Je referme la porte derrière moi.
J'ai l'impression d'être dans un rêve, rien n'est réel.
Je fixe le sol, en imaginant une autre vie que celle-ci...si on peut appeler ça une vie. Jusqu'à ce que je croise quelqu'un dans le couloir qui me fait vite revenir sur terre.
Je lève les yeux. Zalia fait comme si je n'étais pas là. Une question me traverse l'esprit au moment où elle passe. Sans réfléchir, je l'appelle. Elle se retourne vers moi étonné.
- Pourquoi es-tu comme ça avec moi ?
- Comme ça quoi ? me répond-elle méchamment.
- Depuis le collège tu es comme ça avec moi. Qu'est-ce que je t'ais fais ?
Elle me regarde comme si c'était évident.
- Tu as tous pour toi, les mecs, les amis, le physique...
Elle ne fini pas sa phrase, comme si cela remontait de mauvais souvenir.
- Tu n'as pas fini ta phrase.
Elle évite de me regarder.
-... La famille.
- ... Je ne sais pas ce que tu as vécu Zalia mais je peux te dire que ma famille cache bien son jeu. Ce n'est pas ... ce n'est même pas une famille.
- Arrêtes de te plaindre. Tu as une famille toi ! Moi je n'en ai pas. Mon père a voulu me tuer quand avait 5 ans, ma mère pour calmer l'humeur de mon père m'a déposé chez ma tante et m'a dit qu'elle reviendrait me chercher. J'ai attendu 6 ans ! Elle n'est jamais revenu...
Elle verse des larmes. Puis ce ressaisi aussi tôt.
- Un jour, ma tante m'a déposé à l'école et n'est jamais venu me rechercher. Et maintenant, je suis dans une famille d'accueille. Alors comment peux tu te plaindre alors que tu as une famille. Depuis tous ce temps, je suis jalouse de toi.
Elle s'en va s'en me laisser le temps de lui répondre.
C'est vrai...elle a raison...pourquoi je me plains ? j'ai une belle vie. J'ai eu une famille pendant mon enfance et je vis maintenant au palais...jusqu'à la fin de mes jours dans le confort et le luxe... et reine... NON !! J'ai été vendu par mes propres parents. Comment peut-on ne pas ce plaindre ? ... oui...peut-être... mais je ne vis pas des horreurs pour autant. Je suis encore perdu. Je crois... que je vais laisser faire le temps...oui je crois que c'est le mieux après tout.
- Dahlia ?
Je sursaute et me retourne.
- Carolina...je
Elle s'approche de moi.
- Qu'y a-t-il ?
- Je ne sais plus où j'en suis... je... j'aimerais...ne plus penser ça...ne plus penser du tout.
- Hé !!! Ne me dis pas ça. Ne mets pas fin à tes jours ça ne servirais à rien... Et puis... on a besoin de toi.
- Qui ? Vous ?
- Tout le monde.
- Pourquoi tu me dis ça ?
- Bah...maintenant que tu es notre futur reine... tu pourrais tous nous aider.
- Comment... tu as réagis quand j'ai dit oui ?
- J' ai été sous le choc comme tous les autres... Je me suis demandé pourquoi tu lui as dit oui. Il y a une raison ?
- ... Oui...
- On t'as obligé ?
- Oui... mes parents... le roi...
Elle ne dit rien et me regarde dans les yeux.
- Carolina... les autres en disent quoi ?
- ... Il faut que tu ailles les voir.
- Mais...
- Va les voir.
-... D'accord...
Elle me serre dans ses bras. J'en avais tellement besoin.
- Je dois y aller.
- Oui, cours d'architecture ?
- Oui.
Elle m'embrasse sur le front et s'en va.
Je vais dans la direction opposée.
****
Je tourne en rond... je suis seule et je ne sais pas quoi faire.
Je suis dans une bibliothèque et j'essaye de lire un livre. Mais ils ne sont pas passionnant. Je soupir et regarde autour de moi. Les étagères sont vraiment grande. Il y a beaucoup de livre.
Je me lève et escalade une échelle pour regarder les titres des livres du derniers étages. Il y a que sur le thème politique. Je tire un livre vers moi pour regarder à l'intérieur. Je le replace mais il ne veut pas rentré. Je regarde ce qui coince. Il y a un autre livre qu'y est mal rangé. Je le tire vers moi et remet l'autre. Il est tous fripé et poussiéreux. Il n'y a pas de titre. Je l'ouvre et remarque que l'écriture est différente. Je lis la première phrase.
" Il a de cela plusieurs années, la démocratie régnais. En France, c'était une République, ce système était présente dans la plus part des pays. "
Je reste sens voix.
C'est la première fois, que je vois démocratie écrit dans un livre . Ce livre est peut-être la réponse à toutes mes questions.
J'assied et plonge directement dans la lecture.
****
Plusieurs heures sont passé. Mon ventre gargouille. Je regarde l'heure au dessus de la porte. Il est presque midi. Je ferme le livre et me lève.
Je passe dans ma chambre déposé le livre. Je le cache dans mon armoire.
Je me dirige vers l'entrée. Tout le monde entre dans la salle et me regarde au passage.
- Laissez passer son altesse.
Un passage ce forme autour de moi. Je vire au rouge. Je passe sous le regard des autres. Je regarde la table royal et ne sachant pas si je dois m'incliner ou non. Je le fais quand même. Le roi me sourit.
- Dahlia ma chère. Assied toi près de mon fils.
Je m'y dirige. ça fait bizarre de s'asseoir à la table royale. Laï regarde droit devant lui. Il n'a pas envie de me regarder. Moi non plus.
Les serveurs nous présente les plateaux. Je me serre.
Je cherche Ludo des yeux. Il mange s'en levé une seul fois le regard. Rave, Achélie et Darin sont pareil sauf Carolina qui me regarde et sourit. Je lui renvois.
- A qui souris-tu ? me demande un peu trop sèchement Laï.
- A personne.
- Dahlia.
Je le regarde dans les yeux. Il me foudroie du regard. Il est très possessif c'est incroyable.
- Arrête d'être comme ça. C'est à ma meilleur amie que je souriais.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit tout de suite ?
- J'avais pas envie de te le dire.
Il ne dit plus rien jusqu'à la fin du repas.
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La Société
Ficțiune științifico-fantasticăDahlia adolescente de 17 ans, vit dans un gouvernement qui cache son origine. Elle passe son épreuve du protocole, pour son bac, au palais de l'Élysée. Elle va passé 1 semaine avec la famille royale. Et oui, c'est la monarchie. Le prince, qui la co...