"Haruka, Haruka, Haruka..."
Des flashs apparaissaient dans ma tête. Des souvenirs... des cheveux rouges écarlates, un sourire démoniaque, des yeux défiant le monde entier, une voix assuré et rassurante. Était-ce vraiment elle qui allait arrivé ? Allais-je vraiment la revoir après 3 ans d'absence ?
Hideki-san.
Je gardais les yeux fermés
Hideki-kun.
Ma main serrait de plus en plus fort la couette me recouvrant.
Hideki !
Sa voix résonnait dans ma tête, la voix d'une amie, la voix, d'une mère, la voix d'une femme, la voix d'une vie.
Hide...
Cette voix devint alors hésitante, douloureuse et calme.
"S'il te plait..." Marmonnais-je dans l'obscurité de la chambre.
"Viens..."Une silhouette furieuse fracassa la porte de la chambre.
"HIDEKI, SORS DE CE LIT IMMEDIATEMENT" rugi Izumi.
"Quooiiiii ? Depuis quand tu t'énerves comme ça ?" Dis-je avec une voix monotone.
"IL EST 11:30 !!"
"Ah... D'accord je me lève"
"T'as intérêt !!" Dit-elle en s'en allant.
".... MERDE L'ÉCOLE"
J'arrivais alors devant le lycée pour reprendre les cours a 14h. J'avais louper deux heures de maths et deux heures de philo. Le premier étant ennuyeux, le second agaçant, je ne m'en voulais pas trop.
Je me retrouvais en compagnie de Fuyuka et Nagaharu pour une séance d'accro-sport. Je détestais ce sport, mais c'était le seul moyen que j'avais pour me retrouver avec le 3x500 mètres et volley-ball. Bizarrement, j'avais toujours de très bonnes notes en sport.
Lorsque les deux heures furent finis, je sortis du lycée et vis Izumi qui m'attendait, elle se jeta sur moi avec une voix enchantée :
"Hideeee ! Comment se sont passés les cours."
"C'était bien, j'étais avec Nagaharu et Fuyu-chan"
"D'accord. dis, je suis pas venue te chercher sans raison !"
"Hum.. ?"
"Je sais ou est Kurozaki !" J'étais alors satisfait. Il était vrai que depuis le début de cette mission, Izumi n'avais jamais vraiment pris d'initiatives.
"Super, on en parlera à la maison. Ce soir, je retourne au terrain de basket, puis je vais à la salle de boxe"
"Oye oye, c'est le fair de savoir qu'haruka va arriver qui te motive à ce point ?" Dit-elle d'un air malicieux. Je cachai alors mon énervement et me contenta de l'étrangler avec mon bras :
"N'importe quoi !! Pourquoi tu dis ça ? Je m'en fiche d'haruka, et puis n'est même pas sur que ce soit elle qui vienne"
"Hahaha" rigola-t-elle avec une expression innocente. Avec ce sourire, je ne pouvais pas m'énerver.
"J'te jure... Bon aller, rentrons."Après être passé à la maison, m'être changé et avoir pris mon ballon, je me retrouvai de nouveau à m'entraîner. Espérais alors que cette fois, je ne serais pas déranger par de pauvres snipers. Cela faisais bientôt 30 minutes que j'enchaînais dribbles et doubles pas, mais encore une fois, lorsque le moment du shoot arrivais, aucune progression n'était notable. Il me pris l'envie alors de tenter ce geste que j'avais toujours voulue pouvoir réaliser... Seul.
Je me mis alors en haut de la raquette, commença quelques tours de passe-passe puis couru a tout allure, prenant le plus de vitesse possible. Je pris le ballon dans les mains et commençai mon double-pas. Je sautai alors le plus haut que je pu. Je sentis alors mon doigt toucher le panier, mais ma balle rebondit sur celui-ci et tomba au sol. Je devais me rendre à l'évidence, je ne pouvais plus Dunker. Je remettais alors mon ballon dans mon sac, et me mis à trottiner jusqu'à' a salle de boxe, je comptais m'entraîner au combat, bien que ce soit inutile.
Je poussai la porte de la salle et me dirigeai vers l'accueil.
"Salut Hideki, tu veux aller boxer un peu ?"
"Oui, je peux avoir le gymnase que j'ai eu la dernière fois ?"
"Ah désolé mais il est en rénovation, tu devinera jamais ce qu'on a trouver !"
"... Quoi ?"
"Sur le mur, quelqu'un avait vider un chargeur de flingue sur le mur ! 11 balles en tout ! Alors on a appeler la police et ont fait une enquête, il n'avait pas de sang ni rien. Alors il n'y a pas eu de suite"
"C'est fou quand on y pense"
"Eh ouai, fair croire qu'il y a des fou furieux de partout hein !"
"Mouai... Bon alors je pense, vouloir aller... Y aller"
"Hum ? Ou ça?"
"En bas"
Le visage de l'homme devint fixe, avec des yeux légèrement écarquillés
"C'est pas que je veux pas Hide, mais plus personne Paris contre toi..."
"Peu importe, mon but cette fois n'est pas de gagner de l'argent, mais de me défouler un peu."
"Tu sais comment on a récupérer ton dernier adversaire ? Le pauvre était déprimé, il avait plus aucune confiance en lui, un champion national a arrêter de venir a la salle pendant plus de 3 mois !"
"Et alors ? Si ils descendent en bas, ils doivent être prêt à affronter n'importe qui"
"... Vas y"
"Merci"
"Tu va nous ruiner !" Dis-t-il, gêné mais avec humour. Je passai alors le couloir, passai a côté des deux rings, et arrivai dans des vestiaires. Je passai par l'un d'eux pour arriver à un autre couloir, mal éclairé et qui changeait complètement d'ambiance avec l'éclairage des autres salles. Après quelques mètres dans ce couloir, on pouvait alors entendre quelques bruits, et des cris lointains. Je fis face alors a une porte métallique, et a un homme étant postée l'entrée. Il me dit :
"Tu remets le couverts Hideki ?"
"... Oui"
"Allez... Bonne chance... Pour eux"
Il se décala pour me laisser passer la porte. Lorsqu'elle s'ouvrit, les cris se précisaient en encouragement et protestation, et on pouvais entendre des coups. J'arrivai alors devant une grande salle, contenant 4 gradins disposés en cercle autour d'un espace ou dix personnes se battaient.
Je me mis alors a la barrière délimitant l'espace de combat, entre deux gradin. Ma présence attira peu à peu l'attention, et peu à peu l'agitation de la salle se retira, laissant place à de simple chuchotement, lorsque l'un des membre du publique s'écria :
"HIDEKI EST REVENUE !!"
Tout le monde se mis alors a l'acclamer, soit bénissant mon retour, d'autres le maudissant. Les deux combattant avaient laisser le "ring" vide. Le parieur se posa alors a côté de moi et me proposa un match. Je lui dis que je n'acceptais pas en dessous de 3000€. Il s'exclama alors :
"Hideki est revenue aujourd'hui pour se battre ! Il defis n'importe qui de le battre ! Que les volontaires se présentent !!"
Un brouhaha commença dans les gradin pour trouver le suicidaire étant prêt à m'affronter. Une personne se leva alors. Le parieur s'écria :
"Nous avons notre volontaire !! Le champion fantôme va défier Hideki !"
Le champion fantôme ? Pourquoi lui avait-on donné ce surnom ? Peu importe, j'avais envie de m'entraîner.
"Prenez place !! Les paries sont ouverts, et commencent à partir de 3000 !" La foule s'agira dans tous les sens, et des billets volais par-ci par-la
"3200 ici, 3500 la bas !!"
Nous nous faisions face, chacun avec un regard assuré, devais-je m'inquiéter face à mon adversaire ? Évidemment que non, c'est absurde, personne n'est capable de m'infliger une égratignure.
"Ouuuuh !! 3900 pour le fantôme ! 4000 pour Hideki ! Allez monsieur, 100 de plus et c'est parié!! Parfait"
On partait alors sur 4000 euros.
"Les combattants sont prêts ? Je rappelle à nos parieurs que 25% du gain reviens au combattant vainqueur !!"
Ca me ferai donc 2000 € Une sonnerie de ring retentit : le match allait commencer.Nous tournâmes en rond, chacun attendant une ouverture. Mon adversaire de Frida alors à attaquer et quelque chose m'interpella : ca vitesse était fulgurante ! J'esquivai alors ses coups, me tordant, me baissant, me tournant et me retournant. Je vis alors une expression confuse sur le visage de mon adversaire : peut être n'avait-il jamais fair face à tant de résistance. Après un moment d'esquive répété, je pris l'initiative et voulu donner le rythme : j'enfonçai mon poing dans sa mâchoire, ce qui le fit reculer. Faisant quelques pas en arrière, il s'essuya la lèvre, qui saignait légèrement. Je fonçai alors sur lui, mon adversaire réussit alors à esquiver deux de mes coups, je passai alors à 50% de vitesse. Mes coups se mirent alors à le frôler. A 55%, il ne fut plus dans la capacité d'esquiver quoi que ce soit, j'enchaînai alors une série d'attaque : je sautai ensuite en l'air a une hauteur raisonnable afin t'attraper sa tête avec mes jambes : je fis ainsi basculer ton son poids et l'envoyait de l'autre côté du "ring" clandestin. Il était alors sonnées dans l'incapacité de se relever. Je m'approchai alors de lui, tentant de se relever. Je posai alors mon pieds sur son torse pour le garder au sol. La foule acclamait alors que je l'achève. Je regardai alors le parieur, que je connaissais depuis un certain temps, et me fis signe que c'était finis. Je soupirai légèrement et tournai la dos a mon adversaire, puis quittai le ring. Alor que je me dirigeai vers les vestiaires, le parieur me tendit mon argent :
"Merci de ne pas l'avoir achever, sinon plus personne n'auraient parier contre toi, et lui aurait tout abandonner."
"Pas de problèmes, briser son moral n'avait aucun intérêt pour moi"
Je pris alors les billets qui étaient à ma portée, et en ouvrant la porte de sortis, j'entendis la foule continuant de crier mon nom.Bon c'est pas tout, mais il était temps de préparer la rencontre avec Kurozaki.