Me revoilà! Le plus long PDV de la Fille de boi! J'aime beaucoup écrire sont point de vue! J'espère que vous allez aussi aimez! Ah oui, j'ai oublié le plus important!
106 vue!!!! OMFG!!! C'est juste GEEEENNIAAAAALLL! Jamais j'aurais cru qu'un jour j'aurais autant de personne qui me lisent! Si on me l'avait di j'y aurais vraiment pas cru! Sa me fait juste hyper plaisir! Continuer à voter, lire, commenter!
J'essayerais de poster plus souvent!
Bisous les gueuses et bonne lecture! <3 <3 <3
PDV Fille du bois
J'avais couru longtemps. Trop longtemps. Tellement longtemps que je m'étais perdue. J'étais arrivée à la fin de la forêt et Dieu seul savait comme elle était énorme. Je ne savais pas où j'étais, et par conséquent je ne pouvais pas rentrer chez moi. J'étais seule, j'avais froid. La nuit tombait. Je marcha tout droit sans m'arrêter. Il aurait sûrement une habitation plus loin... Mais après une heure de marche j'arrivais à une falaise. J'avais failli tomber à cause du noir de la nuit. Je décidai de la longer. Je marchais longtemps. J'étais au bord de l'évanouissement tellement j'étais fatiguée et j'avais froid. À cet instant je détestais au plus haut point l'automne. J'avançais de plus en plus lentement. Mon corps me pesait. Mon cœur aussi me faisait mal. C'était moi qui étais parti et c'était moi qui souffrais. À croire que le monde était fait à l'envers... Je ne niais pas qu'il ne devait pas se porter mieux, après tout je l'avais embrassé et j'avais fui. J'étais lâche et en colère contre moi-même. Il ne méritait pas ceci. Il avait déjà bien trop souffert dans sa vie. Et moi comme une idiote je l'avais embrassé. Comme si les choses n'étaient pas assez compliquées. Mes pensées, ma colère étaient les seules choses qui m'aidaient à avancer. Mais je savais que je n'allais pas tenir longtemps. Chaque pas était une torture, un défit. Je voyais cette situation comme le karma. J'étais punie pour mon erreur et j'acceptais cette punition à bras ouvert. Je me détestais. J'étais une affreuse fille, qui ne faisait que du mal autour d'elle.
Je n'en pouvais plus. Je m'assis par terre. Le sol était froid, l'herbe mouillée par la rosée. Plus loin je vis une pierre. Je m'y traînais avec peine. Elle avait beau être froide, elle n'était pas trempée. Je m'y allongeais. Peu m'importait que se ne fût pas confortable. Je n'avais qu'une envie : dormir. Au fond de moi je savais que se n'était pas une bonne idée. Les chances que je me réveillais le lendemain étaient faibles. Mais tout cela m'importait peu. Je regardais le ciel étoilé. Je me souviens des lèvres de Louis. Et je sombrais rapidement dans un sommeil que j'espérais sans fin. Se dernier souvenir me suffisait.
°°°
Mon corps me brûlait. C'était insupportable. Un four. Surtout aux extrémités. Mes doigts, mes orteils, mes oreilles, mon nez me brûlaient. C'était affreusement douloureux. Où étais-je ? Aux enfers ? Cela ne m'étonnais pas vraiment. Après tout mon âme était vouée aux enfers. C'était mon destin, et depuis le temps je m'étais habituée à cette idée. Je me tortillais. La douleur empirait avec le temps. Quelle heure était-il ? Étais-je toujours sur ce rocher ? Que m'arrivait-il ? J'étais perdue. Je voulais savoir, mais d'un autre côté je ne voulais pas ouvrir les yeux. J'étais partagée...Je voulais ne plus être sur ce rocher mais je voulais aussi revoir Louis. C'était égoïste. Je me décidais tout de même à ouvrir les yeux. Il y avait une cheminée où un feu brillait. C'était donc ça l'enfer? Ou peut-être l'étape juste avant les enfers? Mais plus je regardais autour de moi plus j'en doutais. Je n'étais ni au enfer, ni sur mon rocher. J'étais dans un chalet. À côté de la cheminée il y avait une table sur laquelle était posé un vase qui lui même contenait de belles fleurs rouge. Probablement des coquelicots. Je me levais doucement. Les extrémités me brûlait tout autant qu'avant. Un plaide en laine recouvrait mon corps. J'étais assise sur un canapé en cuire brun. Je remarquais que je ne portais plus ma robe blanche, mais une chemise de nuit à petit poids bleu. Je repoussais doucement la couverture. Je posais mes pieds par terre. Le sol était frais, mais en somme je ne le sentais pas vraiment. Mes pieds me brûlaient plus qu'autre chose. Je me levais doucement. La chemise de nuit tomba sans un bruit le long de mes frêles jambes. Elle m'arrivait à mi mollet.
Il n'y avait personne et un silence régnait. Seul le crépitement des flammes léchant le bois se faisait entendre. Je marchais vers la table en bois massif. Je passais légèrement ma main dessus. C'était une sensation agréable. Sentir le bois vivre sur ma peau. Mes gestes étaient lents. J'étais étonnement sereine. Cet environnement m'apaisait. Je continuais ma découverte de nouveau cadre. Je vis un grand escalier en bois. Je montais doucement. Ma main glissait sur la rampe. En montant j'entendis des voix. Il y avait donc quelqu'un. Je n'étais pas seule, comme toujours. Quand je fus en haut, je ne m'arrêtais pas pur autant. Une porte était ouverte. Je distinguais deux vois bien distincte. L'une était profonde, probablement un homme. L'autre plus légère, une femme. Mais je ne comprenais pas ce qu'ils disaient. Je m'approchais. Je regardais à travers la fente qu'offrait la porte.
- Il faudrait peut-être appeler la police, dit la d'homme.
Je ne le voyais pas. Seul la femme était assise devant une coiffeuse. Elle était vieille, distingué et malgré son âge, elle était belle. Elle se coiffait. Elle se faisait un chignon bas. Elle avait de beaux traits. Elle dégageait une sorte de sagesse.
- Attends qu'elle se réveille, répondit-elle calmement.
Ils semblaient de moi.
- Et après?
La vois de l'homme était plus brusque et sèche. J'imaginais un homme imposant et strict.
- Elle a sûrement de la famille.
Non, elle se trompait. J'étais seule au monde.
- Et si elle n'en a pas?! Si elle fuguait? Cela fait déjà un jour qu'elle dort! reprit l'homme.
J'avais donc dormis une journée entière....
- Eh bien à ce moment nous appellerons la police.
La police? Pour quoi faire? M'emmener dans un orphelinat? Une famille d'accueil? Non! Jamais! Je n'avais pas élaboré tout ceci pour que l'on me place où que se soit!
J'entendis un soupir puis l'homme repris:
- Elle paraissait si malheureuse lorsque je l'ai trouvé. Même endormie. Elle était congelé, mouillé, presque morte. Elle semblait souffrir intérieurement. Pourquoi aurait-elle fugué? Je ne pense pas que son souhait était de mourir...
- Ne te torture pas Pierre, dit doucement la dame.
C'était lui qui m'avait trouvé, ce Pierre. Mais pourquoi m'avait-il sauvé? Qui lui avait dit que je voulais être sauvé? Une rage monta en moi. Il n'avait pas le droit de décider à ma place. Personne n'avait ce droit. Je descendis les escaliers en courant. Je fis tomber le vase en passant à côté de la table. J'entendis Pierre crier d'attendre et de ne pas m'en aller. Il courrait derrière moi, mais heureusement il ne me rattrapa pas. Je trouvais rapidement la sorti. J'étais toujours en robe de nuit et pied nus. Je courrais. Comme hier, ou plutôt avant hier. J'étais désespérée. L'homme avait raison sur ce point. Je souffrais. Mais la voyait-elle donc tellement ma douleur? Je courais comme je n'avais jamais couru. Comme si une troupe de loup me coursait. Je n'avais même pas remarqué qu'il pleuvait. Mes pieds me faisaient mal. Mais ils ne me brûlaient plus. J'arrivais à une falaise. Là je me stoppais. Avais-je vraiment cette intention? Que voulais-je exactement? Je ne le savais pas moi-même. Je m'approchais lentement vers le bord. L'eau ruisselait sur mon corps. Le vent fouettait mon visage. Je ne ressentais plus rien. Je vivais à l'arrêt. Mais vivais-je encore? Étais-je déjà morte? Qui étais-je? Une âme égarée dans ce vaste monde? Un cœur transpercé? Qui étais-je vraiment?
Une fois arrivée au bord. Je fermais paisiblement les yeux. Rien ne me rattachait ici. Je tendis les bras vers l'arrière. Je respirais à grand coup, comme si je manquais d'air. Chaque parti de mon corps inhalait la paix de ce moment. L'adrénaline monta dans mes veines. Je fis encore un pas. Je pris une grande inspiration.
Soudain j'entendis une voix. Cette voix.
- Nooooon! cria-t-elle.

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Qui es-tu?
Romance~ Elle étais là. Comme avant, avec ses long cheveux bleu et ses yeux gris. Elle me rendais littéralement fou. J'en pouvait plus. Je voulais savoir. Je devais savoir. Alors je lui demanda d'une voix désespéré: - Qui es-tu? ~ L'histoire d'un garçon au...