La Société

15

Nous nous levons délicatement. Ludo me reprend la main. Nous marchons vers le palais. Nous y rentrons. 

Le palais est très mouvementé, aujourd'hui. Tout le monde se croise dans les couloirs. Nous en profitons un maximum aujourd'hui car demain nous commençons l'épreuve.

 Ludo m'entraîne dans la foule. Je ne sais pas du tout où il m'emmène. Il me conduit vers le couloir des chambres des hommes. Je me demande bien pourquoi il m'emmène là-bas. Nous longeons les chambres avant de s'arrêter devant la porte de sa chambre. Il ouvre sa porte. Il entre en me tirant avec lui. Il ferme la porte. Il se dirige vers sa commode et ouvre un tiroir. A l'intérieur, il y a des vêtements, rien de spécial. Pourtant, il cherche au fond du tiroir. 

Il le trouve. Il en sort un papier jauni et un peu déchirer. Il me le tend.

- J'ai trouvé ça en rangeant mes affaires. C'était coincer dans le coin du tiroir. Je ne sais pas qui la écrite.

Le papier est plié en quatre. Je le déplie. La personne qui la écrite à une très belle écriture. Je commence à la lire. « La vérité est caché dans le château. Personne ne sait qu'elle est ici. Elle renferme les réponses à toutes nos questions. Nous nous sommes battus pour cette vérité. Tout le monde la oublier. » Qu'est-ce que c'est que cette vérité ? Où se trouve-t-elle ? Nous nous sommes battus pour ça ? Tout le monde la oublier ? Je ne comprends pas. Nous aurons du mal à la trouver et à en savoir plus. Nous avons tellement peu d'indices. C'est très mystérieux tous ça. Pourquoi cette personne a-t-elle laissé se mot ? Qui était dans cette chambre avant Ludo ? Je me pose tellement de question que j'en perdrai la tête. Je regarde enfin Ludo qui attend que je dis quelques choses.

- C'est bizarre. Qui a bien pu écrire ça ?

- C'est sans doute un élève qui était dans cette chambre avant moi.

- Oui sans doute. Mais c'est il y a un sacrée moment, alors. La feuille a jauni et est très abîmer. Ça doit être il y a 20 ou 30 ans, même peut-être plus.

- Comment a-t-elle pu rester ici aussi longtemps, sans que personne ne la remarque ?

- Tu ne dois pas être le premier à la remarquer. D'autres personnes ont du l'avoir lu avant toi et moi. A savoir qui.

Je le lui redonne le papier. Il la remet dans le coin du tiroir. Il se tourne ensuite vers moi.

- Que faisons-nous, maintenant ?

- Nous allons devoir trouver qui a bien pu lire ce papier avant nous.

- Ok... Tu as une idée de qui ?

- Non, je n'en ai aucune idée.

Je tourne en rond dans la chambre en réfléchissant aux personnes qui auraient pu avoir accès à cette chambre. Je ne vois les domestiques et les autres lycéens qui sont venus ici avant.

- Il faut qu'on demande aux domestiques qui s'occupe de ta chambre, s'ils savent quelques choses au sujet d'une vérité ou d'un secret qui se cacherai dans ce château.

- D'accord...mais...

- Mais... ?

- Je pense que si un domestique savait quoi que se soi sur un secret ou une vérité. Il ne te le dirait pas.

- Et pourquoi ?

- Et bien. Moi le premier, si je connaissais une vérité ou un secret. Je ne le dirai qu'aux personnes qui ont ma confiance.

- Oui, tu as raison.

Je fais les cent pas dans la pièce. Qui pourrait m'aider à en savoir plus sur cette vérité ? Il n'y a personne qui pourrait m'aider. Personne ne peut avoir accès à toutes les pièces de ce château et m'y faire entrer sans problème. Personnes n'a ma confiance. A moins ...

- J'ai peut-être une personne.

- Qui ?

- Le problème c'est que veut être très proches de moi.

- Non...tu ne penses pas à...

- Si.

- Non pas lui. Pas le prince.

- Nous n'avons pas le choix. Si nous voulons savoir ce que c'est.

- C'est juste un papier. On ne sait même pas, si ce que ce papier dit et vrai.

- Justement. Il faut chercher pour en avoir le cœur net.

- Dahlia...

- Ludo, tu m'as fait confiance en me montrant ce que tu as trouvé. Tu as fait un choix. Maintenant, je veux savoir ce que c'est et si c'est bien réelle. Si tu ne veux pas me suivre. Je comprendrai. Mais tu dois me laisser aller le voir. Je ne le laisserai pas me manipuler. Il ne se passera rien entre nous. La seule chose qu'il y aura entre nous c'est un secret commun. Ok ?

- Ok. Je te suivrai, alors. Je ne veux pas te laisser seul avec lui. Il ne m'inspire rien de bon.

- Très bien.

Maintenant, je dois savoir comment aller le voir. Sachant ce qui c'est passer la dernière fois, avant tous, je dois aller lui pardonner. Ce n'est pas une mainte affaire. Parce qu'au font de moi, je ne peux pas lui pardonner ce qu'il a fait. Mais ce papier, m'intrigue terriblement. Je vais devoir faire un choix.