Secret 1 - la rencontre -

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Je levais la tête vers mon internaute.

- Tuuuu... Veut... ?

- Désoler. Je viens te rendre sa. Tu l'a fait tomber tout à l'heure, de ta pochette et...

Je lui arracha le papier des mains et ferma la porte.

- A-Attend ! Je ne connais même pas ton prénom !

- Tu n'a pas besoin de le connaitre. Dis-toi que je ne suis qu'une fille à qui tu doit un nouvel Iphone...

- Alors c'est comme sa que je dois t'appeler ? L'Iphone... ?

- Si tu veux... En tous cas sa me vas !

- Bien...

Je souriais encore et toujours toute seule comme une imbécile le front et les mains sur le bois peint de la porte blanche.

- Au faite ! L'Iphone...

Je ne répondais pas.

- Je sais que tu es derrière cette porte.

- Peut être ?

- Je te retrouverais et tu te mariera avec moi ! Je te demanderais en mariage. Pas la fois ou je te devrais ton téléphone, un vrai rendez-vous.

- Attends... Tu es en train de m'inviter à un rencard avec toi ? Tout les deux ? Dis-je en ouvrant la porte.

-Heum... Ouai ! Dit-il en faisant mine de réfléchir puis secoue la tête en affirmant et en faisant un grand sourire, révélant ses dents blanches et bien alignées.

Je rigolais, me foutant un peu de lui.

- Attends la, tu sais que je te "connais" que depuis ce matin, et qu'avant je ne connaissais pas ton existence... Dis-je en mimant les guillemets.

- Je sais, mais je n'abandonnerais pas.

- Fait ce que tu veux, moi je vais manger.

-A pl... ! Fit-il alors que je claquais la porte et me rassois à table.

Mon père arrivait, un gâteau dans les mains.

- Sa sent délicieusement bon maman !

- Merci ma chérie.

- C'était qui ? Ajouta mon père.

- Un abrutis.

- Tu es sympa dans ton genre. Dit mon père. Puis, ma mère reprend:

- Il est plutôt mignon.

- Maman ! Et puis, quand il sourit, on dirait qu'il est constipé.

- Et toi alors ? Quand tu sourit aussi. Fit mon père.

- Alors toi !

Je me levais et grimpais sur son dos, en m'accrochant super fort.

Il tournait dans tout les sens. Je finis par lâcher et, comme je le lachais, il avait son tee-shirt mouillé sur le dos.

- C'est malin... Mon tee-shirt est trempé.

- Attend la... Tu rigole j'espère ? Je suis trempée de la tête aux pieds.

- Va te changer. Je coupe le gâteau. Fit ma mère.

Je me dépêcha de monter dans ma chambre et changea de tenue. J'enfilais un tee shirt bordeaux tout simple et un jean bleu marine.

Je refis ma queue de cheval qui était à peu près sec.

Quand je descendis, mon père avait opté pour un autre tee-shirt noir. Pauvre papa, il ne met que des tee-shirts noir... À croire qu'il est encore et toujours triste, ce qui est loin d'être le cas... Quoique mon départ le déprime un peu...

Je déménage dans un nouvel appartement dans deux semaines car je vais enfin rentrer a l'Université. J'ai sautée deux ans de cours.

Les jours passaient et mon moral baissait. Je n'étais pas partie courir et avait ratée mon "rendez-vous téléphone portable" avec cet inconnu.

Il était passé et ma mère à jouée au facteur. Quand j'ai voulus rentrer mes coordonner dans mon nouveau smartphone, je vis que cette imbécile s'appelait Cameron et qu'il avait enregistré son numéros dans l'appareil.

Ma mère entra dans ma chambre et me posa un plateau avec des petits sablés et une tasse de lait au miel chaud.

Je posa mon téléphone sur mon lit, à coter de moi.

- Ma chérie, qu'est-ce qui ne va pas ?

- Sa fait six mois maman... Six mois qu'il est partit, qu'il nous à quitté.

- Chérie, tu sais, quand j'avais ton âge, j'ai rencontrée ton stupide père. Ce n'était pas du tout le même homme qu'il ai aujourd'hui. Il avait... Des piercings, des tee-shirts ainsi que des jeans noirs... Et de grosse bottes qui claquait sur le sol à chaque fois qu'il faisait un pas. Un jour, nous sommes sortit ensembles au restaurant, il était grossier, mal poli et surtout très, très, très têtu, mais je n'es pas abandonnée. Sa nous a pris trois, quatre ans pour qu'il devienne cet homme la. Si j'avais lâchée, je m'en serais voulu à tout jamais.

- Pourquoi tu me dis tout sa, maman ?

- Parce que tu vois, chérie, si j'avais abandonnée, je n'en serais pas la. Et puis je suis sur qu'il aurait voulut que tu soit heureuse. Carter est partit, il faut que tu avance. Et je pense que tu devrais commencer par aller prendre une douche et partir au SPA te faire un petit massage relaxant. Et puis, rappelle le, il ne lâchera pas lui.

- Lui ?

- Ne fais pas l'enfant, Sarah, tu sais très bien de qui il s'agit. J'ai vue qu'il s'inquiétait samedi. Tu pars dans trois jours. Tu dois faire tes valises et emballer les affaires que tu veux emmener.

- Il faut que je me bouge, tu as raison.

- donne lui des nouvelles...

J'allais effectivement déménager dans trois jours, et rien n'étais prêt.

J'ai déjà achetée les meubles pour l'appart il y a un mois.

J'attendis qu'elle parte et me leva de mon lit. J'allais dans la salle de bain et me regardait dans le miroire, les paumes de mains posées de part et d'autre de l'évier.

Mes cheveux étaient sales, mon maquillage de la veille avait coulé et j'avais enfilée mon pyjama polaire.

Mon petit ami nous avait quitté il y a six mois de cela maintenant. Il me manque énormément. Chaque jours je pense à lui. À cause d'un alcoolique qui avait pris le volant, il n'a jamais revue le jour.

Je me dis que si j'étais allée le chercher et que j'avais pris le volant, rien de tout cela ne serais arrivé, nous aurions jamais croisés ce chauffard, à cause de ma conduite qui était, à l'époque, beaucoup plus lente que maintenant. Et le pire de tout, c'est que j'avais trouvée un bijou avec mon nom sur la boite, dans sa poche. Alors, s'il à prit sa voiture c'est à cause de moi...

Lors de son enterrement, sa mère ma crachées les pires méchancetées qui puissent exister. Jamais personne ne m'avait haïs à ce point... J'ai tenue bon et suis restée jusqu'au bout, malgré mes joues imprégnées de larmes.

Je lui ai fait un "discourt", que seule sa mère n'avait pas écoutée. Son père quand à lui, avait ce côté paternel avec toutes personnes qu'il connaissait, il m'avait pris dans ses bras et m'avait dit de ne pas me soucier de sa marâtre de femme...