J'étais en cours, attendant patiemment la sonnerie pour aller manger. Je réfléchissais néanmoins à une possibilité pour retrouver cette mallette. Pour moi. La mafia était la meilleur solution : ou alors c'était eux, et je savais où trouver la mallette, ou alors ce n'était pas eux, mais ils sauraient qui l'avait. C'est la meilleur chose a faire. Je sortis de ma trousse une petite feuille de papier, avec écrit un numéro : 98-1. Kurawa m'avait donner ce numéro, afin d'envoyer nos ordres a l'institut. Je devais en toute rigueur me mettre d'accord avec Izumi avant d'envoyer un ordre, mais non seulement, elle aurait été d'accord et de plus, en envoyant l'orde de suite, il sera réalisé avant la nuit.
"98-1 : intervention de la coalition, 45 avenue des diables bleues. Prise d'otage de 3 parrains de la mafia, et extraction d'information concernant la mallette. Heure limite : 21:30"
Envoyé. Ca allait déjà faire avancer les choses. La sonnerie retentit et en sortant, je me dirigeai vers la cafétéria, point de rendez-vous immuable. Tout le monde me fit signe.
"Quoi ?" Un silence régna quelque secondes, puis Nagaharu rompis celui-ci :
"Bah Fuyuka n'est pas la" effectivement, je ne la voyais pas aux alentour. Bizarre.
"Elle n'est pas venue aujourd'hui ?"
"Non" me répondit Saaya.
"Bon très bien, quelqu'un a vue Izumi ?"
"Elle est partis chercher à manger elle arrive" sortis Daichi.
"Ok" je m'assis alors sur le banc en bois, et passa toute la pause a observer passivement les autres. En à peine deux ans, chaque personne autour de cette table n'avais plus aucun secret pour moi, analyser les humain était devenus trop facile. Sachant que la seul personne me donnant du fil à retordre n'était pas là, ma journée n'étais plus la même.
L'heur de retourner en cours arriva, je pris mon sac et ne prie pas la peine de dire au revoir a qui que ce soit. La journée avançait lentement, et puis il arriva un moment où les cours étaient finis. Même en compagnie d'Akihito et Shikio, mon moral ne voulais pas remonter. Je rentrai alors chez moi, et me servai un verre de coca en m'asseyant sur un fauteuil. Il était 19h12 lorsque qu'Izumi rentra.
"Tu étais où ?"
"Hide ! J'étais partis avec Saaya et Eiko en ville"
"D'accord" je ne sais pas pourquoi mais j'étais de mauvaise humeur. Tout ce que je voulais, c'était avoir les résultats de l'opération de la coalition, manger et aller me coucher.
"Qu'est-ce qui ne va pas ?"
"... Fuyuka n'était pas la aujourd'hui, alors je me suis ennuyé, c'est tout"
"Oooohh mais c'est pas grave, elle reviendra bientôt, et puis tu m'as moi" me dit-elle avec un sourire, s'agrippant à mon bras
"Tu es ridicule Izumi" lui dis-je en lui tournant le dos et en me levant en direction de la cuisine. "Ce soir, c'est moi qui prépare le repas"
Une fois le repas terminé, et après avoir reçu je ne sais combien de compliment pour mon repas. Je débarrassai la table et passai sous la douche. Après quelques minutes, je sortais torse nu de la salle de bain. Je priais que du trajet de la salle de bain a mon armoire, je ne croiserais pas Izumi. Le trajet fut heureusement sans encombre et je me retrouvai alors habillé, prêt à dormir. Alors que je m'assis sur le canapé, Izumi jaillit de nul part et se glissa sous mon bras.
Elle restait silencieuse.
"Tout va bien ?" Lui dis-je d'un ton sarcastique.
"... Oui" dit-elle en posant sa tête sur mon épaule.
Je reçu alors le fameux message du 98-1 :
"Opération achevé à 20:37, les trois parrains furent capturés et questionnés. Ils n'ont pas la mallette mais savent qui l'a. Une certaine personne serait leur intermédiaire entre la mafia et l'organisation en possession de la mallette. Voici son adresse. 7 rue du faussaire. Lui pourra te mener au cerveau."
Ce n'était donc pas la mafia ? Peu importe. Cette personne aura de la compagnie ce soir.
"Izumi, j'ai une piste pour la mallette, une certaine personne peut nous aider, et on va lui rendre visite ce soir."
"Ce soir ?"
"Oui, prépare-toi, et cette fois, je compte être beaucoup plus efficace que la dernière fois. Mais avant que j'oublie..." J'allumais mon téléphone pour envoyer un message au 98-1 :
"Que deux soldats furtifs de la coalition se libèrent pour une mission de surveillance : Fuyuka Hano, surveillance de 21:30 à 2:00. 3 autres soldats, surveillance de l'homme intermédiaire 7 rue du faussaire, de 21:10 jusqu'à nouvel ordre." Fuyuka n'étais pas venue a l'école aujourd'hui et vue les circonstances, elle aurait compris mon geste.
"Je monte dans la chambre Izumi, ne me dérange pas"
"D'accord, je suis prête dans 10 minutes."
Je montai alors dans la chambre et m'équipai pour ce que je comptai faire : un pistolet silencieux, corde et bandeau, ma lame noir, toujours dans ma poche, et une lame chirurgical.
"Toi..." Dis-je en pensant à ma cible, "tu me diras tout ce que tu sais"
Je mettai la corde et le bandeau dans un sac, et rangeai mes armes. Je descendait alors les escaliers et lui lança :
"Izumi, on y va !"
"Oui !"
Elle avait changer d'uniforme. D'où il venait ? Peu importe, il avait l'air beaucoup plus performant que ceux de l'institut, et était noir avec un peu de blanc, rappelant ses cheveux.
"Prends une feuille et un stylo au cas ou"
"Euh... D'accord"
A 21:34, nous étions devant l'immeuble.
"Izumi, écoute moi, cette opération sera direct. on entre, je l'attache, tu va te servir un verre et tu me laisse m'occuper de lui. Si tout va bien ton verre ne sera même pas finis que nous serons prêt à partir."
"Tu as un côté très cynique Hideki... et tu compte le tuer après ?"
"Je me réserve le droit de choisir."
"Très bien..."
Nous montions les escaliers, arrivés à la porte je sonnai. L'homme ouvra la porte :
"Bonjour monsieur, désole de venir a une heur si tardive, vous êtes bien monsieur Sumuo ?" Lui dis-je en souriant. L'homme se méfiant a moitié, fit un pas en arrière et répondit simplement
"Non, ce n'est pas moi"
"Oh ? Attendez que je vérifie ma liste.." Je fis mine de chercher quelque chose dans mon sac de la main gauche. L'homme étant attiré par ce geste, je n'eu aucune peine à atteindre son cou avec ma main droite. Je pressai alors un point stratégique, qui le fit perdre connaissance.
"Oups, désolé" dis-je avec mon visage, redevenue inexpressif. "Viens Izumi, on rentre"
Je fis alors glisser le corps inanimé a l'intérieur et l'attacha a une chaise.
"Bon tu es prête ?"
"... Fais ce que tu as à faire" me dit-elle en me tournant le dos.
Mon dieu qu'elle était pur et innocente. Je me retournais vers la victime, pris une chaise et m'assis confortablement, prenant mon temps. Une fois prêt, je lui assaini un grand coup dans la mâchoire, qui le réveilla instantanément.
"Salut toi. J'ai pas beaucoup de temps à perdre, alors on va jouer a un jeu. Je te pose des question, et si tu répond mal, je te puni, si tu réponds bien, je te récompense, ok ?"
"Hein ? Va.. Va te faire foutre !"
"Tu as utilisé ton joker. Alors, comment s'appelle la personne qui t' emploie en tant que porte-parole envers la mafia ?"
"T'es sourd ?! Va te faire foutre !!"
Je sentais qu'Izumi avait pitié de l'homme en face de moi. Elle avait raison. Je sortis alors ma lame chirurgical et sans aucune hésitation, je sectionnai l'index gauche de ma victime, qui poussa un cris. Je mettais alors ma main sur sa bouche pour atténuerle bruit.
"Comment s'appelle la personne qui t'emploi ?"
"Ta... Ta gueu.." Il reçu un coup de pieds dans la mâchoire, le faisant cracher du sang.
"Tu tiens à perdre toute ta main ?"
L'homme se tue.
"Alors donne moi le nom de qui t'emploi"
Izumi se retourna face à la scène et dit a l'homme :
"Dis-lui, crois moi tu souffrira tant que tu ne lui aura pas donner ce qu'il veux !"
Je me retournai vers elle avec un air désobligé.
"Après tout elle a raison, j'ai déjà perdu beaucoup de temps. Si tu ne me répond pas de suite, je coupe deux doigts. Tu ne sera plus capable de tenir quoique ce soit. Je vis alors de l'hésitation dans les yeux de l'homme devant moi, j'avais gagner :
"... Shôta... Kurozaki..."
"Et bien, il en aura fallu du temps !"
Un peu moins de 2 minutes, en fait.
"Maintenant, où on peut le trouver ?"
"Il... Il travaillait .. Pour un institut... Proche de la CIA je crois.. Sur un projet, je sais pas lequel.."
Izumi et moi restions figés... La CIA ? Un silence se fit sentir dans la pièce, aucun de nous trois n'étais décidé à rajouter un mot. L'homme reprit finalement :
"Et.." Ce fut plus fort que moi, je plantai mon couteau dans sa gorge. L'homme baissa la tête en guise de dernier souffle, nous laissant Izumi et moi seul dans la pièce.
L'institut... Notre institut était derrière tout ça ?
