Natasha avait de nouveau enfilé ses chaussures et décida d'aller récupérer un peu d'argent à la banque.
Le problème, c'est que lors d'une mission, si un agent à besoin d'argent, il doit aller à l'ambassade de son pays OU dans une fausse entreprise créer par son employeur.
L'ambassade reste la pire de toutes les solutions car elle ferait couler la mission.
Il ne restait donc plus que l'entreprise factice.
Mais là encore, il y avait un problème. Créer une entreprise factice coûte énormément d'argent. Ayant déjà une ambassade à Budapest, l'entreprise où devait aller Natasha en était une vraie mais remplie d'agents sous couverture qui la reconnaîtraient.
Ce genre de plan ne lui plaisait pas du tout. Ils la connaissaient, mais pas elle. C'était très dangereux.
Mais elle avait besoin de cet argent, elle décida donc d'y aller.
Il était 21 heures, là où elle devait se rendre ne fermerait qu'à 23h grâce au roulement des employés.***
Natasha entra le plus naturellement possible.
Malgré tout, elle observait... Tout. Quelque chose clochait... Elle en était sûre.
Chaque employer, chaque employeur, chaque client, chaque caméra.
- Tu es parano ma pauvre ! Pensa t elle.
Elle était dans une file et attendait patiemment.
Soudain toute la situation se retourna.
L'homme d'entretien sorti un revolver de son seau, trois clients et deux employés sortirent aussi des armes plus ou moins grosses.
- Couchez vous tous ! C'est un ordre ! Cria l'un des clients.
- Génial ! Manquait plus que ça ! Pensa Natasha légèrement angoissée.
Alors que tout le monde levaient les mains en tremblant et en pleurant pour certains, Natasha, quand à elle, s'asseya dans un coin d'où elle pouvait tout voir.
- Bon Nat, va falloir que tu trouves un plan... Réfléchit elle.
Elle observa les hommes. Ça n'était pas des pros c'était clair. Mais ça devait être des bons combattants vu leur posture...
Ils avaient certainement d'autres armes que celles qu'ils montraient à tout va pour terroriser le commun des mortels.
La jeune femme passa sa langue sur ses dents supérieures en réfléchissant.
- Toi ! Prends trois hommes et va voir s'il n'y personne d'autres. Hurla le chef.
- Génial plus que deux pour nous surveiller. Pensa t elle.
Elle se leva discrètement et passa derrière le guichet et suivie les quatres hommes. Ils s'étaient sûrement séparés.
Elle en retrouva un, c'était un faux client. Il dans la cage d'escalier, et effectivement, il était seul.
Natasha lui sauta dessus par surprise.
Elle le bouscula contre le mur et lui asséna un coup de coude sous le menton. Elle attrapa son t-shirt et le fit s'assomer contre la rembarde en béton de l'escalier.
Il perdu connaissance, elle l'attacha avec le scotch qu'il y avait dans la pièce d'entretien qui se trouvait au pied de l'escalier.Elle partie discrètement pour trouver les autres.
Elle se trouva face à une porte fermée avec une partie en plastique en haut qui lui permettait de voir de l'autre côté.
- Et merde !
Ces trois là étaient ensemble...
- Va falloir la jouer bourrin. Pensa t elle.
Elle ouvrit le plus discrètement possible la porte quand il avait le dos tourner et se cacha derrière un meuble de la pièce.
Évidemment, ils avaient tous gardé leurs armes sur eux.
Elle passa sa main à l'aveuglette sur le meuble en restant derrière.
Un coupe papier ! Pas mal...
Elle le fit tourné entre ses doigts pour le positionner le plus fermement possible dans sa main.
Elle avança à pas de loup accroupie vers eux.
D'un bond elle se jeta sur le plus costaud et lui lacera la gorge en monta sur ses épaules. Avec un geste habile, quasiment félin, elle attrapa son revolver et tira sur l'un des deux derniers en pleine tête pendant que celui qu'elle venait d'abattre tomber au sol.
A la seconde ou elle toucha de nouveau le sol, elle accroupie un genou à terre, elle pivota vers le dernier et lui lança le coupe papier en plein torse.
Elle resta le bras tendu sans bouger et reprit son souffle.
Elle leva les yeux vers la caméra.
Le voilà le problème : elle était immobile, comme toutes les autres, quelqu'un les contrôlait donc à distance ou les avait carrément éteintes.
Elle quitta la pièce, elle devait sauver les otages.
Il ne restait plus que deux braqueurs.***
Après avoir repri aussi discrètement sa place qu'elle l'avait laissé, elle observa les deux braqueurs.
Apparemment la situation avait changé. Pendant qu'elle était partie tout était devenu plus tendu. Sûrement à cause de l'absence d'une quelconque réponse venant de leurs... Collègues.
Natasha fronçait les sourcils en regardant la scène qui s'offrait à elle :
Un des braqueurs avait frappé un des vigiles et lui avait probablement provoqué une hémorragie internne causée par deux voire trois côtes cassées.
Il avait laissé le pauvre homme inconscient dans un coin.
La jeune femme serra les dents, elle jeta un coup d'oeil à un jeune homme qui devait travailler là et qui n'était sûrement pas un agent. Il l'a regardait avec insistance pour capter son attention quand elle le regarda il déclara :- Ne faite rien mademoiselle. Vous ne pouvez rien faire face à eux. Ne vous sacrifier pas...
Natasha lui fit un clin d'oeil.
Elle se leva bien droite et mit ses doigts à la bouche pour siffler distinctement.
- Hé toi !
Elle croisa les bras et prit une position bien encrée dans le sol pleine d'assurance.
- Cet homme a besoin d'une ambulance. Alors tu va en appeler une, chéri.
- Rassis toi conasse.
- Oooh... Non non non... T'aurais pas du dire ça chéri ! ...
Elle fit mine de le plaindre.
- Parce que tu viens d'insulter une Ruskov. Et les Ruskov n'aiment pas qu'on les insultes...
- Ah ouais ? Fit le braqueur en la visant avec son revolver.
- Soit un homme. Poses tes armes et viens te battre.
Les deux braqueurs rièrent.
- Bon puisque tu as peur, tu peux venir avec ton ami si tu veux. Mais c'est bien parce que c'est toi ! Déclara t elle avec un sourire en coin.
Elle recula jusqu'à se retrouver contre le mur.
Le premier qui l'attaqua, l'attrapa à la gorge, elle lui asséna un coup de genoux bien placé et l'assoma en quelques secondes, elle allait lui donner le coup de grâce quand une petite fille cria :
- Attention, la jolie dame, derrière toi !
Elle recula son coude de toute ses forces et ce dernier arriva dans le ventre de son second assaillant. Elle pivota vers lui et lui mit un belle droite, elle fit ensuite une roue arrière et l'assoma d'un coup de pied.
Elle attacha les deux hommes et déclara en même temps à l'homme avec lequel elle avait discuté quelques secondes plus tôt :
- Appelez la police, et, /elle regarda la main de l'homme/ votre femme, elle doit s'inquiéter.
Elle se dirigea vers la petite et embrassa sa joue.
- Tu es ma coéquipière maintenant. Merci de m'avoir aidé !
Elle lui fit un clin d'oeil et souria.
Elle sortie et disparue dans la pénombre.
Parmi les étoiles dans les rues de Budapest.
VOUS LISEZ
The beginning : Budapest
AcciónUne ruskov et un Yankis, une espionne et un criminel. Une ville. Une mission. Tous deux trahis, ils vont devoir se mettre d'accord pour sauver leur peau. Prêt pour l'aventure ?