Chapitre 10

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Flash back (deux semaine après la mise en coma artificiel)

J'insistais. Je priais. Je promettais. Je suppliais. Je pleurais. Je criais. Je jurais. Rien. Silence. Blanc. Rien, pas un geste. Je voulais juste un signe de vie, mais rien. C'était le vide total. Seul l'infernal bruit de la machine résonnait dans la pièce. Les médecins avaient dis qu'elle devrait se réveille après 3-4 jours mais là ça fait déjà deux semaine qu'elle "dors". Je ne savais pas si je devais y croire. Dormait-elle vraiment? Je refusais de voir le pire en face. Et si on débranchait toutes ces machines qu'il l'aidait survivrait-elle? Son cœur battait, certes, pourtant le doute ne faisais qu'accroître en moi. Je voulais avoir la certitude qu'un jour elle se réveille.
Les médecins m'avaient dit qu'il fallait être patient, mais la mienne avait des limites. Et de toutes façon je détestais ces toubibs. Ils mentaient comme ils respiraient. Tous, sans exception. Ils ne faisaient que "supposer" et cela m'étais insupportable. Je devais savoir. J'avais le besoin d'être sûr. Je détestais se sentiment de doute incessant. Je devais être fixé. Savoir si je pouvais me permettre d'espérer, si il y avait ne serait-ce qu'une minime chance. Mais ce "on ne sait pas" était pire que tout. Pire que la mort. C'était comme si ils m'annonçaient sans cesse que Charlie était à demi vivante. C'était affreux, insupportable, insoutenable. Je ne savais pas quoi penser.
Deux semaine que je tournais dans cette chambre comme un lion en cage. J'avais envie d'hurler ma frustration. De me réveiller de ce cauchemar. Je devenais fou à lier. Et même j'aurais préféré me savoir fou et que j'aie tout imaginer, que tout étais dans ma tête. Mais la vérité revenait en force à chaque fois plus violente, plus vrai. Elle était comme un coup de couteau qui me coupait le souffle. Elle était en fait pire que tout. Charlie était dans le coma, qui plus est par ma faute. Ça me tuais littéralement. J'avais tout foiré, ou plus exactement j'étais un enfoiré. Je n'aurais jamais dû insister pour qu'elle m'explique qui elle était. Je n'aurais jamais dû revenir la voir.Je n'aurais jamais dû l'embrasser. Je me souviens de ce qu'elle m'avait dit le jour où elle était parti: «Je n'ai fait que des erreurs dans ma vie. Et avoir pris la décision de te connaître à probablement la pire...je suis une erreur...». Mais en fait elle se trompais sur toute la ligne. Ce n'était pas sa faute, mais la mienne. C'était moi qui aurais dû voir que cette relation était mal-saine. Que Charlie en souffrait. Et maintenant encore. C'était moi qui devrais être couche dans se lit. Elle ne méritait pas ce sort. Je me haïssais.

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Désolé de ne pas avoir publié plus tôt... je vous promet de le faire plus souvent à partir d'aujourd'hui!! Bisous!!

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