Des heures, des jours, des semaines, des mois étaient passées. Les choses avaient changées, mais en y repensant à deux fois pas tant que sa... Plus précisément, moi j'avais changé. Mon comportement avait changé, mon regard avait changé. Mais elle non. Elle étais immobile, figé comme dans du marbre depuis plus de deux mois.
Charlie.
Cela me faisais étrange de l'appeler par son prénom. Je m'étais habitué au surnom que je lui avait attribué "la fille du bois". J'aimais bien ce surnom. Mais j'aimais d'autant plus son prénom. Charlie. J'aimais parce que cela me donnais l'impression de la connaître sous son vrai jour. J'aimais parce que c'était elle. Ce n'était plus une parmi les autres, mais c'était elle. Elle, unique. Charlie. Mais j'aimais par dessus tout l'effet que cela me faisais quand je l'appelais par son prénom. J'avais donc passé des jours à le répéter dans ma chambre, dans la sienne ou dans la forêt.
Je n'avais jamais ressentie se genre de sensation. Je n'étais pas le genre de gars qui courrais après les filles. Non, moi c'était le contraire. Les filles me courrais après. Mais je n'aimais pas jouer au chat et à la souris alors je les laissais jouer toutes seules. J'avais évidemment eu une petite amie. Pendant deux ans. Elle s'appelait Theresa. Notre histoire c'était terminé il y a un peu plus d'un an. Elle s'était terminée comme toutes les histoires cliché, mais à un détail près, c'était elle qui m'avait trompé et non moi. La plupart du temps c'est le mec qui déraille, eh bien il faut croire que soit je ne suis pas se genre de mec, soit c'est littéralement faux et cliché. Tout sa pour dire que nous avions eu une bonne relation Theresa et moi (jusqu'à ce fameux jour) mais jamais je n'avais ressentis ce truc lorsque je prononce le nom de Charlie. Avec Theresa c'était comme une routine, comme si on avait toujours vécu ensemble. C'était ennuyant. Là c'était différent. Certes je n'étais pas avec Charlie et j'avais aussi cette sensation de la connaître depuis toujours, mais je savais que jamais je ne m'ennuierais d'elle.
Ce matin d'hiver où elle m'avait annoncer qu'elle s'appelait Charlie, j'ai senti comme une certitude, un rapprochement. Son prénom me liait à elle d'une manière spéciale. Pourtant je ne pourrais dire laquelle.
Je me souviendrais toujours de ce matin. Chaque sensation, chaque souffle, chaque bruit était encré dans ma mémoire.Flash back
Sa respiration redevenait normal. Je déposa un baiser sur sa tempe et je la souleva. Elle était faible, pâle, maigre mais surtout congelée et trempée. Je la portais jusqu'à ma voiture. Malheureusement je n'avais pas pris de couverture, alors je la déposais simplement sur la banquette arrière de ma Mercedes. Je me rappelais que j'avais laisser ma veste sur la barrière de bois, mais je n'avais vraiment pas le temps de retourner la chercher: il fallait que j'emmène Charlie au chaud. Je roulais rapidement, je me fichais de savoir si les feux étaient rouge ou vert et encore moins des limitations de vitesse.
Je regarda dans mon rétroviseur. Elle n'avais pas bougé depuis que nous étions partit. Elle regardais dans le vide.
-Louis? dit une voix frêle derrière moi.
-Oui? répondis-je rapidement.
-J'ai froid...
Puis elle se tut. Non, non, non! Il ne fallait pas qu'elle perte connaissance! Il fallait que je trouve un moyen de la garder éveiller.
-Charlie? demandais-je.
-Mmh?
-Il ne faut pas que tu t'endormes. Parle moi, dis quelque chose.
-Mais je suis tellement fatiguée...
Je la regarda une nouvelle fois dans le rétro. Elle fermais les yeux. Elle était de plus en plus pâle et ses lèvres devenait violette.
-Tu savais que cette robe de nuit te vas à ravier? dis-je pour la distraire.
Elle eu un petit rire presque imperceptible.
-Ah bon? Je trouve qu'elle est affreuse. Cette dame a un goût vraiment bizarre....
-Quelle dame Charlie?
-La femme d'Albert...
De qui parlait-elle? Qui étaient Albert et sa femme? Il fallait qu'elle me raconte de qui c'était passé durant ces deux jours où j'avais passé mon temps à la chercher. D'ailleurs il fallait que j'avertisse la police comme quoi je l'avais retrouver. Nous arrivions à la maison. Je ne pris pas la peine de me garer. Je sortir en troisième vitesse et pris délicatement Charlie dans mes bras qui se laissais faire comme une poupée de chiffon. Elle posa sa tête contre mon torse.
-Ne t'endors pas Charlie, la suppliais-je presque.
-Où sommes nous?
-Chez moi.
-Mmh...
Elle ferma doucement les paupières, sa respiration devient lente et régulière. Non... Je monta dans ma chambre, déposa Charlie sur mon lit. Je la déshabillais, puis lui enfilais un de mes t-shirt. Je fit mon possible pour lui sécher les cheveux, je la couvrais et parti faire une bouillotte. Lorsque je fut en bas, je vis Béatrix. J'étais tellement pressé que je ne l'avais même pas remarqué.
Ma sœur était debout au milieu du salon et me regardais étonnée.
-C'est elle? demanda-t-elle.
Je hochais de la tête puis dis:
-Je vais lui faire une bouillotte, elle congelé.
-Elle dors?
J'aquiaisais une nouvelle fois de la tête.
-Je vais aller monté la voir, déclara Béa.
-Merci.
Je fis bouillir de l'eau et quand se fut prêt je montais. Béatrix était assise au bord du lit.
-Elle n'est vraiment pas bien. On ne devrais pas la garder ici, elle est sûrement en hypothermie.
Je regardais ma sœur avec de grand yeux. Mon cerveau marchait à trois cent à l'heur. J'attrapa mon téléphone.
-Tu fais quoi? me demanda Béa.
-J'appelle une ambulance.
J'expliquais tout en détail à l'ambulancier. Il me dit qu'il serais là dans moins de cinq minute. Ces cinq minute était les plus longue de toute ma vie. Je ne savais pas quoi faire. La seule chose était d'attendre, mais je ne pouvais pas "ne rien faire". Lorsqu'enfin j'entends les sirènes, tout se passa très vite. Ils embarquèrent Charlie. J'entre moi aussi dans l'ambulance. Béatrix me dit qu'elle me rejoindrais en voiture. Et nous partîmes. Les sirènes retentirent une nouvelle fois jusqu'à l'hôpital, cet affreux endroit où je ne savais pas que j'allais y passer le reste de mon temps.Fin du flash back
Bip,bip,bip...
Toujours se même bruit. Régulier et incessant. J'en pouvais plus. Ça me rendais fou. Je n'arrivais plus à réfléchir correctement. J'étais assis sur mon éternel fauteuil blanc, dans cette éternel chambre blanche. Une infirmière entra, vérifia les perfusion et sorti sans un mot. Au début le corps médical ainsi que ma mère avaient essayer de me faire sortir. Ils disaient qu'il y avait des heures de visites et qu'il fallait les respecter. Mais je leur avais vite fait comprendre que je restais et que c'était non négociable. Ils avaient fini par comprendre et surtout ils avaient remarqué que j'étais en quelque sorte sa seule famille. Alors depuis deux mois et cinq jours je jonglais entre les cours et l'hôpital. Je tenais compagnie à Charlie. Je ne savais pas si elle m'entendait, mais j'étais persuadé qu'elle sentait ma présence. J'avais confiance en elle.
Après l'avoir transporté à l'hôpital, elle avait dormi toute une journée. Puis elle s'était réveillé, mais le médecin avait dit qu'il était préférable qu'elle reste encore une nuit en observation. Alors elle étais resté et ils m'avaient littéralement jeté de l'hôpital, pour me rappeler quelques heures plus tard. Charlie était mal. Elle était fiévreuse. Et cette fièvre c'était empirée au file des jours. Charlie délirais complètement. Elle disait surtout qu'elle ne voulait pas mourir ou qu'elle ne voulait tuer personne. Je n'étais sûr de rien, tellement se qu'elle racontait n'avait ni queue ni tête. Son état empirais gravement. Le médecin avait donc décidé de la mettre en coma artificiel. Et depuis ce jour, Charlie sommeillait immobile comme jamais. Elle était toujours là, quelque part, j'en étais sûr. J'attendais juste qu'elle se dévoile.•••••••••••
Eh voilà! Long chapitre! Je l'ai lu et relu alors j'espère qu'il vous a plus!---> Important!!
Comme vous l'aurez constatez, beaucoup de temps c'est écouler depuis la "révélation"... Je renommerais peut-être les chapitre, mais jusqu'au 8 c'est ait un peu comme une introduction (la partie numéro 1). Là commence la deuxième (en quelque sorte), toute l'histoire commence vraiment maintenant alors ne lâchez pas!!
Merci et encore merci pour tout ces vu !!!
Merci au personne qui on voter! Ça m'a fait très plaisir et m'encourage à continuer!
Bisous le gugusses! <3<3
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Qui es-tu?
Romance~ Elle étais là. Comme avant, avec ses long cheveux bleu et ses yeux gris. Elle me rendais littéralement fou. J'en pouvait plus. Je voulais savoir. Je devais savoir. Alors je lui demanda d'une voix désespéré: - Qui es-tu? ~ L'histoire d'un garçon au...