La Société

38.

Je me réveille en sursaut. 

- LUDO ? CAROLINA ? tout les autres ? 

- Ils vont bien ne t'en fais pas. répond une voix qui ne met pas étrangère. 

- Où sont-ils ? 

- Ils se reposent. Et toi tu dois faire pareil. Surtout toi. 

- Mais...

- Ils vont bien. 

Je me rallonge. Je regarde autour de moi. Je suis dans ma chambre. Il y a ma mère et mon père, qu'est-ce qu'ils font là ?! Et... Laï  ?!  

- Qu'est-ce que vous... faites là ? 

- Quand on a su ce qui c'était passé, on est parti directement. dit ma mère.

- Vous vous souciez de moi maintenant ? 

- Ma chérie ce n'est pas parce que nous avons...

- Mais oui, c'est normal de vendre sa propre fille ! 

- Ce n'est pas...

- Je suis navré mais il faut qu'elle se repose. Je reste au près d'elle. dit Laï.

- D'accord. Nous t'aimons ma chérie ne l'oublie pas. 

Elle m'embrasse sur le front comme si tous été normal. Elle sort accompagné de mon père qui n' a rien dit depuis tout à l'heure. 

Je tourne la tête vers lui. Il s'approche de moi. 

- J'ai eu tellement peur. Tu n'as pas idée. 

- Non, je ne sais pas. Je réponds. 

- Quand je t'ai entendu crier mon nom. J'ai paniqué. Et... quand je suis arrivé et que j'ai vu ce poignard braqué sur toi...

Une larme coule sur sa joue. Je tends ma main et caresse sa joue. Il me regarde avec intensité. Il prend ma main et l'enlève de sa joue. Il s'allonge près de moi. Je passe ma main dans ses cheveux. Si il n'avait pas été là, je serai morte. Je lui dois tous. Quand j'ai véritablement senti ma dernière heure arrivé, je n'ai pensé cas une seule personne. Je ne réfléchissais plus et pourtant j'ai pensé à lui. à cet homme qui a gâcher ma vie... mais qu'il a sauvé. Peut-être que je l'aimes au plus profond de moi ? 

Je m'endors. 

*****

Je me réveil avec une douleur insoutenable, j'ai du mal à respirer. Je me redresse en poussant Laï au passage. Il se réveil. 

Je suffoque. 

- ça ne va pas ? 

- Non...j'ai... respirer. 

- Quoi ?? Dahlia tu n'arrives pas à respirer ?? 

- Laï...

- J'arrive.

Il cours vers la porte et hurle :

- aidez-moi ?? Elle n'arrive pas à respirer !!!

Toute une horde de personnes arrive dans ma chambre. Je suffoque de plus en plus. Je vois flou. 

- Dahlia ! Respire doucement ! Calmes-toi ! Rappelles-toi, 1, 2,3 tu te souviens ?... 1 inspire... 2 expire... 3 inspire... Voilà c'est-ça. 

ça va déjà mieux. 

Ma mère me rallonge dans le lit et parle à mon père qui est derrière. 

- ça fait des années qu'elle nous avait pas fait une crise comme celle-là.