La Société

18.

Je m'avance vers la reine qui m'attend avec impatience. Je m'incline. Elle me demande de m'assoir. Elle me regarde avec un grand sourire. Je pense qu'elle m'apprécie beaucoup, moi aussi d'ailleurs. Elle commence son entrevu avec moi.

- Alors comment ce passe votre séjour ici ?

- Bien, majesté. Je vous en remercie.

Elle me sourit encore.

- Tant mieux. Je voulais avoir votre avis.

- Oui je vous écoute majesté.

- Comment trouvez-vous mon fils ?

- Je vous demande pardon ?

Je suis très choqué de sa question. Pourquoi elle me demande ça. Elle croit peut-être que j'ai des sentiments pour le prince. Ce qui est totalement faux. Elle me répond :

- Je sais que vous sortez déjà avec un jeune homme. Plutôt charmant, je dois dire. Mais je voulais avoir votre opinion. Ne vous en faites pas, ce sujet restera entre nous. Laï n'en sera rien. Vous pouvez être franche avec moi.

- Et bien... c'est très délicat.

- Je vous demande d'être sincère avec moi.

- ...très bien. Pour moi, le prince est très beau. Il est craquant. Mais le problème, c'est qu'il ne pense qu'à lui. Il ne prête pas d'attention au personne qu'il l'en tour. Il est égoïste, prétentieux et hypocrite. Pour l'instant, il n'a pas assez mature pour devenir roi et être un bon mari. Mais ce n'est que mon point de vue.

- Je sais mais c'est important pour moi, d'avoir votre avis. Je vois ce que vous voulez dire. Je suis totalement d'accord avec vous. Laï n'est pas près à devenir roi.

- Oui.

- Je vous pose aussi cette question. Serai vous prête à l'aider ?

- Euh...c'est difficile à dire.

- Dites-moi franchement.

- Et bien... oui. S'il le faut oui.

- Très bien. Dahlia, je vous le demande. Aidez-le. Il n'a que quatre ans pour se préparer. Je sais en tant que mère qu'il n'y arrivera pas seul.

- Que puis-je faire pour l'aider ?

- Déjà gagné sa confiance. Laï ne se laisse pas facilement convaincre.

- D'accord.

- Après je vous fais entièrement confiance. Vous serez quoi faire.

Le signal retenti. Je me lève et m'incline. Elle me sourit et me chuchote.

- J'ai confiance en vous. Je sais que Laï se sera un bon roi, avec votre aide.

Comme si je n'avais pas assez à faire avec l'épreuve. Je me diriger vers la princesse. Je m'incline. Elle me demande de m'assoir. Nous soupirons toutes les deux. Puis, elle commence la discussion.

- Depuis notre entrevu, qu'avez-vous décidé ?

- J'ai fais une promesse à votre mère. Je dois la tenir.

- Très bien.

- Puis-je vous posez une question ?

- Je vous écoute.

- Comment ce passe vos journées ?

- Il n'y a pas grand-chose à dire. Toutes mes journées sont consacrées aux études. J'ai 3 heures de temps libre par jour. Le dimanche, je peux faire ce que je veux. Ce jour là, je passe mon temps à appeler le prince d'Espagne, qui est charmant.