Chapitre cinq Depression

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Aujourd'hui, moi et quelques milliers de personnes sommes parti sur une autre route... Je n'y comprend rien.
Samuel a voulu s'éloigner des zones négative dans sa vie. J'en fais parti. Je crois que le sentiment lourd et douloureux qui me poignardait depuis tant de temps se nomme dépression. Maintenant que je l'ai compris, j'entreprends une route périlleuse. Mon innocence s'est envolée...
Je ne savais pas qu'une âme pouvait pleurer, mais je pleurs. Depuis que je suis sur cette route nommée dépression, je pleurs. Des milliers de personnes sont autour de moi, sur la même route et pourtant je me fait bombarder de solitude. Je ne comprend pas comment j'ai fait pour en arriver là.
Depuis que Samuel est parti, j'utilise de façon excessive ce moyen nommé auto-mutilation. Tout les jours pour être exacte.
A à commencé à faire quelque chose qui, sans que je puisse comprendre, m'enlève temporairement ces bulles de solitude. Je crois que les corps humains nomment ça de la musique. Peu importe ce que c'est, ça m'affecte directement et je ne veux pas que ça cesse.
J'ai entendu dire que lorsque l'on suit cette route sans tenter d'en sortir, nous devenons néant. Vous savez ces âmes qui restaient immobile, sans raison d'être? Eh bien ce sera moi, si je ne me bats pas. Mais en toute honnêteté, je ne sais pas contre quoi je pourrais me battre...
Je ne comprend rien.
Pourquoi tout ça m'arrive?

Le parcours d'une âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant