Chapitre 1 :

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Lycée Anselmo, lycée réputé dans la région. Il est 8:02, les différentes classes rentrent dans leurs salles respectives.
A 8:26, dans la classe de 3ème année  section D, la porte s'ouvre brutalement :
"Désolé du retard !!" M'écriais-je en direction du professeur.
"Hideki..." Répondit le professeur, d'un ton las,
"tu ne peux pas te permettre ce genre de choses, c'est la même chose depuis le début de la semaine, pourrais-tu au moins être à l'heur demain ?"
"Oui monsieur, désolé"
Alors que j'allais m'installer au fond de la classe, je remarquais que les regards n'étaient plus concentrés sur moi, d'habitude lorsqu'un élève est en retard, tous ses camarades le fixe tant l'événement est plus intéressant que le cours. Mais ils ont l'air de s'être déjà habitués, il ne font même plus attention.

La sonnerie retenti : il est 12h, l'heur de rejoindre tous mes amis a la cafétéria.
Un groupe d'adolescent souriant s'offre à mon champ de vision, ils sont une dizaine sur une table en bois, chacun discutant avec les autres de tout et de rien.
"Yo Hide !" Je me tournait vers la tête blonde qui avait prononcé ces mots : Eiji. Ce mec est cool, on a les mêmes goûts musicaux, et puis il est si délicat que la situation dégénère toujours avec lui.
"Ooooh Hideki !" Ca c'est Daichi, mon meilleur ami, je n'ai pas grand chose à dire sur lui, c'est simplement la personne la plus loyal que je connaisse, la définition d'un véritable ami.
Les autres se contentèrent d'un salut général. Alors que je posais mon sac a côté de la table, une silhouette féminine se leva : "salut" me dit-elle. Je tournais la tête et je sentis ses lèvres se poser sur les miennes. Elle c'est Fuyuka, ma petite amie actuelle. Cette pensées fit instinctivement poser les yeux sur Beniko, mon ex, avec qui j'ai récemment rompue. Elles se connaissent depuis toujours et ainsi, elles sont a la fois très similaires mais a la fois tellement différentes. Lorsque que mon regard croisa celui de Beniko. elle détourna les yeux, comme si me regarder lui rappelait de mauvais souvenirs. A côté d'elle se trouvait son nouveau copain, Jiyû. Je ne le connais pas trop, mais il a l'air sympa. En face se trouvaient Shakio et Akihiko, toujours ensemble et mort de rire, pour des raisons plus obscurs les unes que les autres. Comment ne pas les apprécier ces deux la ? Il y avait aussi Nagaharu et Saaya, un couple tout à fait intriguant, un espèce de "je t'aime, moi non plus" se dessine dans leur relation, mais l'un tout comme l'autre sont de bons amis, et puis sans Nagaharu dans la section D, celle ci aurait couler dans les méandres de l'échec. Il ne reste plus que Misae et Beniho, deux sœur, Marie est assez grande gueule et Léa très réservé, je trouve qu'elles se complètent relativement bien.
Ah oui et y'a aussi ...
"Hide-saaaaan" cria Eiko en se levant en face de moi. J'avais déjà vue dans ses yeux se qu'elle voulait.
"Oui, je te donnerai de mon dessert, mais pas tout de suite."
Son visage exprima un joie considérable suivit d'une déception légère. On ne se connaît pas vraiment mais une complicité alimentaire nous lie. Par ailleurs elle et très expressive, et c'est ce qui fait son charme, j'imagine.
Je passait alors mon repas avec notre groupe plus ou moins au complet.

Les cours sont finis. Je marchai avec Nagaharu en direction de la sortis, en discutant sur les notes du dernier contrôle que nous avons. Il me soutenais que mon 19/20 avait moins de valeur que sont 18,5/20, car il avait manquer des cours. Je l'écoutait d'une demi-oreille et j'aperçu au loin Fuyuka qui discutait avec Saaya. Lorsque nous arrivâmes a leur niveau, Fuyuka nous signala que le weekend prochain, nous devions aller chercher des amis à elle a la gare. J'acquiesçai et nous partîmes chacun dans nos maisons respectives.
Une fois dans ma chambres, je reçu un message sur mon téléphone du numéro suivant : 98.
C'était une mission, le message était comme d'habitude très clair, puisqu'il faisaient en sorte de me l'envoyer a un moment ou personne ne pouvait l'intercepter, et les messages se supprimes après 3 minutes :
"Assassinat d'urgence. 23h34, 4 avenue Charles de Gaulle. Cible : homme 49 ans, veste verte, baskets noires. Temps opération : 5 minutes."
Fait chier, je comptais bien être tranquille ce soir.
J'enfilai alors mon équipement. Les assassinat d'urgence sont plus délicats, ils sont très souvent d'une importance capital. Je ne prendrai pas les choses à la légère. Je pris alors une mallette de sous mon lit, et sortis deux semi-automatiques et je vissai des silencieux a l'extrémité des canons.
23:33, a l'adresse prévu, l'homme apparaît au coin de la rue. Je patientais en attendant qu'il arrive au niveau d'un ruelle. Je passai ensuite a l'action : je bondis sur lui en le bousculent d'un coup de pied dans ruelle, la cible s'affala au sol. en 2s94,   Elle se retrouva la main menotté a un poteau voisin. Je me mis à côté de ma victime, allongé et posa un pied sur son torse, lui empêchant tout geste de rébellion.
"Dis-donc, t'as pas l'air très clean toi." Effectivement, sa tête était celle d'un pur dealer plein aux as.
"Qu'est-ce que tu as bien pu faire pour finir dans cette position ?" Cette question ne lui était pas vraiment destiné, je pensais juste à voix haute
"Hey écoute, calmes toi, je sais pas qui t'es mais toi non plus tu sais pas dans quoi tu t'impliques. Alors fait att..."
Ma cible était beaucoup trop bavarde, je lui enfonça une balle dans le crâne. Je sentais alors la résistance que son corps faisait à mon pied disparaître.
Je rangeais mes armes, quittais l'endroit, et à mesure que j'avançais dans le froid, la question : "qu'est-ce tu as fait pour finir comme ça" tournait dans mon esprit, et bientôt elle se modifia pour donner

"Qu'est-ce que j'ai fais pour en arriver la ?"

Human genesis - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant