Chapitre 12 :

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Le ballon atteint  le sommet de sa trajectoire, et se mît a redescendre.
Moi et mon adversaire s'élançâmes pour récupérer la précieuse balle. Je posais ma main sur la ballon, dépassant mon adversaire de plusieurs centimètres. Le temps se ralentissait, je vis qu'Haruka était entouré de 3 joueurs, cela ne m'arrêta pas, et je lançais a toute vitesse le ballon précisément entre ses mains. Elle reçu la passe sans problème et releva la tête avec un sourire des plus arrogant : en 2 feintes, elle venait de semer les 3 mastodontes la cernant et se mis à courir en direction du panier. Je suivais alors le même mouvement tout en étant collé par mon adversaire de l'entre deux. Le dernier joueur était resté en arrière, et se retrouvait bientôt en 1 vs. 1 contre Haruka, qui le passa avec une facilité déconcertante. Pour autant il ne baissa pas les bras et alors qu'Haruka décolla pour marquer les premiers points du match, il sauta aussi afin d'intercepter le tir. Les deux se battaient du regard dans l'action, puis Haruka fit sortir un son de sa bouche :
"Haha..." Dit-elle, avec le même sourire arrogant. Elle tourna son poignet et fit passer le ballon derrière son dos. La trajectoire du ballon était courbées elle fit volontairement rebondir le ballon sur la planche, connaissant mes attention. En effet au même moment je me retrouvai en l'air, avec 4 joueurs n'arrivant pas à atteindre ma hauteur. Le ballon se plaça parfaitement sur ma main, et j'enfonçai le ballon dans l'anneau.

Mes 4 adversaires et moi retombions au sol. Haruka, remontant en défense me tapa sur l'épaule et sorti quelques mots :
"Bah dis donc, tu te foules pas !!"
Nous avions marqué un panier après seulement 00:07 secondes. Nous avions 10:00. Qui sait quel score nous allions avoir après ces 10:00. Je rejoignis Haruka en défense.
"Toi non plus tu te foule pas, tu m'as fait la passe pourtant ce n'est pas lui qui allait t'empêcher de marquer !"
Elle rigola légèrement :
"Allez concentre toi, on fait une défense de zone, je prends la droite et toi la gauche !"
Notre manière de défendre était très spécial. En même temps, une équipe de deux n'est pas sensée aller très loin. C'est ce que le coach nous avait dit la première fois qu'il nous vit jouer, et avant qu'on lui prouve que notre défense était implacable.
Nos adversaire avait choisie une attaque classique. Le meneur s'approcha de la ligne des trois points. Nos adversaires étaient surpris de constater que nous étions étrangement calme. Calme car nous bougions très peu. Nous étions concentrés. Le meneur fit la passe à un allier. Celui-ci se retrouvait face à Haruka. Apparemment il comptait sur un 1 vs. 1 pour les départager, après quelques dribbles remarquablement rapide, il tenta un reverse (technique qui consiste à tourner autour de la balle en changeant de main, provoquant à la fois une feinte, et une bonne protection de balle) mais a peine commença-t-il a tourner qu'Haruka mis la main sur la balle, elle la fit voler de l'autre côté du terrain, sachant que j'allais la rattraper. Je m'élançai alors pour récupérer la balle, laissant sur place nos adversaires, et réussit à courir cette distance assez vite pour récupérer la balle avant qu'elle ne rebondisse. Cette rapidité est simplement inaccessible pour des humains. Je me retrouvais alors seul devant le panier, et pris le temps de m'appliquer pour shooter. Celui-ci rentra dans meme toucher l'anneau.
"C'est ça Hide !! C'est ça que je veux !!"
Elle commençait déjà à m'agacer. Elle se comportait comme un coach.
4-0 pour nous.
Ils repartaient en attaque. Pendant les 6 minutes qui suivaient, Haruka et moi enchaînions les panier. Le score était, à 7:12, de 67-00. Le coach changeait régulièrement les joueurs pour garder sur le terrain des joueurs déterminés.
Alors que j'interceptai une passe, je fis une passe a Haruka, dans la zone de nos trois points. Elle pris alors la liberté de tirer de cette distance. Tout le monde était ébahis. Certains juraient d'arrêter le basket si elle le mettait. Même moi, j'étais méfiant quant à la réussite de ce tire. Contre toute attente, le ballon rentra après quelques rebonds sur les bords de l'anneau.
70-00. Le coach interrompit le match :
"Allez ça suffit, Haruka, Hideki, vous avez assez jouer ensemble. On retourne aux règles qu'on avait convenue !!"
"D'accord" lâcha Haruka en allant s'assoir sur le banc. Les règles étaient simple :
Haruka et moi avions une relation assez spécial. En effet nous ne sommes pas considérées comme frère et sœur pour rien. Tout comme le duo Izu/Hide, il existait un duo Hide/Haru. Mais celui-ci était un peu spécial, dans le sens où il était si puissant et fort, qu'il agissait dans tous les domaines. Lorsque qu'Haruka et moi nous battions en duo, rien ne nous arrêtait. Ce duo avait tellement d'influence sur nous, qu'il s'est répandue sur les autres domaines, au delà du combat. Ainsi, dès que nous faisions quelque chose nous impliquant tous les deux en même temps, nous devenions invincibles. Seul peut être une équipe complète de NBA pouvait nous stopper. Le coach, bien que n'en sachant pas l'origine, avait remarqué à quelle point notre duo était fort, ainsi, ils nous était interdit de jouer sur le même terrain en même temps. Et par chance, pouvait-on dire, les vrais compétitions ne mélangeaient pas filles et garçons, donc il nous était impossible de progresser convenablement. Le coach pris la parole :
"Allez tous boire, on reprend après"
Alors que tout le monde s'en allait dans les vestiaires pour boire, Fuyuka sorti et rejoignis Haruka et moi. La tension était lourde. Lorsqu'elle arriva en face de nous, elle me fixa droit dans les yeux et me sorti une phrase qui résonna dans ma tête
"Hideki, c'est finit. Nous deux, c'est finit."
Elle le dit avec un ton si ferme qu'il ne laissait aucunes négociation. A côté de moi, Haruka se sentait mal. Elle savait que c'était son geste de tout à l'heur qui avait déclencher ce moment.
"... Tres bien. J'y vais."
Je mis alors mon gilet, repris mes affaires et quitta le gymnase, laissant Haruka et Fuyuka face à face. Je montais dans le noir les escaliers permettant de revenir sur la rue principale, lorsque j'entendis des pas effrénés me rattraper dans les escalier :
"Hide !!"
C'était la voix d'haruka, je me retournai alors vers elle :
"Quoi ?"
Elle se trouvais à un étage en dessous, me laissant dans une position en apparence supérieur.
"Hide.."
Elle se mis à monter les marches en commençant par des pas lents, et accéléra progressivement et finis par courir vers moi, au moment où elle posa le pieds sur la dernière marche, juste devant moi, j'eu a peine le temps de voir une larme couler sur sa joue avant qu'elle m'enlaça  de toutes ses forces.
"J'suis désolée Hide... Je voulais pas faire ça, je pensais pas qu'elle réagirai comme ca, j'suis désolée !"
J'étais absolument choqué, je venais de voir Haruka pleurer.
"Tu pleures..."
"Ta gueule !" dit-elle, resserrant son étreinte alors que j'entendais les sanglots qu'elles tentais de cacher. Elle reprit :
"J'ai attendue si longtemps pour te revoir, j'étais si heureuse et tout ce que j'ai fais, c'est te séparer d'elle et te blesser, pardonne moi.. Pardonne moi !" dit-elle alors que ses sanglots s'intensifiaient. Je passai alors mes mains sur son dos :
"Haruka.. Moi aussi tu m'as manquée, mais tu n'as pas à t'en vouloir, je te le garantie. Tu sais quel effet ça me fait de te voir dans cet état ?"
Elle cacha son visage rougis par la honte entre mon épaule et mon cou.
"C'est la première fois que je te vois pleurer, et crois moi ca m'est insupportable. Depuis notre naissance, depuis nos premiers mots nous sommes devenues inséparables... Fuyuka.. Je t'aime. Mais toi, ce n'est pas comparable, tu es ma famille"
A mon denier mot j'entendis ses mains agripper mon gilet et sa tête s'enfouir encore pour se cacher.
"Je sais abrutie !"
"S'il te plait, ne pleures plus"
Tout en restant cachée, elle balbutia quelques mots :
"D'accord, pardon Hide.."
"Allez viens, on rentre"
Elle acquiesça. Nous partîmes alors en direction de l'arrêt de bus nous permettant de retourner au centre-ville. Sur le chemin, chacun resta silencieux, donnant place à un silence sacré, le genre de silence qui voulait dire que personne n'avait rien à dire, car le moment était trop précieux. C'était un silence bienveillant et apaisant.
Une fois arrivé à l'arrêt, elle me regarda et me dit avec un léger sourire :
"Ca me fait du bien de te revoir, grand frère"
"Ça faisait longtemps. Tu n'as pas changée du tout, y compris pour le basket"
Elle se crispa légèrement :
"N'importe quoi, je suis meilleur que toi tu sais"
"Ca reste a voir" dis-je avec un sourire défiant
"Tu verras la semaine prochaine !"
Le bus arriva, nous montâmes a l'intérieur et 20 minutes plus tard, nous étions arrivé à ce qui allait être sa maison provisoire.
"Wow alors l'institut t'a payé un de ces apparts !" S'exclama-t-elle.
"Et oui, bien faire son travail ca t'apporte ca"
"Tu y vis seul j'imagine ?"
"Et bien en temps normal oui mais toi et Izumi allez y vivre pendant la durée de la mission"
"Ah oui la mission..."
Elle avait l'air de l'avoir complètement oublié.
"Bon il est temps de préparer le repas, ce soir je m'en charge, regarde sur le bureau il y a des information sur la situation et les plans que j'ai conçus."
Elle se dirigea alors vers le bureau, feuilletant les différents documents, pendant que je sortais les ingrédient nécessaires à mon plat :
"Ce soir c'est pâtes carbonara !"
"Oh ! Bah ça sera déjà mieux que les vitamines de l'institut ! Haha"
"Tu as raison" dis-je avec un léger sourire nostalgique. Avec Haruka, je retrouvais ce sentiment de plénitude que j'avais dans mon enfance, je me vois encore courir dans le jardin avec elle, la laissant gagner par gentillesse.
"Au fait, où est Izumi ?"
"Je l'ai vue discuter avec Saaya et Suzuka, je n'ai pas voulue la déranger, elle va bientôt arriver je pense"
"Tu sais où il habite ce Kurozaki ?" Dit-elle en continuant de feuilleter les documents.
"Oui oui, j'ai une adresse. J'attendais justement ton arrivée pour lui rendre visite"
"Haha tu avais besoin de moi c'est ca ?"
"Ne te surestime pas Haruka" dis-je d'un ton faussement autoritaire, "je n'ai pas besoin de toi, je t'attendais par politesse."
Je continuais pendant se temps là le mélange de crème fraîche, de lardon, d'huile et d'un peu d'oignon. La porte de l'appartement s'ouvrit alors et Izumi rentra a l'intérieur. Nous la regardâmes et vîmes un regard parfaitement inquiet, elle se tourna vers moi et me dis :
"Hide, on m'a suivis jusqu'ici."
"On t'as suivis ?"
"Un fourgon. le conducteur était armé, je crois qu'ils savent qui on est et ils savent maintenant où nous habitons."

Human genesis - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant