Chapitre 1

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PDV Garçon
Je m'étais arrêter pour répondre à un appel que finalement je peu pas. Je m'apprêtais à partirent lorsque je la vu. Blanche comme neige, recroquevillée. Elle tenais ses jambes en position du fœtus. Elle semblait trembler. Elle avait un regard vitreux et terrorisé. Pourtant il n'y avait pas de quoi avoir peur... Il fessait jour. Peut-être tout ce monde? Elle était peut-être claustrophobe? Elle ne faisait pas de crise d'apoplexie, c'est plus violent. Elle étais ainsi au milieu de la place du marché. Le monde passait à côté d'elle sans la remarquer. Ils ne se donnaient même pas la peine de lui jeter un coup d'œil. Je me sentais mal pour elle. Je ne savais pas quoi faire... Aller la voir? Et après? Je ferais quoi?
Je resta ainsi à me demander si j'irais l'aider pendant bien 5 minutes. Je me décida quand même à aller la voir. Juste pour lui demander si ça allait et si elle répondais "oui", je partirais.
C'est ce que je fis. Arriver près d'elle, je m'accroupis et me mis à sa hauteur. Elle regardais devant elle,les yeux fixer sur quelque chose qu'elle ne voyait probablement pas. Je souris et lui demanda gentiment:
- Sa va?
Elle dit oui de la tête. Silence.
Je demanda tout de même:
- T'as besoin d'aide?
Elle secoua la tête, l'air de dire non. Elle n'avait pas besoin d'aide. Mais je voyais bien qu'elle n'allait pas bien. Alors j'insistais:
- Tu es sûre?
Elle secoua de nouveau la tête disant oui. Mais je resta quand même là. À la regarder et rien faire. Son état ne changea pas. Donc je la pris par les épaules et la leva. Elle ne réagit pas. Du coup, je l'emmenait à un banc, un peu plus loin. Je l'assis doucement puis je me mis a côté d'elle et mis mon bras autour de ses épaules.
Elle avait toujours le regard terrifié. Mais elle ne tremblait plus. Je commença à la rassurer en lui disant qu'elle n'avait pas à avoir peur, que tout allait bien et que j'étais là. Elle devait me prendre pour un fou...Après une demi-heure, son état ne changeait pas alors je commençais sérieusement à m'inquiéter. Je pris son sac et fouilla dedans. Quand je trouva son téléphone je voulu accéder au contacte mais il était verrouillé. J'allais tout de même pas appeler les urgences alors je lui demanda:
- Tu arriverais à me faire ton code? Je voudrais appeler un de tes proches.
Rien. Elle ne dit rien. Soudain elle tourna la tête vers ma direction, me regarda dans les yeux et me questionna:
- Pourquoi?
- Pour appeler quelqu'un, répétais-je.
Elle secoua de la tête comme si je ne comprenais rien.
- Non, pourquoi tu m'aide? Pourquoi tu reste?
Sa question me désarçonna. C'est vrai ça, pourquoi je l'ai aidé? Pourquoi je suis là? Et surtout pourquoi je suis resté? Je fronça les sourcils baissa le regard.
- Je...je sais pas, réussis-je à dire.
Elle continuait à me fixer et elle déclara:
- Alors quand tu le saura, tu me le dira.
Et elle se leva, frêle, et partit. Je resta encore un moment puis je rentra chez moi, comme je l'avais prévu avant de m'arrêter vers elle. La journée passa. Je me posais beaucoup de question, que se soit sur la fille ou mon comportement envers elle. Le soir quand je coucha, je m'endormis et l'oubliais.

Qui es-tu?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant