chapitre 32 : "VARSELLI, SCOTT, CHEZ LE DIRECTEUR !"

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PDV Adam :

Je me lève de la table après qu'aurore soit partie. Je ne marche pas droit et vois trouble. J'aurais pas du boire autant, je parle sans savoir ce que je dis.
Je crois qu'aurore et moi nous sommes disputés. Je veux la retrouver.

Ces derniers temps, j'ai beaucoup foiré. Je voulais lui organiser une soirée, j'avais prévu un truc inoubliable, mais mon plan est tombé à l'eau.
Et j'ai eu tellement honte de n'avoir rien de prévu que je n'ai pas osé venir.
Oui, je suis con.
Mais je suis prêt à tout pour la récupérer. Ça fait des jours et des jours que je me contente de la regarder en cachette et d'avoir envie d'elle.
Mais c'est ridicule, c'est ma petite amie. Je devrais pouvoir la regarder autant que je veux.

Ah, c'est elle la bas je pense. Je ne vois qu'une ombre de cheveux blonds avec une robe bleu.

J'en peux plus de me retenir depuis si longtemps. Peu importe que les gens nous découvrent, je suis fier d'avoir une fille comme elle à mes côtés.

Je l'appelle plusieurs fois et marche du mieux que je peux jusqu'à elle. Comme elle ne s'est pas retourné, je lui attrape l'avant bras et l'attire à moi.

- bébé dis je d'une voix rauque.

Je posa mes mains dans le creux de son cou et l'attira à moi, sans réfléchir.

Ses lèvres étaient sûrement moins douces que d'habitude et bizarrement mes sentiments n'étaient pas les mêmes. Mais c'était sûrement l'effet de l'alcool.

Aurore me surprit en enroulant sauvagement ses jambes autour de ma taille. Ce n'était pas son genre d'être comme ça devant tout le monde. Elle était sûrement un peu bourrée Elle aussi. Elle tirait sur mon t-shirt en appuyant son bassin sur le mien.

Je tituba jusqu'à la salle de bain mais il y avait du monde. Alors nous nous mimes dans la queue en essayant de concentrer notre désir dans des baisers langoureux. Je passa ma main dans ses cheveux qui étaient beaucoup moins doux que d'habitude. Et elle sentait moins bon que d'habitude.
Mais peu importe j'avais envie d'elle.
Comme ma vision était brouillée par l'alcool, je l'imaginais devant moi.

Elle posa ma main sur son décolleté et la descendit jusqu'à une fermeture éclair dans sa robe. Je n'avais remarqué ni que sa robe était bustier, ni qu'elle avait une fermeture éclair devant. Peut-être avait-elle fait exprès sachant ce qu'il se passerait pendant la soirée. Elle m'aidait à ouvrir sa fermeture éclair pendant que je parsemais son cou de...

- Adam? Demanda-t-elle faiblement.

Mais sa voix n'était pas proche de moi, comme si elle me parlait de l'autre bout de la pièce alors qu'elle était devant moi.
Je levai la tête en direction de sa voix. Et je la vis, floue, à l'autre bout du couloir.

Quoi?

Je me retourna et vis Soraya derrière moi. Je reregarda aurore sans m'attarder sur Soraya.

- aurore... comment tu...? Enfin on s'embrassait et...? Questionnai-je, intrigué.

Là elle s'approcha de moi et commença à parler très vite, à s'énerver, à crier. Je crois qu'elle a parlé de Soraya. Mais mon cerveau ne percutait pas.

- mais pourquoi tu parles de Soraya? Coupai-je puisque c'était à peu près le seul mot que j'avais compris.

Là elle a explosé. Elle a dit pleins pleins de trucs en charabia.

l'amour impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant