Chapitre 8 :

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La tension était palpable, je n'osais pas vraiment me retourner vers Izumi, qui semblait aussi troublé que moi. Qu'est-ce que l'Institut avait à faire là dedans ? Nous nous nagions dans l'incompréhension total, mais le plus grave était la naissance d'une question dans nos esprit : pouvions-nous encore avoir confiance en l'institut ?
"Hideki.."
"... Quoi ?"
"C'est peut-être une confusion, tu sais, la CIA a plusieurs institut"
"Justement. Ils sont tous publiques... sauf celui-là" dis-je, agacé. "Ca n'aurai aucun sens. Si c'était un institut publique, il n'aurait eu aucune raison de cacher ça, au point de subir ma torture."
"C'est vrai..."
A mesure que je réfléchissait, je finis par trouver la meilleur chose a faire.
"A partir de maintenant, il ne faut plus considérer  l'institut comme un allié. Mais ils ne doivent en aucun cas se douter de quoique ce soit. Nous allons continuer la mission, et tout faire pour récupérer cette mallette. En parallèle nous chercherons à découvrir quel rôle à vraiment l'institut dans cette histoire."
"Hideki, tu ne crois quand même pas qu'ils chercheraient à nous détruire ?"
"Hum..."
Effectivement c'était une possibilité. Il faut dire que la mission n'est pas évidente et nous nous sommes plusieurs fois retrouver dans des affrontements en apparence compliqué. Mais l'institut connais nos capacités, et savent qu'ils n'ont aucune chance envers nous.
"Aucune idée. On ne doit pas rester trop longtemps ici, partons."
"Oui"
Nous partîmes de la scène de torture, mais nous avions un nom : Shôta Kurozaki. Le retour se fit en silence. L'institut fut une fois notre maison, là où nous avions tous grandi, nous avons certes appris à devenir des armes redoutables a leur service, mais nous avons aussi appris à nous socialiser, accepter notre différence en vivant avec des personnes comme nous. Une complicité c'était dégagée de nos relations, chacun aimant l'autre secrètement. Lorsque nous furent séparés, ce fut très dur pour chacun, et ainsi envoyés au 4 coins de la France, chacun se rappela à quel point nous étions seul, et monstrueux.
Je me mis à regarder les yeux innocents d'Izumi, et me dis intérieurement que malgré les apparences, chacun d'entre nous souffre. 24 minutes plus tard, nous étions rentrés. Il était tard, 1:21. Après nous être changés, et préparé pour la nuit. Nous nous retrouvions tous les deux dans la chambre, bien trop perturbés pour dormir. Nous étions seules, allongés, dans l'incapacité de fermer les yeux. Je sentais alors ses bras m'entourer, et son souffle se rapprocher.
"Hide.."
Je fermais les yeux, je ne savais pas vraiment ce qui allait se passé, ou plutôt je ne savais pas si je voulais que ce qui allait se passer. Je sentais son souffle se rapprocher de plus en plus, jusqu'à ce que ses lèvres soient a quelques centimètres des miennes. C'était tentant, j'en avais même envie. Je passais ma main autour de sa taille, puis je vis le sourire de Fuyuka. Je revenais alors à mes esprits, je remis délicatement Izumi sur son côté du lit, et après un instant d'hésitation je lui dis :
"Je ne peux pas faire ça, tu sais que ce serait malhonnête envers toi, et puis je suis avec Fuyuka."
".. Hide" me dit-elle avec un regard profondément triste et frustré "j'ai toujours été là moi, je t'ai toujours attendue, depuis notre enfance"
Ces mots résonnaient dans ma tête comme une sentence cruelle.
"Je sais Izumi, je suis désolé."
Elle me regarda avec des yeux humides, et après un silence assez pesant, elle se retourna en me tournant le dos :
"Bonne nuit..." Me dit-elle
"... Bonne nuit."
Je restais alors quelques minutes les yeux fixés vers le plafond et finis par me rendre à l'évidence : impossible de dormir ce soir. Je me levais alors, et me dirigeai vers le salon. Quitte à ne pas dormir, autant profiter du temps qui s'offrait à moi. Je pris alors mon ordinateur, mon téléphone, un verre de coca et des feuilles : je comptais élaborer un plan digne de ce nom.
Tout d'abord, je retrouvais les éléments s'offrant un moi. Un nom : Shôta Kurozaki. Une mallette a trouver, dont le contenue m'étais encore inconnue. L'institut était lié à cette mallette. L'institut envoie 3 d'entre nous pour une seule mission. Il me à disposition une Coalition internationale pour récupérer la mallette.
Kurozaki, à défaut d'avoir la mallette, il l'a veut, mais l'institut aussi. Or Kurozaki travaillait pour eux, peut être aurait-il volé cette mallette a l'institut ? C'était la solution la plus probable. Mais ce qui m'inquiétais de plus en plus, c'était le contenue de cette mallette, confier à 3 d'entre nous la direction d'une coalition internationale, cette mallette devait avoir un importance vitale pour l'institut. Mais quoi ?
Je ne pouvais pas me permettre d'impliquer la coalition dans la recherche du contenue de cette mallette, l'institut surveille les ordres, seul moi, Izumi, et l'autre pourront s'en charger. Je prenais alors mon téléphone et demandait à ce que l'on me trouve le plus d'informations possibles à propos de Kurozaki.
Pour ce qui est du reste, je comptais m'adresser directement à l'institut, après tout, une simple curiosité quant au contenue de la mallette est plus que normal. J'envoyais un message demandant un point de rendez-vous avec Kurawa.
J'enchainais alors une multitude de recherche sur Kurozaki du côté publiques. C'était un chimiste très doué, qui avait décrocher son diplômes avec une moyenne bien supérieur aux autres, il avait accompli quelques découvertes sans réel intérêt, malgré certains prix qu'il a gagner. En revanche, certain sites évoquaient son ambition particulière, elle aussi au dessus de la moyenne. Certain le décrivait comme un scientifique prêt à beaucoup pour la science. Pas étonnant qu'il ai travaillé pour l'institut.
Une sensation étrange me fis sortir de ma réflexion, et je posais mon verre en me reculant de la table :

Il venait d'arriver.

Human genesis - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant