Qui es-tu?

Chapitre 6

Chapitre 6 les gugusses! J'éspère qu'il vous plaira! Un autre Louis se présente! Merci à ceux qui me lisent!

/!\Ps: écouter "Imossible" de James Arthur en lisant! Sa décris parfaitement le chapitre! (je sais j'avais mis se ps dans le chap 5...je m'étais lourdement trompée^^)

Bref je vous laisse! <3

PDV Louis

Je fumais. Sérieusement ? Oui. Je fumais. On en avait beaucoup parlé avec ma mère. Sur le fait de fumer. Elle disait qu'elle ne comprenait pas l'intérêt de fumer "pour le style". Mais maintenant je comprenais. Je ne fumais pas "pour le style", je fumais pour oublier. Pour l'oublier. Au début lorsqu'elle était partie, je n'avais pas compris. J'étais resté planté comme un abruti au milieu de la forêt pendant un bon moment. J'avais cligné plusieurs fois lentement des yeux pour être sûr de se qu'il m'arrivait. Que tout cela était réel. Puis j'ai compris. Ça m'était tomber dessus, d'un coup. Elle était partie en me laissant seul. Alors je m'étais écroulé au sol et je suis parti dans un fou rire nerveux. Après de longue minute, je m'étais brusquement levé et j'étais parti chercher mon vélo presque en courant. Je l'ai enfourché et j'ai foncé au tabac du coin. Je ne savais pas d'où me venais cette idée de fumer, mais je n'avais pas cherché à savoir. J'avais failli me faire renverser par des voitures plus d'une fois, mais je m'en contre-foutais à ce moment. Je n'avait qu'un seul but : fumer.

Je ne savais pas trop quoi ressentir. De la colère ? De la tristesse ? De l'amertume ? Du dégoût ? De l'incompréhension ? Probablement tout cela en même temps. Et jusqu'à présent je ne savais pas.

Après avoir acheter un paquet de cigarette, j'étais rentré chez moi dans le même élan de frénésie. J'étais dans un monde parallèle. J'avais jeté mon vélo devant ma maison. J'étais entré en trombe en claquant toutes les portes sur mon passage. Je m'étais enfermé dans ma chambre. Ma mère avait déjà essayer de me faire sortir et de me parler, juste avant, mais je n'en avais rien fait. Maintenant je fumais adossé à ma fenêtre ouverte.

Je n'arrivais pas à me la retirer de la tête. C'était insupportable. J'étais dans un monde parallèle. La douleur était tel que je me sentais comme anesthésié. Je revoyais ce film en boucle. Elle qui me disait qu'elle ne pouvait pas, et elle qui me fuyait. Pourquoi ? J'aurais bien voulu savoir. Pourquoi était-elle partie ? Qu'avais-je fais de mal ? Ces questions me torturaient. J'aurais donné n'importe quoi pour l'oublier ne serais-ce qu'une seconde. J'avais beau m'y efforcer, c'était impossible. Pire que la première fois où j'avais essayé. Je fumais cigarette sur cigarette sans me soucier du temps qui passait. J'étais complétement déconnecter. C'était fou la puissance de la douleur mélanger à de simple cigarettes... Lorsque j'en fini une, j'attrapai mon paquet et en pris une suivante. J'en étais à la moitié. La première que j'avais fumée je m'étais presque étouffé, mais j'avais vite pris la main. Je cherchai mon briquet dans la poche de mon jeans et alluma ma cigarette. Là quelqu'un toqua à ma porte. Mais je n'en fis rien.

-Louis ouvre !

Je connaissais cette voix. C'était ma sœur. Comment avais-je pu encore une fois l'oublié ? Elle m'était complétement sorti de la tête. Étant donné que je ne la voyais pas souvent, j'allai déverrouiller la porte sans pourtant l'ouvrir. Je retourna à ma fenêtre et continuai à fumer. Quand ma sœur entra, elle toussa et se figea.

-Louis tu fumes, me dit-elle comme si je ne réalisais pas se que je faisais.

-Bonjour à toi Béatrix.

-Depuis quand tu fumes ?! s'énerva-t-elle.

-Aujourd'hui.

Elle s'approcha rapidement de moi, me prit la cigarette des mains et l'écrasa dans le cendrier. Je la laissai faire. Lorsqu'elle vu le nombre de cigarette qu'il y avait dans celui-ci elle écarquilla les yeux.