Rude

Chapitre huit.

Je dois sauver ce monde.

Si je ne fais rien, il va être détruit et changer quelque chose d'important. Nos existences en seraient perturbés. Les émotions, elles aussi disparaîtront..
Je suis obligé.
Je serais l'héroïne, l'élue.

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Je me suis mise à courir vers mon mausolée. Je suis proche du combat final. De la mort.
Moi, démon ténèbreux, je vais me sacrifier pour tout l'univers.
Je ne suis pas triste, je ne peux pas l'être. Je n'ai pas d'émotions à moi. Je suis un pantin.
On ne m'offre que les souffrances.
Je les scellent en moi, personne ne peut les avoirs. Personne ne peut souffrir de la même manière. Aucunes combattantes.

Nous connaissons des douleurs différentes et intenses.

On les portent pour la personne qu'on chérit. Cette personne en qui on a un immense respect.
Une fille qu'on aime. Qu'on protége des mauvais passages de la vie. Cette personne ignore notre existence. Mais nous continuons de nous battre pour elle. Cette personne est notre alter-ego.

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Je te balance tout sur moi d'un seul coup. C'est étrange.
Peut-être as tu vraiment atteint ma confiance.
Je ne sais pas.
J'ai le sentiment que je ne pourrai plus te "parler".
Tu es prêt à connaître la vérité.
Mon identité si mystérieuse.

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Il y a bien longtemps, je combattais dans ce monde.
Un jour, lorsque j'étais dans mon mausolée, une combattante est venue pour un duel à mort.
Nous avons combattus pendant longtemps. Très longtemps, aucunes de nous deux était à bout de souffle. On continuait sans fin.

Sans égratignures.
Une de nous deux devait mourir pour finir le combat.
Elle me dit un mot simple et à la fois, étrange:
«-Adieux. »
À ce moment-là, une sphère se forma autour de moi, j'essayais de la détruire mais ce fut sans succès. Je commençais peu à peu à perdre connaissance.

Elle me regardait d'un air satisfait pour la dernière fois, avant de se retourner et partir.
J'étais de nouveau seule, et inconsciente.

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Quelques heures plus tard, j'étais revenue à moi mais pas dans mes ruines. J'étais dans la réalité, ton monde. C'est à partir d'içi que je suis rester perdu dans ton univers.

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Lorsque je t'ai dis que je porte la souffrance d'une autre.
C'est simple, dans ton monde, les jeunes filles possèdent toutes sortes de problèmes. Elles doivent les supporter. Coûte que coûte.
Elles pleurent, elles s'énervent, elles rient.. Tout un mélange d'émotions. Nous autres, combattantes sommes les fruits de leurs peines et douleurs. D'où la souffrance. Pour protéger celle qu'on chérit, on se bat les unes contre les autres. Lorsque l'une des deux guerrières meurt, les souffrances de notre alter-ego sont par la même occassion, libérés. La jeune fille effacera alors de sa mémoire tout les souvenirs de ces souffrances que l'on portait.. Tout ce qui y est lié.
Elle est à nouveau libre de ces chaînes. Mais si, elle est de nouveau tourmenté, nous revenons une fois de plus pour la protéger. Ceci est le cycle de notre vie à nous, combattantes.

C'est notre vie compliqué.

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Chapitre huit, terminé.