Reste avec moi

chapitre 28

Bonjour.
Excusez moi mais voilà le seul chapitre de la semaine car je n'ai pas eus le temps d'avancer hors la semaine prochaine tout se déroulera normalement.
-S.

Ma respiration s'accélère, je voudrais partir mais mes pieds restent cloués et refusent de m'écouter.

- Amanda ?

Rien que le son de sa voix me fait frémir et je commence à avoir peur.

Tous les coups me reviennent en flashback et je me souviens de la douleur. Cette douleur atroce qui ne s'arrêtait pas, qui ne s'arrêtait jamais ...

Il sort de la voiture et s'approche de moi. Je recule, mais je finis le dos collé au mur blanc. Il approche ses mains de moi et je sens mon cœur s'arrêter.

- Amanda je ...

Ses mains sont à quelques millimètres de mes épaules je crie:

- Ne me touche pas !

Il se stoppe et les ramènent à lui.

- D'accord mais ne crie pas s'il te plaît.

- Va-t'en Mike, dis-je dans un faible murmure

Je ne peux pas croire qu'il soit là en face de moi.

Une fois mes jambes reconnectées j'essaye de partir, mais il m'en empêche en m'attrapant le bras.

À ce contact je revois les bleus, partout sur mon corps, la douleur insupportable de tous les jours.

Je me défais de sa main en criant et en me laissant tomber pas terre :

- Ne me touche pas !!

Puis je murmure une fois à terre:

- Ne me touche plus, tu m'as détruite une fois je ne laisserais pas recommencer.

Il s'agenouille en face de moi et lève les mains comme pour s'avouer vaincu.

- Regarde, je ne touche pas. Promis, mais regarde-moi s'il te plaît.

Je lève la tête et je le regarde.

Il n'a pas changé physiquement, il est le même. Des yeux noisettes intenses. Les cheveux courts noirs. Et il est toujours aussi musclé si ce n'est plus.

Oui, c'est ça il est plus carré au niveau des épaules.

- Je suis vraiment désolé pour tout ça.
J'ai changé maintenant, je ne bois plus tu sais. Quand tu es parti au début je t'avoue que j'étais dans tous mes états, je cassais tout ce qui passait, mais après j'ai eu un déclic et je n'ai jamais arrêté de me dire que peut être tu pourrais revenir avec moi ...

Juste après ses longues explications ses lèvres écrasent les miennes avant que je n'ai pu m'en rendre compte.
Je tremble comme une feuille ...

- Dégage ! Hurle une voix.

Mike se détache de moi et je vois James sur le point de lui cogner dessus. Mike n'est pas à son avantage il est plaqué contre sa voiture et James lui envoie son poing dans la figure encore et encore.

- James ! Arrête! Je réussis à me lever.

C'est maintenant que vous m'écouter vous !

Je m'accroche à son bras.

- Arrête !

Il donne un faux mouvement et m'envoie à terre.

- Aïe !

En retombant je crois que mon poignet s'est foulé.

Merde ça fait mal.

James se retourne et me regarde. Son air est grave, il vient de se rendre compte de ma présence.

- Putain Amanda ! Il se penche vers moi.

Il est malade...

Par réflexe je l'éloigne un peu, je ne veux pas qu'il me touche.

Puis c'est au tour de Mike de s'approcher de moi.

- Merde mais quel con celui-là ! Amanda tu vas...

Je le coupe. Je craque, je n'en peux plus je perds prise, encore...

- Qu'aucun de vous deux ne m'approche ou j' hurle ! J'en ai plus qu'assez ! Laisser moi !

Malgré mes cris James insiste:

- Bébé arrête de...

- Je ne suis pas ta copine James arrête de m'appeler comme ça ! ( des larmes commencent à couler sur mes joues.) Va-t'en James laisse-moi tranquille une bonne fois pour toutes !
Mes propres mots me font mal. Ils me blessent comme un poignard que l'on m'enfonce en plein cœur.

Au bout de quelques minutes Mike finit par partir mais James, lui ne part pas il s'accroupit en face de moi.

- Rentre chez toi... Laisse-moi James... je parle doucement pour contrôler mes larmes et la douleur, les douleurs physiques certes, mais mentales aussi...

- Tu as peut-être la mémoire qui flanche mais pas moi, je t'ai promis de ne plus te laisser. Tu te souviens ?

Maintenant plus qu'a aucun autre moment j'aime cette promesse.

Non ! Je veux qu'il parte qu'il me laisse tranquille.

Mais à qui tu comptes faire croire cette idée ma pauvre Amanda ?

Je ne me convaincs pas moi même je suis pathétique.

James prend mon poignet et je grimace.

- Ouais... je crois qu'il est foulé...

- Depuis quand tu es médecin au juste ?

- Depuis quelques secondes, aller je t'emmène à l'hôpital.

Ses bras tatoués m'entourent puis me soulève et je me sens à ma place, je me sens en sécurité...