chapitre 17 : " pas touche il est à moi "

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« la paix du Christ mademoiselle Varselli » dit le vieil homme devant moi alors que mon cœur bondissait dans ma poitrine.

Je jetais un regard appréhendant à Adam. Il n'avait pas entendu ou tout simplement pas relevé.

Mon pouls se calma.
Je me tourne donc vers mes parents pour leur faire la paix.
Je dis à Adam de faire comme moi. On leur tend la main et après hésitations, ils se décident à la prendre. La messe reprend ensuite et je chuchote à l'oreille de mon père.

- puisque vous lui avez pardonné il peut manger à la maison. Essayez au moins de le connaître.

il grogne mais finit par accepter !
Et si finalement... on y arrivait Adam et moi?

À la fin de la messe, Adam et moi sortons, accompagnés de ma famille.

Ma soeur me prend à part quelques secondes.

- mon dieu mais tu m'avais pas dit qu'il était aussi beau dit elle la bouche grande ouverte.

- pas touche, il est à moi je réponds avec un clin d'œil.

C'est vrai qu'avec son costard, son teint mate et ses yeux verts qui ressortent particulièrement, il ferait baver n'importe qui.

Quand je reviens vers lui, il y a une petite foule autour.

- es-tu l'ami d'aurore?

Adam paraît hésiter.
Je vole à son secours.

- Non madame Fontainebleau, Adam est mon petit ami.

Au moins, ça a le mérite d'être clair. Les gens n'hésiteront plus. Je suis avec Adam et ça s'arrête là.
" oh et... peut-on en savoir plus sur monsieur? " dit la cliente de mes parents d'un air hautain.

Et oui, je ne sortirais pas avec votre fils madame.

Ma mère arrive à ce moment là.

- Madame Fontainebleau ! Ça par exemple ! Je vois que vous avez déjà fait connaissance avec le copain de ma fille. Nous devons partir, j'en suis désolé, nous nous voyons au restaurant lundi n'est-ce pas?

Madame Fontainebleau acquiesce et nous partons. Mon père et ma soeur ont pris la voiture donc nous sommes à pieds.

- donc, Les jeunes, vous devriez faire attention, ton père, Aurore, n'est pas de bonne humeur. Et bien que personnellement je vous encourage. Je ne vous défendrai pas auprès de mon mari.

- maman... tu... nous encourages? "

- oui, après tout, si vous vous aimez sincèrement. Et puis Adam n'a pas l'air idiot et mal élevé.

- hum... merci madame. dit Adam.

- dis moi, Adam, à quelle école es-tu? Et depuis quand ça dure vous deux?

- je suis au lycée du bas... et pour nous deux, ça fait presque 3 mois mentit-il pour ne pas lui expliquer nos disputes.

Ma mère pince ses lèvres.

- au lycée du bas...

- oui madame mais quoiqu'il en soit je n'y serais plus l'année prochaine.

C'est vrai, à la fin de l'année il faudra qu'on choisisse nos études mais on aura plus de différends au niveau des lycées.

Point de vue d'Adam :

Je suis vraiment mal à l'aise.
Aurore me jette souvent des regards désolés.

Nous arrivons chez elle, je reconnais le portail, mais, évidemment, je n'y suis jamais entré.

l'amour impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant