Chapitre cinq.

42 4 1
                                    

Tu ne comprends pas.
Je le sais. Tu es confus, tu n'arrive pas à trouver la clef du mystère.
Tu souhaites avoir d'autres indices. Je me trompe ?
Non, bien entendu. Alors, prépare-toi, je continue.

~~~

Je les aient tués, tout le monde me regardaient avec un air nouveau et désagréable. De la haine.
Je repris mes esprits assez rapidement. On m'avait encore sceller mes pouvoirs. Ouf.
Mais c'est à ce moment-ci que le merdier à commencer car j'ai tué.
J'ai tué de véritables humains.
Je n'en est pas le droit normalement. Personne ne peut.
Je ne peux tuer que leur "souffrances".
Tu ne dois toujours pas comprendre. C'est vrai que c'est légèrement compliqué.
Hum. Tu vois, tout est de ma faute quand j'y repense. Si je ne me serais pas énervée, je n'aurais pas tué inutilement des innocents.
En plus de ça, je suis vraiment haïs. J'ai donc pris la fuite.

~~~

Je suis dans un bus, pour un nouveau voyage. À l'intérieur, personne ne me reconnaît. Je ne vais pas m'en plaindre. Pourtant, je me demande comment ils font pour ne pas voir qui je suis.
Avec des cheveux noirs et aussi longs que les miens, c'est difficile de penser qu'ils ne remarquent rien. Bah, ne nous plaignions pas.

~~~

Les voyageurs sont extrêmement bruyants. De vrais bêtes sauvages. Ils ont des attitudes puérils et immatures .
De vrais bambins.
J'ai l'impression d'être la seule âme qui est sage.
Ce sont des esprits qui errent sans trouver refuge.
Oui, des esprits.
Certains s'amusent avec mes cheveux, je ne dis rien.
Je reste calme, je ne veux pas encore m'énerver.
Comment font-ils pour être aussi casse-pied ? Je ne sais pas.
Ça me fait penser à une chose qu'on m'a dit: « [...] Il faut toujours garder une part de caractère enfantin», je ne peux pas vraiment dire que c'est faux.
Mais, je ne me rappelle plus de mon enfance pour être honnête.
J'ai l'impression que certains de mes souvenirs sont perdus dans un endroit inconnu. Peut-être que je n'ai jamais été une enfant.
Ou bien, j'ai été jeune adulte depuis toujours.

Ces stupides souvenirs, je pense que je dois les retrouver.
Ils sont une partie de chaques êtres. Les humains possèdent trois étapes, l'enfance, l'adolescence et finissent par être adultes.

~~~

Je me suis égarée dans mes pensés. Je n'avais même pas remarqué que le bus était vide.
Une drôle d'ambiance y règne.
La lumière est extrêmement faible, il fait aussi sombre que dans ce chemin délabré. Étrange.
Pourquoi mon rêve revient me hanter ? Je déteste ça.
Je me lève pour aller voir le chauffeur. Je veux savoir où nous sommes. J'avance avec assurance, je m'approche, et lui pose une simple question :
«-Où sommes-nous s'il vous plaît?»
Un sourire se dessina sur son visage macabre,puis il me dit simplement: « À la maison, M.»

Cette phrase m'a glacé le sang.
Je ne veux pas y retourner.

~~~
Chapitre cinq, terminé.

RudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant