Chapitre 2 :

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Le lendemain, 10:37, je me retrouve à la salle de boxe. Je ne suis pas inscrit et ce n'est pas un sport nécessairement relaxant, mais je suis considéré ici comme un prodige fantôme. Il faut dire qu'à mon âge, j'ai un niveau pouvant facilement rivaliser avec les champions du monde. Je me retrouve alors chaque samedi matin, à l'abris des regards pour boxer un sac de frappe, tout en réfléchissant à tout et a rien. Mais ce matin, ma réflexion était plus profonde, tout comme les coups que recevais mon sac. "Qu'est-ce j'ai fais pour en arriver la ?". Cette question refusais de partir sans une réponse, qui bizarrement, était évidente : je suis différent. A la naissance j'ai acquis des gènes qui, aux yeux de l'Institut, représente l'évolution de la race humaine. Je ne suis pas le seul à faire parti de cette espèce, et il en né dans le monde un peu plus chaque jour. Qu'est-ce que nous avons de plus que de simples humains ? Et bien à part des cheveux aux couleurs irréelles, nous avons développer des capacité m'a nous permettant de se défendre face à notre ennemie dans la chaîne alimentaire : l'homme. Étant au sommet de cette chaîne depuis des millénaires, et de par la nature humaine, le prédateur naturel de l'homme n'est nul autre que lui même. J'enchaînais réflexion sur réflexion, et coup sur coup, lorsque
j'entendis un fracas sur le sac de frappe, bien plus fort qu'un coup de pied. J'ouvrais les yeux et me trouvai a plusieurs pas du sac, près d'un mur voisin. j'ai reculer par réflexe. Un homme en jogging se trouvai a cote du sac, une barre de fer à la main.
"C'était donc ca le bruit fracassant" dis-je en fixant l'arme blanche.
"Eh connard ! J'ai entendue dire que tu assurais à la boxe" je ne voyais aucun rapport avec la situation.
"Et tu crois que ça te permet d'arnaquer les gens librement ?!" Après quelques secondes la connexion se fit dans ma tête. Un peu plus tôt, en allant me changer, je vis quelqu'un dérober quelques billets de la poche d'une veste a l'écart. Je revenais a peine de ma mémoire lorsque je sentis une onde de choc sur le mur derrière moi. Mon adversaire avait donner un coup qui avait pris impact sur le mur dans mon dos, et après mon esquive, je me retrouvai accroupie à côté de lui.
"Comment tu esquives ca ?? Tu regardait dans le vide et t'as quand même anticiper mon coup ?!". Ses deux compagnons qui observaient la scène étaient en effet aussi stupéfait que lui. Il était temps de rendre les coups.
"écoute..." Dis-je de ma voix monotone habituelle. Je balayai sa jambe gauche avec ma jambe droite, et agrippai son cou avec ma main. Son corps tombant au sol me permit de me lever avec un contre-poids à mesure qu'il tombait.
"J'ai pas de temps à perdre avec toi. Tu voix ton camarade au t-shirt gris ? C'est lui qui a pris ton argent, dans sa poche droite. Surveille tes fréquentations au lieu de t'en prendre a des inconnues." Le visage de l'homme devint aussi pale que son habit, et je sentis que les deux autres m'avaient totalement oubliés au profit de cet homme qui, je l'espérais, savait courir vite.
Quelques minutes après cette altercation, je me changeais dans les vestiaires et mon adversaire refit surface, et me demanda avec un ton plus calme, presque amical :
"Comment tu as fais pour esquiver mes deux coup ? Le premier était dans ton angle mort, et lors du deuxièmes, il était claire que tu avais la tête ailleurs."
"Aucune idée, lui dis-je, une intuition j'imagine" une intuition...
C'était plus qu'une simple intuition, elle fait parti de me gènes. Voilà comment nous nous protégeons des humains. Mon pauvre adversaire était loin de se douter a quel point ce n'était qu'un arrière-goût de l'étendue de mes capacités. Je le vis alors marcher hors du vestiaire, ou je me retrouvai seul.
Je sentis alors mon téléphone vibrer. Je lus le message envoyé par le 98 et je me mis à sourire intérieurement : "enfin une mission à ma hauteur".

Il était 12:47, après la boxe, je suis rentré chez moi manger. Enfin, après une tranche de jambon dans du pain, je me forçais à croire que mon ventre était remplit. Je me mis ensuite à mon bureau, un sale TP de science traînait sur celui-ci, il était à rendre pour la semaine dernière, alors j'avais intérêt à le rentre ce lundi. A la fin de ce calvaire qui a duré 20 minutes, je me sentais d'attaque pour une activité bien plus intéressante.
30 minutes plus tard, j'arrivais a ma destination, je me retrouvais en tenue de sport, avec un ballon en cuir parfaitement rond : le basket.
"Voilà un sport qui en vaut la peine", me dis-je en enchaînant les doubles-pas vers le panier. Dribbles, shoots, feintes, je révisais tous ces gestes familiers avec autant de passion que mon visage n'affichait pas. Je m'apprêtais à sauter pour tenter un geste aujourd'hui inaccessible, lorsque que quelque chose éveilla mon attention et me fit manquer mon panier.
"Il y'en a un ici ?!"

Je n'en revenais pas, je sentais sa présence, je le ressentais au fond de moi, une sensation que je n'avais plus ressenti depuis plus de 3 ans... Il y en avait un autre dans la ville. Commenti l'institut aurait autoriser deux humain comme nous à être dans la même ville ? Ce serait-il enfuit ? Mais si il s'est enfuit... Ici... C'est pour moi ! Malheureusement je ne peux pas le localiser, je peux juste sentir sa proximité. Il est forcément quelque part en ville... Mais ou ? Sans m'en rendre compte, j'étais depuis plusieurs secondes immobile en dessous du panier, mon ballon ayant rouler au fond du terrain. Je devais rentrer.
Une multitude de question se présentais à moi, mais la plus importante de toutes, celle qui me donnais envie de fouiller cette ville de fond en comble : Qui est-ce ? Je fermai la porte de mon appartement, et passai sous la douche. A mesure que je sentais l'eau se réchauffer et la buée s'en échapper, cette sensation ne s'en allait pas. Je fermais les yeux et c'est alors qu'après avoir vider mon esprit, je me souvins a quel point cette sensation était agréable, par le passé. Cette sensation, qui me paraissait sortir du plus profond de moi-même, fit remonter à la surface des souvenirs que je m'efforçais d'oublier. Je revoit encore une multitude d'enfants, de petites têtes multicolores jouer ensemble, rigoler et se lancer des défis pour voir qui était le plus fort... Je revois au fond de ce jardin un enfant en particulier, les cheveux d'un noir profond, discutant avec un autre au cheveux violacés. les deux était parfaitement contents, et ce moment avait les apparences d'un rêve paradisiaque.

Je revenais a mes esprits, j'ouvrais lentement les yeux. j'avais passer 25 minutes sous la douche. Je fermais le robinet de douche, et me mettais en pyjama. Un jogging large et un t-shirt au même adjectif, quelque chose de très sommaire en sois.
Je montais dans ma chambre préparer ma prochaine mission. Elle aura lieu demain soir, à 22:13, et elle n'est pas des moindres. Couteaux de chasse, pistolets silencieux, sabre japonais, et sans oublier ma lame noir. Alors que je rangeais ces armes, prêtes à être utilisés dans leurs rangements, j'eu de nouveau un flash ce cet enfant au cheveux violets, discutant avec sérénité à l'autre, couleur ténèbres.

Tsubaki...

Human genesis - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant