Chapitre 11

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J'ai passé mon dernier examen du bac. J'espérais avoir réussi, mais au fond cela m'était égal parce que je savais que mon avenir était déjà tracé. Oui, j'allais bientôt hériter de l'immense entreprise de mon père. J'aurais dû déjà l'avoir, puisque j'ai 19 ans, mais j'avais négocié avec ma mère que je finirais d'abords mes études et seulement après je m'occuperais de B&L Entreprise. Donc à mes 20 ans j'allais "recevoir" ce colosse. Pourtant ça ne me dérangeais pas, l'entreprise était dans le milieu pharmaceutique. Il y avait deux section. Une produisait des emballages pour médicament et pilules et l'autre section fabriquait des prothèses de tout genre. Je ne connaissais pas grand chose de ce milieu mais de toute façon j'allais gérer toutes la partie marketing et j'aimais tout ce qui touchais à l'économie. J'avais passé beaucoup de temps dans les bureaux de mon père de son vivant, donc j'avais deux trois notion.
J'aimais bien passé mes journée là bas, dès que je le pouvais. J'aimais être avec mon père. C'était un bon père. Il était impliqué autant dans son travaille que dans sa vie de famille. Certes, il n'était que rarement à la maison, à cause des voyage d'affaire et des conférences. Pourtant je n'avais pas l'impression d'avoir manqué d'une présence paternel.
Il n'avait pas que des amis dans son travail, je dirais même qu'il avait plus d'ennemi au désespoir de mère. Je me souvenais encore lorsqu'il me disait «Tu sais fiston, il vaut mieux bien connaître ces ennemis que ces amis.» Mais malheureusement il devait ne pas assez les connaître, puisqu'un il avait disparu du jour au lendemain. Il était alors au Mexique et puis poff portée disparu, puis mort. La certitude de sa mort n'était pas entière, mais après huit ans d'absence je ne pouvais douter de son décès. Alors depuis mes 12 ans ma mère s'en occupe avec mon oncle. Je ne l'aime pas celui-là. Il est vicieux et avare. Il a été très content quand dans le testament de mon père il était mentionné qu'il devait aider à la gestion de B&L Entreprise. Évidemment ce moment de bonheur avait été de courte durée puisque l'entreprise m'étais destiné. Je savais très bien que lorsque, dans deux semaine, elle m'appartiendrait il ferais tout pour la récupérer. Et cela faisait depuis quatre-cinq ans que je m'y préparais. Je savais qu'il irais jusqu'à me coller un procès, et en le gagnant ce sera en quelque sorte une preuve que je serais digne de l'œuvre de mon père. Je voulais montrer de quoi j'étais capable, je ne voulais pas que les journaux écrive n'importe quoi. Je veux faire honneur à mon père.

Aujourd'hui je devais visiter plusieurs appartement. J'avais décider de partir de chez moi et d'emménager en ville pour être plus près de mon futur bureau.
J'étais assis et je lisais.
Ma mère et Béatrix entrèrent dans la chambre d'hôpital.
-Louis, il vas falloir partir, déclara ma mère.
Les deux femmes avaient insister pour visiter avec moi les différents appartements.
-Comment va-t-elle? demanda Béa.
-Constante, déclarais-je.
Je répondais toujours la même chose depuis deux mois. Les choses évoluaient et changeaient évidemment, mais la plupart de temps, soit j'en avais simplement marre de monologuer, soit ces changement étaient trop infime pour que des gens qui ne reste pas sans cesse à côté de Charlie ne le remarque. Par exemple au début les médecins avaient dû la brancher sous assistance respiratoire, puis elle n'en avait plus eu besoin. Mais aussi elle bougeait les yeux sous ses paupière. Ce n'était rien mais pourtant immense, par ce que cela prouvait qu'elle était en vie.
Nous partîmes laissant Charlie seule. Je n'aimais pas la laisser seule et je savais que ces deux prochaines semaines je ne pourrais pas être à l'hôpital et aussi souvent que je le voudrais. Après avoir visiter plusieurs appartement. Je me garais devant un immense immeuble vitrée. Je savais que l'appartement était dans les hauteurs mais rien de plus et ceci m'avait intrigué. Béatrix avait râler et m'avait dit que c'était une perte de temps et qu'il y avait des milliers d'autres endroit beaucoup mieux et qu'il était tard et qu'elle voulait rentrée, mais j'avais insisté, alors elle était rentrée avec ma mère.
Un homme en costard attendait devant l'entrée du building.
-Bonsoir Monsieur Chevalier, me salua-t-il.
-Bonsoir Monsieur...
-Maillard, Mathieu Maillard, compléta-il.
Nous entrâmes dans le bâtiment et prîmes l'ascenseur.
-Vous chercher un appartement en ville? demanda-t-il.
-En effet, je voudrais en trouver un, près de B&L Entreprise.
-Vous y travailler?
-En quelques sorte.
-Mais suis-je bête! Vous êtes son propriétaire! Le fils de feu monsieur Chevalier.
Je lui souris pour répondre à son affirmation.
-Vous êtes très jeune pour une pareille entreprise, remarqua-t-il.
J'haussa les sourcils. Il le vit et se rattrapa vite.
-Ne penser pas par là que j'insinuais que vous ne seriez pas à la hauteur!
Il y eu un silence puis je dis:
-Oui je suis jeune. Je n'ai pas 20 ans.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent elle une autre portés se présenta, que Mathieu ouvrit rapidement.
-Voici l'appartement.
Il me tendit une brochure et commença la visite.
L'appartement était constitué de deux étages. Au premier il y avait une chambre avec salle de bain, une grande cuisine ouverte qui donnait sur un immense salon. Depuis celui-ci on pouvais apercevoir tout Seattle. Il y avait un salle à manger ainsi qu'un bureau aux mêmes dimensions.
Au second étages il y avait deux chambre avec leur salle de bain respective, un second salon et une autre pièce. On accédais au deuxième niveau par un grand escalier de marbre blanc.
Cet appartement était juste magnifique. Il était simple, de jour la luminosité devait être parfaite et le prix m'était tout à fait abordable. Sans plus réfléchir je lui affirmais que je le voulais et que j'irais signer les papiers demain à 8 heure. Nous nous saluâmes, et je rentrais chez moi, ou plus exactement mon ancien chez moi.
Avant mon 20ème anniversaire je devrais régler une multitude de choses, comme entre autre engager un garde du corps.
Je savais que les choses allais changer. Je ne serais plus "le fils de feu monsieur Chevalier". Non, je serais Louis Chevalier, propriétaire de B&L Entreprise et il fallait faire bonne impression dès le départ pour ne pas échouer.

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