
Fanfiction{Dramione Fiction} " Quitte ton mari et fuis avec moi " C'est la seule phrase qui est restée gravée dans sa mémoire et ne s'effacera jamais. C'est la seule trace qu'il lui reste de lui...