5. Je trouve enfin un titre

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Je me levai et partis en pleurant dans ma chambre. Je claquai ma porte, mis le verrou et je m'asseyai contre le mur.

J'avais tellement de larmes aux yeux que je voyais tout flou. Je comprenais enfin pourquoi l'ambiance était toujours aussi coincée quand on prenait le repas, le déjeuner et le petit-déjeuner. Je me relevais, pris mon journal et un stylo quelconque. Je l'ouvre et je me rendis à la troisième page.

18h47

La seule chose qui puisse me remonter le moral est bien le fait que Lucie n'ait pas de problèmes. Mais il n'empêche que c'est l'un des pires jours de ma vie. Mes parents divorcent. Je ne sait pas encore comment je vais vivre

* toc toc toc*

« Quoi ? »hurlais-je.

Je vis la tête de mon père dans la petite ouverture de la porte. Il avait des papiers dans la mains.

« Tu veux quoi ? maugréais-je.
- Juste te... Consoler ? Aller, Kelsey, c'est mieux pour nous et puis... C'est nous qui décidons !
- Ouais bah tais-toi.
- Kelsey, cria papa. D'un autre ton, ok ??
- Écoute papa, m'emmerde pas. N'essaye pas de m'énerver. C'est un conseil.
- Kelsey !!! Dans ta chambre !!!
- Je suis dans ma chambre. »

Il me colla une gifle. J'amène ma main à ma joue où je posai deux de mes doigts.

« T'es malade !»

J'avais tellement de mal à parler, limite je tremblais. Je re-pleurais à chaudes larmes.

« Monstre ! Sors de...ma chambre !
- C'est ce que j'allais faire, tu sais. Et puis, va te faire voir. »

Mon père sortit de la pièce en claquant la porte et en faisant des pas lourds.

J'hurlais tellement fort dans ma tête que les voisins devaient sûrement m'entendre. Je pleurais. Encore et encore. Et je sais comment je vais appeler mon journal.

Sans titre.
Il n'y as pas de sens à ma vie.

Je me repris en mains. Il ne fallait pas que je me laisse abattre.
Je pris ma valise qui étais au dessus de mon armoire à vieux jouets puis je me dirigeas vers mon placard à vêtements. Je sélectionnais mes tenues préférées, comme mon croc-top que maman m'a ramené de New York, ou mon jean bleu très clair. Je les entassai dans ma valise ainsi que mon journal, ma montre, mon portefeuille rempli de l'argent de ma turelire et ma housse de couette ( la couette ne rentrait pas dans la malle).

Je pris mon tel, le dévérouilla en tapant le code et allai sur l'application SMS. J'en envoyai un à Lucie :

Vous : Kikou !
Lucie : Coucou patate ! ( un de nos délire bizarre )
Vous : Tu peux me rendre un service stp ? <3
Lucie : Oui quoi <3 ? :)
Vous : Alors... Tu peux m'héberger ce soir ??? Demain, je pars loin de chez moi...

À suivre ;)

Sans titre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant