Le Fou est toujours là bien sûr. Comme si je pouvais croire qu'il serait partir.
Je passe devant lui , la tête haute. Je ne vais pas me laisser intimider.
Arriver devant la porte, Ludo se précipite vers moi. J'étais tellement furax que je n'ai pas penser à lui.
- Où tu étais ? Quand tu es sorti, tu avais l'air énerver.
- Excuse-moi. Je devais être seule. Voir Zalia se l'a pété comme elle l'a fait, m'a mis à bout.
- Je comprends...
Nous nous retournons pour entrer.
Tout au long du repas, IL ne m'a pas regardé une seul fois. Tant mieux. Cela fait quand même bizarre de me dire qu'il a dormi avec moi. Je l'ai caché dans ma salle de bain... Sans est trop. Ce n'est pas parce que c'est son anniversaire qu'il doit tous se permettre. Surtout venant de moi.
Nous nous levons et sortons pour continuer notre journée.
Les cours de l'après-midi ce passe comme ça doit se passer.
Arrivé au fameux cours avec le prince, il ne se passe rien. Une après-midi normal, comme je l'espérais en arrivant ici.
Au cours libre, Je continue mon dessin, dehors au grand air, seule. Ludo a voulu réviser l'italien. Carolina et Darin ont voulus revoir le cours d'histoire. Rave et les autres se baladent. Je me sens terriblement seule...mais j'en avais besoin.
Tous ce qui se passent depuis qu'on est arriver ici me prend toute mon énergie et.... mon moral. Je me sens faible... Je ne sais pas où j'en suis. Le prince me perturbe.
C'est enfin l'heure du quartier libre.
Je n'ai même pas envie de rejoindre les autres. Je ne me sens pas apte a tenir une conversation. Je me dirige vers ma chambre d'un pas rapide. Je n'ai vraiment pas envie de voir du monde, même pas Ludo.
Le Fou apparaît derrière moi. Je ne lui prête aucune attention.
Je m'en ferme dans ma chambre. Je me pose sur mon lit et fixe le plafond. Je repense à ma convocation dans le bureau du roi.
Je n'arrive pas à croire que ma famille qui est tous pour moi me cache une vérité si bouleversante. Je comprends pourquoi mes parents m'encouragent tant pour réussir. Je suis sur qu'ils allaient me parler de tous ça quand j'aurai réussi à être conseillère. C'est vrai que c'est un avantage d'avoir leur fille prêt du roi. Elle pourra l'attirer vers le bas pour pouvoir, par la suite, faire renverser la monarchie. Quelle belle aubaine. En pensant à tous ça, la rage monte en moi. Mes parents, ma famille profitent de mon envie d'être à la cour pour préparer un coup d'état. Je ne sert qu'à ça. J'ai toute ma famille derrière moi car ils savent qu'il pourront m'utiliser une fois proche du roi. ça me dégoûte. Ils m'aiment que pour ça. Une fois qu'ils auront ce qu'il veulent, ils me rejetteront. Je ne servirais plus à rien. Pour le mariage arranger, je suis sûr qu'ils vont accepter c'est une trop belle occasion. Ils ne demanderont même pas mon avis. Je devrais accepter mon destin sans broncher. Etre l'offrande pour une ère nouvelle. Un sacrifice en quelque sorte, enfin c'est ce que je ressens, être un sacrifice.
On toc à ma porte. Je remarque seulement à cet instant que j'ai pleuré. Mais ses larmes sont elles de tristesse, de colère ou tous simplement de fatigue ? Je ne sais pas et en ce moment présent, ce n'est pas ça qui me préoccupe. On vient me chercher pour le rendez-vous avec mes parents. J'ouvre la porte.
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La Société
Science FictionDahlia adolescente de 17 ans, vit dans un gouvernement qui cache son origine. Elle passe son épreuve du protocole, pour son bac, au palais de l'Élysée. Elle va passé 1 semaine avec la famille royale. Et oui, c'est la monarchie. Le prince, qui la co...