chapitre 28: " les choses s'arrangent "

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Je reposte ce chap parce-qu'il se mettait avant le chapitre 27 à chaque fois donc pour que ça soit dans l'ordre je reposte. Le prochain chapitre arrive demain matin je pense 💜

PDV Aurore :

" Les choses s'arrangent toujours. "

C'était la phrase que je me répétais depuis une semaine dans ce fichu hôpital.
Quand j'étais rentrée, on m'avait passé un beau savon.

Mes parents avaient dû quitter leur travail pour moi. Ils avaient fini par appeler la police.

Je leur ai simplement répondu que je n'étais pas au courant que mes parents s'inquiétaient pour moi.
Mais ma lune était là.

Ce surnom était bizarre, même ridicule, je l'admets, mais ça nous reflète bien en fait.
C'est vrai, on est totalement opposé et pourtant... Et puis ouais on doit avoir l'air ridicule ensemble.

Je sors ce soir.

La porte de ma chambre s'ouvre sur Adam, Pilou, son père et... M.Scott?

Je me lève pour les saluer mais ils me font signe de me rallonger.

Tous s'assoient sur les chaises autour de moi. Adam et M.Scott d'un côté et Pilou et son père de l'autre.

Je regarde Adam les sourcils froncés et il me fait un sourire rassurant.
En voyant que M. Scott nous regarde, je ne peux m'empêcher de rougir.

M. Scott : vous allez mieux?

Moi : oui monsieur. Mais comment avez-vous su que j'étais là?

Il sourit.

M. Scott : c'est mon neveu qui me l'a dit.

Il fait un grand sourire en regardant Adam.
Mais oui Adam Scott, M. Scott, j'aurais dû percuter tout de suite !

M. Lavilier me regarde gentiment. Le père de pilou a toujours été beaucoup plus gentil et ouvert que sa mère. Sa mère l'obligeait à porter des polos et ne supportait pas qu'il soit gay.
Et puis sa mère regardait mal tous les amis de pilou. Même moi !

Moi : hum, vous êtes venus tous les 4 ensembles?

Ils hochent tous la tête.
Bah expliquez moi là vous attendez quoi?

M. Scott : on a parlé de ton prochain lycée.

Je baissa les yeux.

Moi : j'ai un peu peur de revenir. Et si ils me tapaient à nouveau?

M. Lavilier : l'idéal serait que tu ailles rejoindre ton copain à l'école du bas... tu serais sûre que personne ne te taperai.

J'y réfléchis rapidement. Ce serait parfait.

Moi : oui, mais je n'aurais jamais de dérogation à ce moment de l'année.

Pilou : sauf si quelqu'un connaît le directeur de l'école du bas.

Je fronce les sourcils.

l'amour impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant