Chapitre quinze Pleurs

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Lorsque la mère d'un humain pleure, l'âme le sais. Ce n'est pas le genre de choses qui s'explique aisément, mais on le ressent au fond de nous.
Ma mère pleure souvent...
Quand j'étais encore jeune, de corps et d'esprit, je recevais beaucoup de bulle de douleur et de compassion envers ma mère. Ça me faisait du mal de la voir malheureuse. Mais a quelque part, tout au fond, j'étais agacé.
Ma mère a toujours pleuré très bruyamment et ça m'a, depuis longtemps, semblé égoïste. Je suis consciente qu'à la base, beaucoup d'aspects de ma mère me semblent égoïstes, mais encore une fois, je le sens vraiment.
Mais peut-être ai-je simplement toujours été un peu jalouse d'elle. De ses pleurs...
Parce qu'A a énormément de difficulté à s'exprimer... Sa mère, elle, hurle pratiquement. Du plus profond d'elle-même, elle émet les sanglots bruyants qui m'irritent tant. Parfois, même souvent, ses pleurs empêche au sommeil de trouver refuge chez A. Je le sais puisqu'en tant qu'âme, les nuit d'insomnie son très dures à supporter.
Les brèches de temps se font plus fréquemment et des pensée lugubres traversent au dessus de nos têtes.
Je déteste l'insomnie.
Je déteste les pleures bruyantes de ma mère.
Je déteste l'égoïsme de ma mère.
Je suis persuadé qu'il est possible pour elle d'enfoncer sa tête dans l'oreiller. Comme ça, les sons se feraient moins intenses...
Je veux seulement dormir...

Le parcours d'une âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant