O7 - Le plus dur c'est pas d'être vrai c'est de le rester.

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[ Partie O7 ]

O7 - Le plus dure c'est pas d'être vrai c'est de le rester .

[...]

On est rentré du bled, ma mère est restée là-bas, j'ai insisté, j'ai pas voulu qu'elle découvre le carnage de son appartement.

Ma soeur et mon frère sont retournés dans leur p'tite vie, tout est bien pour eux, c'était qu'une mauvaise étapes, j'ai l'impression qu'ils ont déjà tout oubliés, alors que moi le début des emmerde c'était y à longtemps et maintenant on m'a enfoncé encore plus dans c'trou à rat, dans c'merdier j'veux m'en sortir mais j'fais que de creusé comme un con, j'sais pas par où passer.

J'ai abandonner mes recherches d'emploi, j'ai plus l'temps d'm'en occuper, faut j'fasse du biff et vite.

Sur le plan économique, j'ai remboursé la totalité de mes dettes, tout, plus rien, j'ai aucun compte à rendre, j'suis detté de 0 E maintenant, faut juste j'refais l'appart p't'être pas avec les même mobilier mais le fait qu'il soit là c'est l'essentiel.

[...]

J'descends dans le local, j'ai fini de guetter, j'trace ma route tranquillement, j'remarque qu'une meuf me mate de travers, j'la devisage et continue, sauf que ça continue, à chaque fois j'tourne la tête on m'regarde comme... comme j'sais pas quoi zbi !!

Y a des chuchotement, c'est cramé y a une rumeur qui tourne, tain quartier d'merde qu'est-ce ça a encore inventer, des chien ou des chienne qui voulait un peu d'histoire sauf qui se sont trompés d'personnage.

J'accélère jusqu'au local, j'm'occuperais de ça tard plus, faut j'encaisse vite le biff .

Sauf qu'avant que je tre-ran dans le local, une main se serre sur mon épaule et me retourne, j'etais paré à enchainer un coup quand j'ai vu que c'est Malik, pas content.

« Malik - C'est bon, t'es ferhane, *content* messieur fait du biff.

Je le dévisage lui aussi, as-y qu'est qui rentre son cue dedans lui, il est shoutté.

- Parle pas pour R.

Malik - Beh quoi ?! T'veux finir aussi comme les shlague c'est ça ?! Ou la zonzon ?! Nan j'suis trop tillgen, c'est la betom qui t'attends sagement avec ton frangin. »

Foncedé ou pas, on parle pas du frangin, pas d'lui, pas d'mon frère !!

J'laisse partir une tatepa puis ça part en couille, j'me peta avec le sauce à mon frère Allah y Rahmo, fallait peser tes mots, t'a dépasser la limite autoriser.

J'dis pas qui a enculer qui, honnêtement j'sais pas et balle les couilles, au bout de cinq minute ça a séparé, Malik crie de tout-par, il fessait le barge, il m'a nikké les tympan à faire son ouff, j'lui ai encastrer une dernière droite, de quoi l'assomé, putain elle m'a même fait mal.

Son pote c'est occupé d'lui et j'suis partie cherche mon biff.

Au début y'avait R, personne n'était au courant, j'me fessais pas remarquer donc évidement on parlait pas d'moi, t'façon qu'est-ce qu'ils en ont à foutre, j'charbonne juste pour finir le mois chez moi pas pour finir comme Pablo Escobar.

Mais là ça a ouvert leur bouche, pire que des pute ceux là, j'veux bien savoir c'est qui, j'suis pas une baltringue pour qu'on parle derrière oim, ils peuvent sortir leur phrase, les gens changent avec le temps, l'temps m'a buté j'ai plus d'argent alors nique ta mère j'ai mes raison, veulent tous fourrer leur nez là où il faut pas, finit plutôt ta ligne de coca'.

[...]

J'charbonne comme un ouvrier, sauf c'que j'fais n'a aucun merite, j'veux pas se regard de fierté d'la part des p'tit du quartier, j'suis pas l'exemple à suivre.

Un Brave du ghettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant