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Nous attendons que tout le monde sort. Puis c'est à notre tour. 

Je me lève après le roi et la reine et les suis pour sortir. 

Je me dirige vers ma chambre. Je suis suivi par le prince mais puis-ce que sa chambre est après la mienne.

Arrivé devant ma porte, j'attends un cours instant. Il passe et se dirige vers sa chambre. J'entre. 

Ma chambre a vraiment l'air vide. J'ouvre l'armoire et prend le livre. 

**** 

Plus j'avance dans la lecture, plus toute la vérité est dévoilé. Plus je comprends tous. 

Je lis un passage où le voile est tombé. Le Grand Trou Noir est tous simplement l'époque de le démocratie, la République, les présidents, les déclarations des droits de l'Homme et du citoyens, le vote, les élections, les maires, les communes, liberté de la presse...la liberté. 

Une sonnerie se met à retentir. Je me redresse et range le livre. Je sors de ma chambre. Tout le monde cours et cris dans les couloirs. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Le Fou apparaît devant moi. Il m'agrippe le bras et se met à courir. Je le suis sans rien dire, sans rien comprendre. Servantes, gardes, cuisiniers, professeurs, serveurs courent dans tout le palais. 

Nous descendons dans la cuisine et prenons un passage qui mène dans la cave. Il y a plusieurs personnes dans la cave. Il me lâche. 

- Vous devez rester là. Je vais vérifier si tout le monde est en sécurité. 

Il remonte en courant. Je me retourne et regarde les autres trembler, pleurer et sangloter. Une femme vient me voir. 

- Vous allez bien majesté ? 

- Oui merci et vous ? 

- Je...oui ... merci majesté

- Que... que ce passe-t-il ? 

- Des révolutionnaires sont entrés dans le palais. Ils ont assassinés des gardes et des femmes de chambres en criant "vive la démocratie". Ils viennent ici capturer la famille royale.Et, j'ai cru entendre qu'ils avaient assassinés des lycéens. 

Je m'écroule au sol. 

- Majesté ! Vous a. llez bien ? 

- Je...je dois...allé...trouver. dis-je en me levant. 

- Non majesté, vous devez rester ici. 

- Non ! Je dois aller voir si tout le monde va bien. 

Elle m'attrape les épaules. Je me débats. Je cours  dans les escaliers.  

- Majesté !

Je cours le plus vite possible. Ludo, Carolina, Darin, Rave et Achélie, j'espère qu'ils vont bien. 

Il y a beaucoup moins de monde. Je cours vers la chambre de Carolina. Je toc, personne ne me répond. J'ouvre la porte. Personne. 

Je ressors. Je cours dans tout le palais. Il faut que je les retrouve. 

- CAROLINA ! LUDO ! ACHELIE ! RAVE ! DARIN ! Vous êtes où ? 

Personne ne me répond. Je panique. Je transpire. Je pose ma main sur mon front. J'ai du mal à respirer. 

Les couloirs sont devenu calme. Je n'en peux plus. Je fonds en larme. Je tombe parterre. Où sont-ils ? Peut-être qu'ils sont tous mort ? Je n'aurais rien pu faire. 

J'entends des pas ce rapprocher de moi. Je me redresse et regarde qui arrive. 

- Ludo ? 

Deux hommes se rapprochent. Je recule. Ce sont des révolutionnaires. Ils...ils vont me tués. 

- Regarde un petit oiseau qui est tombé de son nid. 

- On va l'aider. 

Ce dit les deux hommes. 

- Non, ne me faites rien... Je...je n'ai rien fait. dis-je.

- Oh mais si, tu es ici est tu ne fais rien pour que ça change. 

Ils m'attrapent. 

- NON !! LÂCHEZ-MOI !!

- Arrêtes de crier. 

Ils me bloquent la bouche. Je n'arrive plus à crier. Je me débats. 

- Elle se débats bien cette petite. 

Je verse des larmes. Je vais mourir... Je mors la main de l'homme. Il hurle. Je m'échappe. Je cours pour m'éloigner le plus possible. 

- LUDO !!

Les hommes me courent après. 

- LUDO !! 

Ils s'approchent de plus en plus de moi. L'un de m'attrape. Je le pousse. J'essaye de m'éloigner de lui, mais il m'attrape par le cheville et je tombe. 

Il prend un poignard et le pointe sur moi. Ma dernière heure est arrivé. Je ne réfléchis plus. Je ne contrôle plus rien. Je ne sais pas pourquoi mais je me mets à crier. 

- LAÏ !!

Il lève son poignard pour prendre son élan et je le vois descendre vers moi. Je ferme les yeux et attend mon heure... mais elle ne vient pas.  J'entend une voix hurler mon nom. 

Puis, plus rien. 



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