Je danse contre quelqu'un, sans vraiment savoir qui s'est du moins pour le moment. Des mains se promenant le long de mes côtes allant jusqu'à mes hanches me font frissonner. La mystérieuse personne avec qui je danse pose ses lèvres douces contre mon cou. Un sourire se dessinant sur ces dernières. Je sais qui c'est à présent.
Je me retourne donc vers cette personne. Un sourire aux lèvres, Lucas mon meilleur ami me fixe. Les yeux sombres de désir. Je sais ce qu'il veut : une chose que nous voulons tous les deux et que nous fessons depuis six mois.
Dans un accès de folie, le brun me prend la main et me tire vers la sortie de la boîte de nuit où nous avions retrouvé repère après la victoire de son équipe : L'Atletico Madrid. Je ne mène pas large. À quoi bon ? Si je voulais exactement ce que lui désire. C'est donc silencieux que je le laisse me guider vers son appartement. La suite se passe très vite, sans que je m'en rende compte.
Ces mains chaudes sur mon corps, son torse finement sculpté dont mes mains parcourraient chaque recoin, ses baisers chauds et mielleux sur chaque partie qui lui est accessible, des millions de frissons m'envahissent peu à peu. Je m'abandonne dans ses bras sans aucun remords. Pourquoi en aurais-je ?
Je me remémore sans cesse la nuit dernière, un peu comme toutes les nuits depuis que lui et moi, sommes sexfriends. À départ, nous étions juste de simples meilleurs amis mais Lucas en a décidé autrement et c'est comme cela que nous sommes devenu sexfriends, il y a un peu plus de six mois maintenant.
" Tu pense à quoi, Amandine ? Me demande un brun aux yeux marrons.
- Oh euh ... A ce que je vais faire aujourd'hui ! Fais-je en sortant de ma torpeur.
- Ah oui ? Tu mens mal et tu le sais, Rodriguez ! Ajoute-t-il, le sourire aux lèvres.
- Comment sais-tu cela ?
- Ton nez se retrousse légèrement quand tu mens ! Avoue le brun fièrement.
- Pfff, tu me connais trop bien ! Réprimais-je.
- Alors tu pensais à quoi au juste ? M'interroge de nouveau mon meilleur ami.
- A ... Je regards l'heure. Merde ! Je suis en retard en cours ! "
Je pars en courant non sans oublier de déposer un baiser sur la joue du madrilène. La soirée de la veille m'avait tellement épuisé que je n'ai pas entendu mon réveil sonner ce matin. Par chance, j'ai pu arriver à l'heure en cours.
Toute la journée, mes amies avaient dû bouger mon coude ou plutôt mon bras droit qui soutenait ma tête pour ne pas que je ne m'endorme en cours. La fac où j'étais étant difficile, je ne pouvais pas me laisser aller comme cela. Que faire quand vous pensez chaque jour à la même personne oubliant presque vos cours et j'en passe ?
